Kelleigh Ryan

Biographie

Kelleigh Ryan a participé à deux éditions des Jeux panaméricains. À Guadalajara en 2011, elle a fait partie de l’équipe du fleuret qui a remporté la médaille d’argent avant de contribuer à l’or au fleuret à domicile aux Jeux de Toronto en 2015. Elle a fait le voyage aux Jeux olympiques de Rio comme membre de l’équipe de soutien quand le Canada n’a décroché qu’une place de qualification olympique au fleuret féminin. Elle a fait ses débuts olympiques à Tokyo 2020 où elle a atteint les quarts de finale au fleuret individuel et a terminé huitième, le deuxième meilleur résultat olympique du Canada dans une épreuve individuelle d’escrime. Elle a aussi contribué à la cinquième place du Canada au fleuret par équipes.

Ryan est membre de l’équipe nationale depuis plus d’une décennie. Elle a participé à toutes les éditions des Championnats du monde de la FIE depuis 2009. Elle a réalisé un moment marquant dans sa carrière en 2014 quand elle a surpris une ancienne médaillée des Championnats du monde. 

Ryan a aussi participé à chaque édition des Championnats panaméricains depuis 2008. En plus de médailles aux épreuves par équipes pratiquement chaque année, Ryan a décroché deux médailles d’argent et trois médailles de bronze aux épreuves individuelles du fleuret. Elle qualifie sa prestation aux Championnats panaméricains de 2018 comme étant sa meilleure en carrière après avoir remporté la médaille d’argent et atteint le 21e rang mondial. 

Ryan considère qu’elle s’est épanouie sur le tard en escrime, n’ayant pas tellement connu de succès dans les rangs cadet et junior au pays. Contrairement à plusieurs autres escrimeurs qui ont vécu un tel départ, elle a décidé de ne pas abandonner et à sa première année senior, elle a remporté le titre national. Alors qu’elle fréquentait l’Université Carleton, Ryan a remporté le titre individuel et celui par équipes de SUO et a été nommée athlète féminine de l’année de son école en 2010.

À propos de Kelleigh

Débuts : Elle a commencé à pratiquer l’escrime à l’âge de 10 ans. On l’a toujours encouragée à pratiquer un sport différent chaque saison. Quand elle s’est rendue compte qu’elle n’aimait pas le karaté, elle a cherché un nouveau sport et est tombée sur une rencontre d’escrime à la télé; elle ne savait pas si elle aimait ce sport, mais elle a continué à le pratiquer pour éviter le karaté…Elle a appris à aimer les aspects des duels et le fait qu’elle pouvait vaincre les garçons de son groupe… Autres intérêts : Elle a obtenu une maîtrise ès arts en sciences politiques de l’Université Carleton en 2014…  Elle aime lire, regarder la télé et passer du temps au chalet… Elle est entraîneure dans les programmes parascolaires d’escrime et entraîneure personnelle en plus de travailler dans son entreprise de préparation physique… A développé l’intérêt de faire de la préparation physique sa carrière en réalisant combien cela l’avait aidé à faire face à des problèmes de ligaments rotuliens dans ses deux genoux qui l’ont affectés pendant huit ans… De tout et de rien : Sa devise préférée : « J’ai échoué encore et encore dans ma vie, et c’est pour cela que je réussis. » – Michael Jordan. On la surnomme « Smelleigh Lion ». Elle s’inspire de Sherraine Schalm qu’elle considère comme la meilleure escrimeuse de l’histoire au Canada et une personne formidable… Elle a tendance à porter les mêmes chandails en compétition, ce qui relève davantage de la superstition que ses autres rituels précédant une compétition… Elle désirait faire partie d’Équipe Canada depuis qu’elle a assisté à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA en 2003 aux États-Unis; elle n’a jamais gravi les échelons comme joueuse de soccer, mais elle a ressenti une fierté immense quand elle a reçu la veste de l’équipe nationale en escrime en 2009…