Le meilleur de 2022 : Les nombreux athlètes canadiens qui ont gagné des médailles, écrit l’histoire et battu des records

Que ce soit aux Jeux olympiques ou lors de championnats du monde qui ont eu lieu en 2022, les athlètes d’Équipe Canada ont multiplié les performances éclatantes cette année.

C’est pourquoi nous voulons en mentionner le plus grand nombre possible.

Voyez tous les meilleurs moments de 2022 d’Équipe Canada

Bien que plusieurs incroyables performances ont été mentionnées ces derniers jours dans le cadre de notre série de textes « Le meilleur de 2022 », en voici quelques autres que nous ne voulions pas passer sous silence avant de fêter l’arrivée de la nouvelle année :

Un pan d’histoire en saut à ski

Il a fallu attendre près d’un siècle, mais à Beijing 2022, le Canada a enfin remporté sa toute première médaille olympique en saut à ski. Le quatuor composé du quadruple athlète olympique Mackenzie Boyd-Clowes et de trois athlètes qui en étaient à leurs premiers Jeux, soit Alexandria Loutitt, Matthew Soukup et Abigail Strate, y est allé de cette grande percée quand ils ont remporté la médaille de bronze à l’occasion de la première présentation de l’épreuve par équipes mixtes aux Jeux olympiques.

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« J’essaie encore de m’habituer à l’idée. Tout ça me semble irréel! »

On peut pardonner Loutitt d’être aussi incrédule puisque personne n’aurait pu prédire que le Canada allait aboutir sur un podium en saut à ski. Pour se livrer à leur passion, les membres de l’équipe sont installés en Slovénie parce qu’il n’y a pas d’installations de saut à ski adéquates ici au pays. Ils espèrent que la façon dont ils ont surmonté l’adversité inspirera d’autres personnes à pratiquer leur sport et aura une influence positive à long terme.

Strate est aussi sur le point de devenir une étoile dans les épreuves individuelles. À l’occasion de la première Coupe du monde sur neige de la saison 2022-2023, elle a raté une médaille de peu en terminant quatrième, ce qui représentait le meilleur résultat obtenu par un athlète canadien en saut à ski au cours des sept dernières années.

Double conquête de la médaille de bronze olympique en bobsleigh

À l’occasion de la dernière journée des Jeux de Beijing 2022, Justin Kripps, Ben Coakwell, Ryan Sommer et Cam Stones ont eu droit à un dénouement digne d’un conte de fées. Après avoir passé quatre ans ensemble, ils ont remporté la médaille de bronze au bob à quatre. C’est très rare de voir un équipage rester intact pendant une aussi longue période, mais Coakwell a affirmé qu’il ressentait dans ses tripes qu’ils avaient du potentiel.

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Bien qu’il s’agissait d’un effort de l’équipe entière, la pression repose toujours un peu plus sur les épaules du pilote. Kripps a dirigé son bobsleigh comme il devait le faire pour empêcher un balayage du podium par les Allemands. Ce faisant, il est devenu le premier pilote canadien à remporter des médailles olympiques dans les épreuves de bob à deux et à quatre, lui qui avait par ailleurs décroché l’or au bob à deux à PyeongChang 2018.

« Cette équipe travaille et se prépare depuis quatre ans… que tout cela ait culminé vers une médaille olympique, c’est tout simplement formidable », a déclaré Kripps qui, plus tard dans l’année, allait annoncer sa retraite la même journée que Sommer et Stones.

Plus tôt au cours des Jeux, Christine de Bruin a remporté la médaille de bronze à l’occasion de la première présentation dans l’histoire de l’épreuve olympique de monobob féminin

La troisième fois est la bonne pour Équipe Einarson

Pour la première fois depuis 2018, le Canada était de retour sur le podium au Championnat du monde féminin de curling. Après avoir remporté leur troisième titre national d’affilée au Tournoi des cœurs, les membres d’Équipe Einarson (la capitaine Kerri Einarson, la troisième Val Sweeting, la deuxième Shannon Birchard, la première Briane Meilleur et la cinquième Krysten Karwacki) ont remporté la médaille de bronze devant leurs propres partisans à Prince George, en Colombie-Britannique.

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Garder le meilleur pour la fin 

Vanessa James et Eric Radford n’ont concouru ensemble qu’une seule saison, mais ils ont réussi à la rendre mémorable. Aux Championnats du monde de patinage artistique de l’ISU 2022 à Montpellier, en France, ils ont abouti sur le podium de l’épreuve en couple. Cinquièmes après le programme court, ils ont réalisé leur meilleur programme libre de la saison pour gagner du terrain au classement et accéder à la troisième place, ce qui leur a valu la médaille de bronze. Après avoir pris un peu de temps pour célébrer et réfléchir, ils ont annoncé leur retraite en juillet.

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Trois médailles d’affilée au Championnat du monde de hockey masculin

Il ne s’agissait pas de l’or comme tout le monde l’espèrait, mais le Canada a tout donné au Championnat du monde de hockey de l’IIHF en Finlande, pour décrocher la médaille d’argent. Les Canadiens ont bataillé ferme pour atteindre la finale, où ils se sont butés à une équipe finlandaise qui pouvait non seulement compter sur l’appui de ses propres partisans, mais aussi sur plusieurs joueurs qui avaient fait partie de la formation qui avait remporté la première médaille d’or olympique au hockey dans l’histoire du pays en février. Le fait demeure que les joueurs canadiens ont forcé la tenue d’une prolongation et sont revenus au pays la tête haute. 

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L’or dans le ring

Tammara Thibeault a finalement mis la main sur l’or. Après avoir obtenu le bronze à l’occasion de l’édition précédente des Championnats du monde de boxe féminine IBA, en 2019, Thibeault a été dominante en route vers la finale de l’épreuve des femmes chez les 75 kg à Istanbul et elle a décroché le titre de championne du monde. Plus tard au cours de l’été, elle allait aussi remporter l’or aux Jeux du Commonwealth.

À LIRE : Thibeault remporte l’or, Cavanagh gagne l’argent aux Mondiaux de boxe féminine

Thibeault n’a pas été la seule à accéder au podium au niveau mondial. Chez les 66 kg, Charlie Cavanagh s’est emparée de l’argent à sa première participation aux Championnats du monde. Sa seule défaite est survenue aux mains de la championne du monde et championne olympique en titre qui, en Turquie, boxait devant les siens.

L’argent sur la plage

À leur quatrième tournoi ensemble seulement, Brandie Wilkerson et Sophie Bukjovec ont décroché la médaille d’argent aux Championnats du monde de volleyball sur plage de la FIVB à Rome. Bien qu’il s’agissait là d’un départ remarquable, le partenariat n’a pas duré longtemps. En octobre, on a annoncé que Willkerson allait faire équipe avec Melissa Humana-Paredes tandis que Bukovic allait poursuivre sa carrière aux côtés de Sarah Pavan dans le cadre d’un important échange de partenaires au sein des équipes canadiennes de haut niveau en préparation pour les Jeux de Paris 2024.

Henderson ajoute deux autres titre à sa collection

Brooke Henderson continue d’écrire l’histoire. En raflant deux autres titres du circuit de la LPGA en 2022, elle s’est retrouvée avec un total de 12 en carrière, bonifiant d’autant le record qu’elle détenait déjà pour le plus grand nombre de victoires dans les rangs professionnels par un athlète canadien au golf, homme ou femme. Au mois de juin, elle a remporté la Classique ShopRite de la LPGA en prolongation. Sa plus grande réalisation est toutefois survenue au Championnat Évian en juillet, quand elle est devenue le premier athlète canadien, tous genres confondus, à remporter plus d’un tournoi majeur de golf.

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Tout cela est survenu au cours d’une saison où elle a fait preuve d’une remarquable constance; elle a terminé 10 fois parmi les 10 meilleures alors qu’elle affrontait la crème du circuit semaine après semaine.

Voici la prochaine génération du plongeon canadien

La grande question qu’on se posait dans le domaine du plongeon canadien cette année, c’était de savoir qui allait assurer la relève après les départs de Jennifer Abel et Meaghan Benfeito, maintenant à la retraite. La réponse n’a pas tardé.

Mia Vallée avec sa médaille d'or
Mia Vallée avec sa médaille d’or remportée à l’épreuve du tremplin de 1 m aux Jeux du Commonwealth 2022 à Birmingham, en Angleterre. (Diving Canada/Antoine Saito)

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À sa première présence aux Championnats du monde de la FINA cet été, Mia Vallée, 21 ans, a remporté l’argent au tremplin de 3 m et le bronze au tremplin de 1 m. Elle a aussi fait équipe avec Margo Erlam, 20 ans, et pris la cinquième place au 3 m synchro. Vallée a consolidé son statut de plongeuse vedette le mois suivant aux Jeux du Commonwealth, où elle a raflé l’or au 1 m, le bronze au 3 m et le bronze au 3 m synchro avec Erlam.

À LIRE : Vallée plonge vers l’or aux Jeux du Commonwealth

On a aussi assisté cette année à la résurgence de l’équipe canadienne masculine de plongeon. Âgés de 20 et 19 ans, respectivement, Rylan Wiens et Nathan Zsombor-Murray ont décroché le bronze pour ainsi donner au Canada la toute première médaille de son histoire à des Championnats du monde à l’épreuve masculine du 10 m synchro. Ils ont commencé à plonger ensemble seulement quelques semaines avant cette compétition. Ils ont ensuite récidivé en remportant la médaille d’argent aux Jeux du Commonwealth, où Wiens a aussi mis la main sur la médaille d’argent de l’épreuve individuelle de la plateforme de 10 m.

À LIRE : Médaille de bronze pour Wiens et Zsombor-Murray au 10 m synchro aux Championnats du monde de la FINA

Hugo Houle gagne pour son frère

Voir Hugo Houle gagner la 16e étape du Tour de France était déjà un moment fort en émotions ! Cette victoire faisait de lui le deuxième athlète masculin canadien seulement à remporter une étape du plus prestigieux des Grands Tours cyclistes. Comme si ce n’était pas assez, au moment de franchir les quelques derniers kilomètres alors qu’il profitait d’une forte avance, il a commencé à se laisser gagner par les émotions, qui ont fini par déborder quand il a franchi la ligne d’arrivée.

À LIRE : Houle devient le deuxième Canadien de l’histoire à gagner une étape du Tour de France

Pendant une décennie, Houle a rêvé de remporter sa première course sur route internationale en mémoire de son frère cadet Pierrik, qui avait été tué par un automobiliste ivre en faisant de la course à pied en 2012. Seulement la plus stoïque des personnes aurait pu retenir ses larmes en regardant Houle se faire enlacer par ses coéquipiers — dont le Canadien Michael Woods – et dédier sa victoire « irréelle » à Pierrik.

Pagayer jusqu’au podium

Les canoéistes canadiens ont su tirer profit de l’occasion qu’ils avaient de participer aux Championnats du monde de canoë de vitesse de l’ICF dans leur propre bassin à Dartmouth, en Nouvelle-Écosse. Six médailles ont été remportées par les embarcations canadiennes, quoique dans des épreuves qui ne font pas partie du programme olympique.

À LIRE : Trois médailles pour Vincent aux Championnats du monde de canoë de vitesse

Les femmes ont donné le ton alors que Katie Vincent a remporté l’or des épreuves du C-1 5000 m, C-4 500 m et C-2 500 m mixte. Sophia Jensen, qui était aussi dans l’embarcation du C-4 500 m, a ajouté une médaille d’argent au C-1 500 m. Dans les courses de kayak, Andréanne Langlois et Toshka Hrebacka ont obtenu le bronze au K-2 200 m. Le duo du C-2 1000 m masculin composé de Craig Spence et Bret Himmelman a par ailleurs raflé le bronze.

Un (nouveau) huit de pointe remarquable

Alors que seulement quatre membres de l’équipage qui a remporté la médaille d’or olympique étaient de retour, le Canada a mis la main sur le bronze du huit de pointe féminin aux Championnats du monde d’aviron.

« Nous avons foncé et nous voulions disputer une course à l’issue de laquelle nous n’aurions aucun regret, qui nous permettrait d’être fières de chaque coup de rame, et je pense que nous y sommes arrivées », a déclaré Sydney Payne.

À LIRE : Le huit de pointe féminin sur le podium aux Championnats du monde d’aviron

Médailles en lutte

Le Canada est revenu des Championnats du monde de lutte avec deux médailles de bronze. Ancienne championne du monde chez les 59 kg, Linda Morais a réussi son passage chez les 68 kg en prévision des Jeux de Paris 2024. Karla Godinez Gonzalez a remporté l’autre médaille canadienne chez les 55 kg, une épreuve qui ne fait pas partie du programme olympique. 

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Le magicien du breakdance

À deux ans des débuts du breakdance aux Jeux olympiques, le Canada peut s’enorgueillir du fait d’avoir le champion du monde des « B-boy » . Philip Kim (aussi connu sous le nom de Phil Wizard) a remporté les Championnats du monde de breakdance de la WDSF une année après avoir mis la main sur l’argent. Nous avons hâte d’assister aux nombreux duels que livrera encore le B-boy.

À LIRE : Phil Wizard obtient le titre mondial en breakdance

Des médailles sur le tatami

Ça n’a pas été tellement surprenant de voir Catherine Beauchemin-Pinard et Jessica Klimkait revenir toutes deux des Championnats du monde de judo une médaille au cou. Après tout, on parle ici de médaillées olympiques. Mais si l’argent décroché par Beauchemin-Pinard chez les 63 kg et le bronze de Klimkait chez les 57 kg étaient à la mesure des attentes, l’argent qu’a remporté Kyle Reyes dans la catégorie masculine des 100 km était une belle une surprise.

À LIRE : Reyes, Beauchemin-Pinard et Klimkait accèdent au podium aux Championnats du monde de judo

On n’avait pas vu un judoka canadien rafler une médaille aux Championnats du monde dans sa catégorie de poids depuis 1999. Classé au-delà des 30 meilleurs au monde au moment d’entreprendre la compétition, Reyes a signé quelques victoires surprises et profité d’autres résultats inattendus pour enregistrer le meilleur classement de sa carrière.

Le droit de porter le maillot arc-en-ciel 

Les débuts de Dylan Bibic à des Championnats du monde passeront certainement à l’histoire. Le cycliste sur piste de 19 ans est devenu le tout premier Canadien à remporter le titre mondial dans une course de scratch masculine. Il a aussi été le premier Canadien en près de quatre décennies à remporter un titre de champion du monde dans une épreuve de cyclisme sur piste chez les hommes. Sa récompense? Le droit de proter le convoité maillot arc-en-ciel qui revient au champion du monde en titre pendant une année complète.

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Une nouvelle catégorie de poids n’est pas un problème pour Charron

Maude Charron est peut-être une championne olympique, mais d’une certaine façon, elle recommençait en bas de l’échelle en 2022. La catégorie de poids dans laquelle elle s’est imposée à Tokyo 2020 a été retirée du programme olympique en vue des Jeux de Paris 2024. Elle a donc pris la décision de compétitionner chez les 59 kg. À sa première compétition internationale dans cette nouvelle catégorie de poids, Charron a gagné le bronze aux Championnats du monde de l’IWF 2022.

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