Canoë-kayak – Vitesse
Médailles d’Équipe Canada
Résumé du sport
Canoë-kayak de vitesse à Paris 2024
Site : Stade nautique de Vaires-sur-Marne
Dates des compétitions : 6 au 10 août (Jours 11 à 15)
Épreuves :10 (5 masculines, 5 féminines)
Le programme olympique de canoë-kayak de vitesse a atteint la parité hommes-femmes à Tokyo 2020 avec l’ajout d’épreuves féminines au canoë. Les hommes et les femmes participent maintenant chacun à trois épreuves de kayak et à deux épreuves de canoë.
Les épreuves de kayak comprennent le K-1 1000 mètres, le K-2 500 mètres et le K-4 500 mètres chez les hommes, puis le K-1 200 mètres, K-1 500 mètres, le K-2 500 mètres et le K-4 500 mètres chez les femmes. Les épreuves de canoë sont le C-1 1000 mètres et le C-2 500 mètres chez les hommes ainsi que le C-1 200 mètres et le C-2 500 mètres chez les femmes.
Toutes les épreuves sont désignées par une lettre et des chiffres. Ils indiquent le type d’embarcation (C pour canoë ou K pour kayak), le nombre de pagayeurs par embarcation (1, 2 ou 4) et la distance à parcourir (200 m, 500 m ou 1000 m). Toutes les épreuves sont disputées sur huit couloirs.
Chacune des épreuves commence avec des vagues préliminaires qui permettent aux embarcations de se qualifier directement pour les demi-finales. Toutefois, personne n’est éliminé puisque les autres embarcations auront droit à une deuxième possibilité de se qualifier par l’entremise des quarts de finale. Les quatre premières embarcations dans chacune des deux vagues de demi-finale se qualifient pour la finale A, qui permet de classer les huit premières places. Les autres embarcations participent à la finale B, qui met à l’enjeu les rangs 9 à 16. Dans les épreuves où il y a 10 inscriptions ou moins, il n’y a pas de quarts de finale. Les embarcations peuvent passer directement des vagues préliminaires à la finale et il y a une seule demi-finale, qui sert de course de la deuxième chance.
Dans les épreuves de canoë, les athlètes doivent être en position agenouillée et utilisent une rame simple pour propulser et diriger le bateau sur l’eau. Dans les épreuves de kayak, les athlètes utilisent une rame double en position assise dans le bateau qu’ils dirigent grande à un petit gouvernail.
Le Canada en canoë-kayak de vitesse aux Jeux olympiques (avant LA 2028)
Les pagayeurs canadiens montent sur le podium depuis les débuts olympiques du sport à Berlin 1936, où Frank Amyot récolte l’or au C-1 1000 m et Frank Saker et Harvery Charters, l’argent au C-2 10 000 m, en plus du bronze au C-2 1000 m. Deux autres médailles sont gagnées à Londres 1948 et une à Helsinki 1952. Puis il faut attendre 24 ans avant qu’un pagayeur canadien ne se hisse sur le podium. Il s’agit de John Wood et de sa médaille d’argent au C-1 500 m, obtenue en eaux canadiennes, aux Jeux de Montréal 1976.
La plus grande récolte de médailles du Canada se fait à Los Angeles 1984. Six médailles y sont gagnées, dont deux d’or, par Larry Cain au C-1 500 m et Alwyn Morris et Hugh Fisher au K-2 1000 m. Cain ajoute à ses gains l’argent du C-1 1000 m, Morris et Fisher le bronze du K-2 500 m. C’est aussi à Los Angeles 1984 que les premières Canadiennes gagnent des médailles, soit l’argent du K-2 500 m et le bronze du K-4 500 m, 36 ans après que les épreuves féminines de kayak aient fait une première apparition au programme olympique.
Caroline Brunet reprend le flambeau de l’équipe féminine canadienne quand elle gagne trois médailles d’affilée du K-1 500 m, à Atlanta 1996, Sydney 2000 et c’est à Athènes 2004 qu’Adam van Koeverden gagne la première et la deuxième de ses quatre médailles olympiques : l’or du K-1 500 m et le bronze du K-1 1000 m. Il obtient les deux autres, d’argent celles-ci, à Beijing 2008 et à Londres 2012.
C’est aussi à Londres 2012 que Mark Oldershaw gagne le bronze du C-1 1000 m, la troisième médaille en quatre Jeux à être remportée par le Canada dans cette épreuve (après Steve Giles à Sydney 2000 et Thomas Hall à Beijing 2008). C’est aussi la première médaille pour la famille Oldershaw, dont Mark est le cinquième membre, sur trois générations, à prendre part aux Jeux. Mark de Jonge avait obtenu le bronze à la première apparition du K-1 200 m aux Jeux olympiques.
Les pagayeurs canadiens ont fait leur marque à Tokyo 2020, où Laurence Vincent Lapointe et Katie Vincent ont été parmi les premières femmes à remporter des médailles olympiques dans des épreuves de canoë. Vincent Lapointe a décroché l’argent au C-1 200 m et a ensuite obtenu le bronze en équipe avec Vincent dans le C-2 500 m.
Vincent a ajouté à sa récolte de médailles à Paris 2024, remportant l’or à l’épreuve féminine du C-1 200 m et le bronze encore une fois au C-2 500 m, cette fois aux côtés de Sloan MacKenzie. Vincent est la première Canadienne à remporter une médaille d’or olympique dans une épreuve féminine de canoë ou de kayak.
Vincent added to her medal count at Paris 2024, taking gold in the C-1 200m and bronze once again in the C-2 500m, this time alongside Sloan MacKenzie. Vincent is Canada’s first Olympic gold medallist in any women’s canoe or kayak event.
Histoire olympique du canoë-kayak de vitesse
Après avoir été un sport de démonstration à Paris 1924, le canoë-kayak de vitesse a été ajouté au programme officiel des Jeux olympiques à Berlin 1936 alors qu’il y a eu des épreuves pour les hommes seulement. Les femmes ont pu concourir à compter des Jeux de Londres 1948, mais seulement dans les épreuves de kayak. C’est seulement 73 ans plus tard que les épreuves féminines de canoë ont eu lieu pour la première fois à Tokyo 2020.
Le programme des épreuves a été modifié plusieurs fois au fil des ans alors qu’il y a eu plusieurs combinaisons d’embarcations en solo, à deux et à quatre dans le cadre de courses de 200 m, 500 m et 1000 m. Durant quatre éditions des Jeux, de 1936 à 1956, il y a eu des courses de plus de 10 000 m.
Médaillés canadiens
Épreuve | Athlète | Rang | Jeux |
---|---|---|---|
C-1 1 000 m - hommes | Frank Amyot | Or | 1936 Berlin |
C-1 500 m - hommes | Larry Cain | Or | 1984 Los Angeles |
K-2 1 000 m - hommes | Alwyn Morris, Hugh Fisher | Or | 1984 Los Angeles |
K-1 500 m - hommes | Adam van Koeverden | Or | 2004 Athènes |
C-2 10 000 m - hommes | Frank Saker, Harvey Charters | Argent | 1936 Berlin |
C-1 1 000 m - hommes | Douglas Bennett | Argent | 1948 Londres |
C-2 10 000 m - hommes | Donald Hawgood, Kenneth Lane | Argent | 1952 Helsinki |
C-1 500 m - hommes | John Wood | Argent | 1976 Montréal |
C-1 1 000 m - hommes | Larry Cain | Argent | 1984 Los Angeles |
K-2 500 m - femmes | Alexandra Barré, Sue Holloway | Argent | 1984 Los Angeles |
K-1 500 m - femmes | Caroline Brunet | Argent | 1996 Atlanta |
K-1 500 m - femmes | Caroline Brunet | Argent | 2000 Sydney |
K-1 500 m - hommes | Adam van Koeverden | Argent | 2008 Beijing |
K-1 1 000 m - hommes | Adam van Koeverden | Argent | 2012 Londres |
C-2 1 000 m - hommes | Frank Saker, Harvey Charters | Bronze | 1936 Berlin |
C-1 10 000 m - hommes | Norman Lane | Bronze | 1948 Londres |
K-2 500 m - hommes | Alwyn Morris, Hugh Fisher | Bronze | 1984 Los Angeles |
K-4 500 m - femmes | Alexandra Barré, Barbara Olmsted, Lucie Guay, Sue Holloway | Bronze | 1984 Los Angeles |
C-1 1 000 m - hommes | Steve Giles | Bronze | 2000 Sydney |
K-1 1 000 m - hommes | Adam van Koeverden | Bronze | 2004 Athènes |
K-1 500 m - femmes | Caroline Brunet | Bronze | 2004 Athènes |
C-1 1 000 m - hommes | Thomas Hall | Bronze | 2008 Beijing |
C-1 1 000 m - hommes | Mark Oldershaw | Bronze | 2012 Londres |
K-1 200 m - hommes | Mark de Jonge | Bronze | 2012 Londres |
C-1 200 m - femmes | Laurence Vincent Lapointe | Argent | 2020 Tokyo |
C-2 500 m - femmes | Laurence Vincent Lapointe, Katie Vincent | Bronze | 2020 Tokyo |
C-2 500 m - femmes | Katie Vincent, Sloan Mackenzie | Bronze | 2024 Paris |
C-1 200 m - femmes | Katie Vincent | Or | 2024 Paris |