Tokyo 2020
Médailles d’Équipe Canada
Porte-drapeaux
Cérémonie de clôture
Résumé des Jeux
Sommaire des Jeux
Jeux de la XXXIIe Olympiade
Équipe Canada a remporté 24 médailles aux Jeux olympiques Tokyo 2020 – ce qui était alors le deuxième meilleur total de tous les temps pour le pays à des Jeux olympiques d’été. Les sept médailles d’or ont égalé le nombre de médailles d’or décroché à Barcelone 1992, ce qui représentait alors le deuxième meilleur total de médaille d’or de l’histoire pour le Canada à des Jeux d’été. Dix-huit des médailles canadiennes (75 pour cent du nombre total) ont été remportées dans des épreuves féminines, toutes les médailles des hommes ayant été récoltées en athlétisme.
Composition d’Équipe Canada pour Tokyo 2020
Dans des circonstances sans précédent, les Jeux ont été reportés d’un an et la période quadriennale habituelle n’a pas été respectée en raison de la pandémie de la COVID-19. Initialement prévus à l’été 2020, les Jeux ont eu lieu un an plus tard, s’amorçant officiellement le 23 juillet 2021 et se déroulant jusqu’au 8 août 2021. Malgré le changement des dates annoncé en mars 2020, ils seront toujours appelés les Jeux olympiques de Tokyo 2020.
Tout comme à Rio 2016, le Canada a remporté six médailles en natation et six autres en athlétisme. L’histoire des Jeux à la piscine a été celle de Penny Oleksiak, qui est devenue l’athlète olympique la plus décorée de l’histoire du Canada quand elle a raflé trois médailles pour porter son total en carrière à sept. Elle a obtenu une médaille de bronze au 200 m style libre et elle a été la dernière nageuse des relais 4×100 m style libre et 4×100 m quatre nages chez les femmes.
Maggie Mac Neil et Kylie Masse ont elles aussi remporté trois médailles chacune en natation. Mac Neil a ajouté à son titre mondial acquis en 2019 en raflant l’or au 100 m papillon en plus de faire partie des deux relais qui ont accédé au podium. Masse a mis la main sur l’argent dans les épreuves du 100 m et du 200 m dos avant d’être la première nageuse du relais quatre nages. Kayla Sanchez et Taylor Ruck ont toutes deux été doubles médaillées en vertu de leur contribution aux deux relais.
Sur la piste d’athlétisme, Andre De Grasse n’a raté le podium dans aucune des six épreuves olympiques qu’il a disputées jusqu’ici en carrière, remportant trois autres médailles à Tokyo 2020. Le fait saillant a été sa médaille d’or au 200 m, obtenue en un étincelant temps record de 19,62 secondes, qui a suivi sa deuxième médaille de bronze d’affilée au 100 m. Il a par ailleurs été le dernier coureur du relais 4×100 m qui a obtenu l’argent, ce qui a permis à Aaron Brown et Brendon Rodney de mettre la main sur une deuxième médaille olympique de suite dans cette épreuve.
Damian Warner a remporté la première médaille d’or olympique de l’histoire du Canada au décathlon en accumulant 9018 points, un record olympique, devenant par le fait même le quatrième homme de l’histoire à passer le plateau des 9000 points. Il a été le meneur de l’épreuve d’une durée de deux jours du début à la fin. Il a ensuite été choisi pour être le porte-drapeau d’Équipe Canada à la Cérémonie de clôture des Jeux.
Mohammed Ahmed a ajouté une médaille d’argent au 5000 m, devenant ainsi le premier Canadien à décrocher une médaille olympique dans une distance de fond sur piste. Evan Dunfee a remporté la première médaille olympique du Canada à l’épreuve du 50 km de marche, alors qu’il y est allé d’une impressionnante remontée à la fin de la course d’une durée de près de quatre heures pour s’emparer de la médaille de bronze.
Le Canada a raflé des médailles dans deux sports d’équipe pour ses deuxièmes Jeux d’affilée. Après avoir remporté le bronze deux fois de suite à Londres 2012 et Rio 2016, l’équipe de soccer féminin a atteint son objectif de changer de couleur de médaille, décrochant l’or à l’issu d’un match qui a nécessité une séance de tirs au but face à la Suède en finale. Ce triomphe est survenu après qu’Équipe Canada ait surpris les États-Unis en l’emportant en demi-finales et à la suite d’un gain contre le Brésil en quarts de finale qui a aussi nécessité une séance de tirs au but. Le Canada a par ailleurs mis la main sur une médaille de bronze au softball, sport qui faisait partie du programme olympique pour la première fois depuis Beijing 2008.
Le Canada a obtenu l’or dans une épreuve d’aviron chez les femmes pour la première fois en 25 ans quand l’équipage du huit de pointe féminin a mené la finale de bout en bout. Il s’agissait de l’une des deux médailles canadiennes en aviron puisque Caileigh Filmer et Hillary Janssens se sont emparées du bronze dans l’épreuve féminine du deux de pointe.
Maude Charron est devenue la deuxième athlète canadienne à remporter une médaille d’or olympique en haltérophilie quand elle s’est imposée dans l’épreuve féminine chez les 64 kg. À la dernière journée des Jeux, Kelsey Mitchell est devenue la deuxième cycliste sur piste du Canada, homme ou femme, à rafler l’or olympique en vertu de sa victoire au sprint féminin. C’était la deuxième médaille que le Canada remportait au Vélodrome d’Izu, après le bronze de Lauriane Genest au keirin.
Alors que des épreuves féminines de canoë étaient disputées pour la première fois aux Jeux olympiques, Laurence Vincent Lapointe a raflé deux médailles. Elle a obtenu une médaille de bronze au C-1 200 m avant de faire équipe avec Katie Vincent et de mettre la main sur le bronze au C-2 500 m.
Pour la toute première fois, le Canada a remporté plus d’une médaille en judo à une même édition des Jeux olympiques quand Jessica Klimkait et Catherine Beauchemin-Pinard ont chacune décroché le bronze dans leurs catégories de poids respectives pour devenir les premières judokas canadiennes à accéder à un podium olympique chez les femmes.
La plongeuse Jennifer Abel a remporté la deuxième médaille olympique de son illustre carrière, mettant la main sur l’argent au 3 m synchro avec sa partenaire Mélissa Citrini-Beaulieu.
Ville hôte de Tokyo 2020
La capitale du Japon a accueilli les Jeux de la XXXII Olympiade.
Il s’agissait de la deuxième fois que les Jeux olympiques avaient lieu à Tokyo, ville qui avait auparavant accueilli le monde en 1964. Tokyo avait aussi été choisie pour présenter les Jeux olympiques de 1940, qui ont par la suite été annulés en raison de la Deuxième Guerre mondiale.
Tokyo est la cinquième ville parmi toutes, mais la première en Asie, à accueillir les Jeux olympiques d’été plus d’une fois, après Athènes, Paris, Londres et Los Angeles. Le Japon a aussi accueilli deux éditions des Jeux olympiques d’hiver, soit Sapporo 1972 et Nagano 1998, ce qui en fait le troisième pays, derrière les États-Unis et la France, à accueillir au moins quatre éditions des Jeux olympiques.
Tokyo a obtenu le droit de présenter les Jeux olympiques de 2020 à l’occasion de la 125e Session du Comité international olympique (CIO) qui a eu lieu le 7 septembre 2013. La ville a reçu 60 votes et a ainsi défait Istanbul qui, au troisième tour, avait obtenu 36 votes. Madrid avait été éliminée après le deuxième tour de scrutin. Quatre ans plus tôt, Tokyo avait terminé troisième pour l’obtention des Jeux olympiques de 2016 qui avaient été accordés à Rio.
Pays hôte de Tokyo 2020
Archipel composé de quatre îles principales (Hokkaido, Honshu, Shikoku, Kyushu), le Japon se situe entre l’océan Pacifique Nord et la mer du Japon, à l’est de la péninsule coréenne. Tokyo se trouve sur l’île de Honshu, la plus grande des îles.
Avec une population de près de 127 millions de personnes, le Japon est le 11e pays le plus populeux au monde. Plus de 98 % de la population est de souche japonaise. Le pays compte la troisième espérance de vie la plus longue au monde, derrière Monaco et Macao. À Tokyo même, on trouve 38 millions de personnes, ce qui en fait la plus grande ville du pays.
Le Japon est gouverné par un régime parlementaire, mais avec une monarchie constitutionnelle. La langue officielle du pays est le japonais. L’hymne national du Japon, « Kimigayo », a été adopté en 1999, avant quoi il avait été non officiel depuis 1883. Ses paroles remontent au 10e siècle, ce qui en fait les paroles les plus anciennes du monde pour un hymne national.
Le Japon suit le fuseau horaire de l’heure normale du Japon, qui a 14 heures d’avance sur l’heure normale de l’Est.
Mascottes
Miraitowa est la mascotte des Jeux olympiques de 2020 à Tokyo. Un proverbe japonais traditionnel qui signifie bien apprendre les anciennes traditions et acquérir de nouvelles connaissances de celles-ci est à l’origine de la personnalité de la mascotte, combinant un côté conservateur qui respecte la tradition et un côté novateur qui aime les informations et les idées de pointe. Son nom reflète également cela, avec « Mirai » signifiant « futur » et « Towa » signifiant éternité. Très sportif avec un sens aigu de la justice, le talent particulier de Miraitowa est la capacité de se déplacer instantanément comme un ninja. On retrouve sur son corps et sa tête, le même motif indigo ichimatsu que sur l’emblème des Jeux.
Le flambeau olympique de Tokyo 2020
Avec son motif de cerisier en fleur, le flambeau utilisé pour le relais de la flamme olympique de Tokyo 2020 a été conçu avec l’histoire et le peuple japonais comme toile de fond. Environ 30 % du flambeau est fait d’aluminium recyclé, utilisé à l’origine dans la construction de maisons après le séisme de 2011 sur la côte Pacifique du Japon, ce qui signifie les efforts nippons de reconstruction et de durabilité.
La flamme émerge entre cinq « pétales de fleur », qui représentent les anneaux olympiques. Les flammes fusionnent au centre pour former une lumière brillante qui rappelle la flamme olympique et le concept de Tokyo 2020 : « L’espoir illumine notre chemin ».
Les médailles de Tokyo 2020
À l’instar de la torche olympique, les médailles décernées aux athlètes à Tokyo 2020 contribuent à une vision de durabilité. Depuis l’annonce du projet des médailles de Tokyo 2020 en février 2017, environ 5 000 médailles ont été produites pour les Jeux olympiques et paralympiques à partir d’appareils électroniques comme des téléphones portables – tous offerts en don par les Japonais. Ce processus suit les traces de Vancouver 2010, où les médailles ont été fabriquées à partir de télévisions, d’ordinateurs et de claviers recyclés.
Comme le veut la tradition, le devant des médailles montre Nike, la déesse grecque de la victoire, représentée devant le stade Panathinaikos avec le nom officiel des Jeux ainsi que les anneaux olympiques. Pour concevoir le revers des médailles, Tokyo 2020 a organisé une compétition publique qui a reçu plus de 400 participations. Les médailles veulent rappeler des pierres naturelles qui brillent après avoir été polies, symbolisant les thèmes de la lumière et de la brillance.
Sites de compétition de Tokyo 2020
Tokyo 2020 : Sites de la Zone de la baie de Tokyo
Tokyo 2020 : Sites de la Zone Héritage
Tokyo 2020: Sites hors zone