Paris 2024
Médailles d’Équipe Canada
Résumé des Jeux
Les Jeux de la XXXIII Olympiade
Équipe Canada a remporté 27 médailles aux Jeux olympiques de Paris 2024, le deuxième total le plus élevé dans l’histoire du pays à des Jeux olympiques d’été (seulement derrière les 44 médailles décrochées à Los Angeles 1984, quand ces Jeux ont fait l’objet du boycottage par l’Union soviétique et 13 autres nations). Les neuf médailles d’or remportées à Paris représentent aussi le deuxième total dans l’histoire du Canada, derrière les 10 raflées à Los Angeles 1984.
La composition d’Équipe Canada – Paris 2024
Pratiquement toutes les médailles remportées par Équipe Canada à Paris 2024 avaient un contexte historique d’une certaine importance.
Huit médailles ont été gagnées à la piscine, ce qui égalait le deuxième total du Canada en natation à l’occasion d’une même édition des Jeux olympiques. La moitié de ces médailles est allée à Summer McIntosh.
Après avoir gagné l’argent au 400 m libre féminin, ce qui était la première médaille que le Canada remportait à Paris 2024, cette prodigieuse athlète de 17 ans a mis la main sur trois médailles d’or, soit au 400 m quatre nages individuel, au 200 m papillon et au 200 m quatre nages individuel. Elle a établi des records olympiques dans ces deux dernières épreuves. McIntosh est devenue le premier athlète canadien de l’histoire à remporter trois médailles d’or au cours des mêmes Jeux olympiques. Elle a égalé le record canadien (établi par une autre nageuse canadienne, Penny Oleksiak, à Rio 2016) pour le plus grand nombre de médailles décrochées aux mêmes Jeux olympiques d’été.
Josh Liendo et Ilya Kharun ont raflé l’argent et le bronze, respectivement, au 100 m papillon masculin pour ainsi réalisé le premier doublé canadien sur un podium à des Jeux olympiques d’été depuis Montréal 1976. Aucun Canadien n’avait accédé à un podium olympique dans cette épreuve depuis Munich 1972. Cet exploit est survenue après la médaille de bronze que Kharun a obtenue au 200 m papillon masculin, qui s’avérait la première médaille olympique dans l’histoire du Canada à cette épreuve et faisait de lui le premier homme canadien à remporter une médaille olympique en natation depuis Londres 2012.
Kylie Masse a ajouté une médaille de bronze au 200 m dos féminin pour récolter sa cinquième médaille olympique en carrière. Elle est devenue le premier athlète canadien en natation à décrocher des médailles individuelles dans trois éditions des Jeux olympiques.
Cinq médailles ont été remportées par des Canadiens en athlétisme, dont trois d’or. Ethan Katzberg et Camryn Rogers sont tous les deux montés sur la première marche du podium quand ils se sont imposés dans les épreuves du lancer du marteau chez les hommes et les femmes, respectivement. Seule la Pologne avait auparavant réussi à balayer les honneurs des deux épreuves du lancer du marteau aux mêmes Jeux olympiques.
Katzberg a parti le bal en décrochant la première médaille d’or olympique du Canada en 120 ans dans une épreuve de lancer. Rogers est restée dans le ton en devenant la première championne olympique du Canada dans une épreuve féminine d’athlétisme depuis Amsterdam 1928 et la première médaillée olympique dans l’histoire du pays au lancer du marteau féminin.
Le quatuor composé d’Aaron Brown, Jerome Blake, Brendon Rodney et Andre De Grasse a filé vers une étonnante victoire au relais 4×100 m masculin. La dernière médaille d’or du Canada dans cette épreuve remontait à Atlanta 1996, mais c’était la troisième fois de suite que le pays décrochait une médaille olympique au relais masculin 4×100 m. Grâce à cette victoire, De Grasse a mérité la septième médaille olympique de sa carrière, faisant de lui l’athlète olympique canadien le plus décoré de l’histoire à égalité avec Penny Oleksiak.
Marco Arop a remporté l’argent au 800 m masculin, ratant la médaille d’or par un centième de seconde seulement. Il est devenu le quatrième homme le plus rapide de l’histoire sur cette distance alors qu’il a du même coup amélioré son propre record national par une remarquable marge de 1,65 seconde. Il s’agissait de la première médaille olympique du Canada en 60 ans dans cette épreuve.
Alysha Newman est devenue la première médaillée olympique dans l’histoire du Canada au saut à la perche féminin, réalisant un saut de 4,85 mètres pour ainsi établir un record canadien et obtenir la médaille de bronze. Elle a été le premier athlète canadien en 112 ans à remporter une médaille olympique au saut à la perche.
Katie Vincent est devenue la première championne olympique dans l’histoire du Canada dans une épreuve féminine de canoë ou de kayak quand elle a remporté l’or au C-1 200 m féminin avec le meilleur temps au monde. Cette médaille est venue s’ajouter à celle de bronze qu’elle a méritée avec Sloan MacKenzie au C-2 500 m féminin.
Christa Deguchi, qui était déjà la judoka canadienne ayant cumulé le plus de succès du côté féminin, est devenue le premier athlète du Canada à être couronné champion olympique de judo quand elle a obtenu l’or dans l’épreuve féminine des 57 kg.
À l’occasion des débuts du breaking aux Jeux olympiques, Philip Kim (alias Phil Wizard) est devenu le premier b-boy à être sacré champion olympique.
Melissa Humana-Paredes et Brandie Wilkerson ont remporté l’argent en route vers le meilleur résultat dans l’histoire du Canada aux Jeux olympiques en volleyball de plage. Elles ont aussi été le premier duo canadien à accéder à un podium olympique au volleyball de plage féminin.
Une médaille d’argent est aussi allée à l’équipe féminine de rugby à sept, ce qui représentait le meilleur résultat du Canada dans ce sport aux Jeux olympiques.
Maude Charron a relevé le formidable défi qui l’attendait quand elle a dû passer à une catégorie de poids inférieure à celle où elle avait remporté l’or à Tokyo 2020. Elle s’est emparée de l’argent dans l’épreuve féminine des 59 kg.
Pour les deuxièmes Jeux olympiques d’affilée, le Canada a accédé au podium dans l’épreuve féminine du huit de pointe en aviron, obtenant la médaille d’argent.
Eleanor Harvey a remporté la première médaille olympique dans l’histoire du Canada dans l’un des sports d’origine des Jeux olympiques : l’escrime. En restant décontractée, calme et sereine, elle a décroché le bronze au fleuret individuel féminin.
Félix Auger-Aliassime et Gabriela Dabrowski ont obtenu le bronze en double mixte pour ainsi remporter la deuxième médaille olympique dans l’histoire du Canada au tennis, la première en 24 ans. C’était la première fois que le Canada accédait au podium dans cette épreuve.
Rylan Wiens et Nathan Zsombor-Murray ont mérité le bronze pour ainsi rafler la première médaille olympique dans l’histoire du Canada dans l’épreuve masculine du 10 m synchro, et la première médaille olympique du pays dans une épreuve masculine de plongeon depuis Beijing 2008.
Wyatt Sanford a remporté le bronze dans l’épreuve des 63,5 kg chez les hommes pour obtenir la première médaille olympique du Canada en 28 ans à la boxe.
Skylar Park a mis la main sur le bronze dans l’épreuve féminine des 57 kg pour gagner la première médaille olympique du Canada depuis 2008 au taekwondo.
La veille de son 26e anniversaire de naissance, Sophiane Méthot s’est emparée du bronze au trampoline féminin.
La ville hôte des Jeux de Paris 2024
En 2024, la capitale française a accueilli les Jeux de la XXXIIIe Olympiade.
Il s’agissait des troisièmes Jeux olympiques à avoir lieu à Paris qui les avait auparavant organisés en 1900 et en 1924. Paris devient donc la deuxième ville, après Londres, à accueillir les Jeux olympiques à trois reprises.
C’est également les sixièmes Jeux olympiques à avoir lieu en France, qui vient au deuxième rang des pays ayant accueillit les jeux olympiques le plus grand nombre de fois, derrière les États‑Unis, hôte de huit éditions des Jeux. L’Hexagone a aussi tenu trois Jeux olympiques d’hiver, soit Chamonix 1924, Grenoble 1968 et Albertville 1992.
Les Jeux ont eu lieu 26 juillet au 11 août 2024.
Les Jeux olympiques de 2024 ont été octroyés à Paris lors de la 130e Session du CIO qui a eu lieu le 13 septembre 2017 à Lima, au Pérou. Paris était la seule candidate à la suite d’un accord avec Los Angeles, elle aussi en lice pour les Jeux de 2024, pour que la ville américaine accueille les Jeux de 2028. Douze ans plus tôt, Paris s’était fait damer le pion par Londres et ses quatre voix d’avance pour l’obtention des Jeux olympiques de 2012. Antérieurement, c’est au troisième rang qu’elle terminait lors du suffrage, derrière Beijing et Toronto, pour la tenue des Jeux olympiques de 2008.
Le pays hôte des Jeux de Paris 2024
Un des pays les plus modernes de la planète, la France agit comme un leader parmi les pays européens. Son influence mondiale se manifeste à travers son rôle de membre permanent du Conseil de sécurité de l’Organisation des Nations Unies, ainsi que sa position au sein de l’OTAN, du G‑7, du G‑20 et de l’Union européenne.
La quasi-totalité du territoire de la France (551 500 km2) se situe en Europe de l’Ouest, mais il inclut aussi cinq départements et régions d’outre-mer – la Guyane, la Guadeloupe, la Martinique, Mayotte et la Réunion –, officiellement intégrés depuis le début du 21e siècle. Paris est située dans le nord du pays.
Avec sa population de plus de 67 millions d’habitants (62 millions en Europe de l’Ouest), la France est le 21e pays du monde au rang des populations. À elle seule, Paris compte 10,843 millions d’habitants. Il s’agit de la ville la plus peuplée du pays par 9 millions d’écart sur la seconde. La France est une république de régime semi-présidentiel divisée en 13 régions métropolitaines auxquelles s’ajoutent les cinq départements et régions d’outre-mer. Le président est le chef de l’État, alors que le premier ministre est le chef du gouvernement.
Le français est la langue officielle du pays. L’hymne national, « La Marseillaise », a été adopté une première fois en 1795, puis rétabli en 1870. Il est devenu populaire en 1792 lorsque la garde nationale de Marseille l’entonne en marchant vers Paris pendant la Révolution française. Le drapeau français où l’on aperçoit trois bandes verticales de couleurs bleu, blanc et rouge est appelé « le Drapeau tricolore » et il a été créé en 1790.
Paris vit à l’heure centrale d’Europe, soit six heures plus tôt que l’heure normale de l’Est.
Médailles de Paris 2024
Paris 2024 a choisi le symbole absolu de Paris et de la France dans le monde entier, la tour Eiffel, comme point de référence pour la conception des médailles olympiques et paralympiques. Mais la Tour Eiffel n’est pas seulement l’inspiration du design, elle fait également partie intégrante des médailles puisque chacune comportera du fer d’origine de la Tour Eiffel. Les athlètes médaillés ont ainsi ramené un morceau de l’histoire française à la maison.
Le fer d’origine de la Tour Eiffel, taillé en hexagone pour représenter la France, figure au centre des médailles. Le revers des médailles présente la déesse grecque de la victoire, Niké, qui est une figure traditionnelle représentée sur les médailles olympiques depuis 1928.
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Mascotte de Paris 2024
Bien qu’un bon nombre des mascottes olympiques, ces dernières années, aient pris la forme d’animaux, la mascotte de Paris 2024 représente un idéal. Il s’agit de la Phryge olympique. La mascotte a été conçue de façon à ressembler à un chapeau phrygien, un symbole de liberté, qui apparaît sur les pièces de monnaie et les timbres français, dans l’art français et dans les mairies partout au pays. Marianne — la figure symbolique de la Révolution française — porte un bonnet phrygien et est l’une des principales inspirations pour l’emblème des Jeux. On décrit la Phryge olympique comme ayant « un esprit méthodique et un charme fou ».
Paris 2024
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Relais de la flamme olympique de Paris 2024
Avant chaque présentation des Jeux olympiques, la flamme olympique est allumée par les rayons du soleil au cours d’une cérémonie qui a lieu dans le sanctuaire d’Olympie. Cette cérémonie relie chacune des éditions des Jeux à ses racines olympiques de l’époque antique. À chacun des Jeux, la flamme se déplace de la Grèce jusqu’au pays hôte, où se déroule un relais de la flamme.
Dans le cas de Paris 2024, la flamme a été allumée le 16 avril 2024 et est partie ensuite de la Grèce afin de se rendre par bateau à Marseille, en France, conformément aux principes de durabilité établis par le comité d’organisation des Jeux de Paris.
Avant d’allumer la vasque olympique à l’occasion de la cérémonie d’ouverture à Paris, la flamme olympique ta traversé la France afin de répandre l’esprit olympique. La flamme est arrivée à Marseille le 8 mai 2024. De là, elle a entrepris un parcours de 68 jours à travers le pays, passant par 65 territoires français — y compris ceux situés outre-mer — portée par environ 10 000 relayeurs.
Flambeau de Paris 2024
Le design du flambeau de Paris 2024, conçu par le designer français Mathieu Lehanneur, est inspiré de trois marqueurs de Paris 2024 : l’Égalité, l’Eau et l’Apaisement. L’égalité entre les Jeux olympiques et paralympiques ainsi que la parité des genres des athlètes participants se reflètent dans le design parfaitement symétrique de la torche, tant dans l’axe horizontal que vertical. Les Jeux olympiques en tant que symbole de paix et d’unité s’expriment dans les courbes et les lignes arrondies du design. Les respect que porte Paris 2024 à l’eau (le flambeau a traversé la mer Méditerranée, ainsi que les océans Atlantique, Pacifique et Indien au cours du relais de la flamme, et la cérémonie d’ouverture a eu lieu sur la Seine) est inclus dans le design du flambeau par la façon dont il reflète la lumière comme la surface de l’eau. En accord avec les objectifs de durabilité de Paris 2024, les flambeaux ont été fabriqués à partir d’acier recyclé et renouvelable. De plus, seulement 2000 flambeaux ont été créés (un nombre environ cinq fois inférieur à celui des Jeux précédents).
Affiche de Paris 2024
Les affiches des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont été conçues par l’illustrateur français Ugo Gattoni. Les affiches fonctionnent de manière indépendante ou ensemble en diptyque. Tous les principaux repères de Paris 2024 sont représentés avec un niveau de détail incroyable – il y a environ 40 000 personnages dans les œuvres, et la création des affiches a nécessité plus de 2 000 heures de travail !
Sites de compétitions
Quelques-uns des points d’intérêt les plus populaires de la ville ont servi de sites de compétition pour les Jeux olympiques de 2024. Le parc du Champ-de-Mars a été la scène du volleyball de plage, alors que la tour Eiffel et la Seine ont accueilli les épreuves du marathon en eau libre, du triathlon et du marathon. Les sports équestres et le pentathlon moderne se sont tenus au Château de Versailles, et le cyclisme sur route a traversé les Champs Élysées. Les épreuves d’escrime et de taekwondo ont pour leur part été disputées au Grand Palais, et Roland-Garros a accueilli le tennis et la boxe.
Sites de compétition de Paris 2024 : À Paris
Sites de compétition de Paris 2024 : En Île-de-France
Sites de compétition de Paris 2024 : Ailleurs en France
Médaillés canadiens
Épreuve | Athlète | Rang | Sport |
---|---|---|---|
57 kg - Femmes | Christa Deguchi | Or | Judo |
Style libre 400 m - Femmes | Summer McIntosh | Argent | Natation |
Fleuret individuel - Femmes | Eleanor Harvey | Bronze | Escrime |
10 m synchro - Hommes | Rylan Wiens, Nathan Zsombor-Murray | Bronze | Plongeon |
400 m quatre nages individuel - Femmes | Summer McIntosh | Or | Natation |
Femmes | Alysha Corrigan, Asia Hogan-Rochester, Carissa Norsten, Caroline Crossley, Charity Williams, Chloe Daniels, Fancy Bermudez, Florence Symonds, Keyara Wardley, Krissy Scurfield, Olivia Apps, Piper Logan, Shalaya Valenzuela, Taylor Perry | Argent | Rugby |
200 m papillon - Hommes | Ilya Kharun | Bronze | Natation |
200 m papillon - Femmes | Summer McIntosh | Or | Natation |
Individuel - Femmes | Sophiane Méthot | Bronze | Gymnastique - Trampoline |
Double mixte | Gabriela Dabrowski, Félix Auger-Aliassime | Bronze | Tennis |
200 m dos - Femmes | Kylie Masse | Bronze | Natation |
Huit de pointe - Femmes | Jessica Sevick, Caileigh Filmer, Maya Meschkuleit, Kasia Gruchalla-Wesierski, Avalon Wasteneys, Sydney Payne, Kristina Walker, Abby Dent, Kristen Kit | Argent | Aviron |
100 m papillon - Hommes | Josh Liendo | Argent | Natation |
100 m papillon - Hommes | Ilya Kharun | Bronze | Natation |
200 m quatre nages individuel - femmes | Summer McIntosh | Or | Natation |
63.5kg masculin | Wyatt Sanford | Bronze | Boxe |
Lancer du marteau - Hommes | Ethan Katzberg | Or | Athlétisme |
Lancer du marteau - Femmes | Camryn Rogers | Or | Athlétisme |
Saut à la perche - Femmes | Alysha Newman | Bronze | Athlétisme |
59 kg - Femmes | Maude Charron | Argent | Haltérophilie |
57 kg - Femmes | Skylar Park | Bronze | Taekwondo |
C-2 500 m - Femmes | Katie Vincent, Sloan MacKenzie | Bronze | Canoë-kayak - Vitesse |
4×100 m - Hommes | Aaron Brown, Andre De Grasse, Brendon Rodney, Jerome Blake | Or | Athlétisme |
Femmes | Brandie Wilkerson, Melissa Humana-Paredes | Argent | Volleyball de plage |
C-1 200 m - Femmes | Katie Vincent | Or | Canoë-kayak - vitesse |
800 m - Hommes | Marco Arop | Argent | Athlétisme |
B-Boys | Phil Wizard | Or | Breaking |
Équipes
Athlétisme
- Aaron Brown
- Adam Keenan
- Aiyanna Stiverne
- Alysha Newman
- Andre De Grasse
- Anicka Newell
- Audrey Leduc
- Ben Flanagan
- Brendon Rodney
- Briana Scott
- Cameron Levins
- Camryn Rogers
- Ceili McCabe
- Charles Philibert-Thiboutot
- Christopher Morales-Williams
- Craig Thorne
- Crystal Emmanuel-Ahye
- Damian Warner
- Duan Asemota
- Eliezer Adjibi
- Ethan Katzberg
- Evan Dunfee
- Jacqueline Madogo
- Jasneet Nijjar
- Jazz Shukla
- Jean-Simon Desgagnés
- Jerome Blake
- Kate Current
- Kieran Lumb
- Kyra Constantine
- Lauren Gale
- Lucia Stafford
- Madeline Price
- Malachi Murray
- Malindi Elmore
- Marco Arop
- Mariam Abdul-Rashid
- Marie-Éloïse Leclair
- Michelle Harrison
- Mohammed Ahmed
- Olivia Lundman
- Regan Yee
- Rory Linkletter
- Rowan Hamilton
- Sade McCreath
- Sarah Mitton
- Savannah Sutherland
- Simone Plourde
- Thomas Fafard
- Zoe Sherar
Natation
- Alex Axon
- Apollo Hess
- Blake Tierney
- Brooklyn Douthwright
- Ella Jansen
- Emma Finlin
- Emma O’Croinin
- Finlay Knox
- Ilya Kharun
- Ingrid Wilm
- Javier Acevedo
- Jeremy Bagshaw
- Josh Liendo
- Julie Brousseau
- Kelsey Wog
- Kylie Masse
- Lorne Wigginton
- Margaret (Maggie) Mac Neil
- Mary-Sophie Harvey
- Patrick Hussey
- Penny Oleksiak
- Rebecca Smith
- Regan Rathwell
- Sophie Angus
- Summer McIntosh
- Sydney Pickrem
- Taylor Ruck
- Tristan Jankovics
- Yuri Kisil