Sports aquatiques – Plongeon

Résumé du sport

Plongeon à Paris 2024

Site : Centre aquatiques

Dates de compétition : 17, 29 et 31 juillet, 2 août et 5 au 10 août (Jours 1, 3, 5, 7, 10 à 15)

Épreuves : 8 (4 masculines, 4 féminines)

Le programme olympique comprend des épreuves individuelles et synchronisées au tremplin de 3 m et à la plateforme de 10 m.

Les épreuves individuelles au tremplin de 3 m et à la plateforme de 10 m comportent trois rondes (préliminaire, demi-finale et finale). Les 18 premiers athlètes à l’issue de la ronde préliminaire se qualifient pour les demi-finales, où les 12 premiers passeront ensuite en finale. Les notes sont effacées au début de chaque ronde.

Dans les épreuves synchronisées (3 m et 10 m), les plongeurs disputent une seule ronde finale, aux Jeux olympiques.

Dans toutes les épreuves, les hommes effectuent six plongeons tandis que les femmes en font cinq.

Les plongeurs doivent exécuter des plongeons des six catégories suivantes :

1. Plongeons avant
2. Plongeons arrière
3. Plongeons renversés
4. Plongeons retournés
5. Plongeons contenant des vrilles
6. Plongeons en équilibre (utilisés seulement à la plateforme)

Un plongeur peut prendre quatre positions dans les airs :

1. Tendue
2. Carpée
3. Groupée
4. Libre

Un coefficient de difficulté est attribué à chaque plongeon en fonction de la catégorie, de la position en vol, du nombre de saut périlleux et de vrilles. Ce coefficient est ensuite multiplié par la note décernée par les juges, qui évaluent la technique et l’exécution (position/approche au départ, départ, envol, entrée), ainsi que la similitude de la hauteur et la coordination des mouvements dans les épreuves synchronisées. 

Une note de 1 à 10 est attribuée pour chaque plongeon, par demi-point ou point complet. Les épreuves individuelles se déroulent devant un panel de sept juges. À chaque plongeon, les deux notes les plus élevées et les deux notes les moins élevées sont écartées, puis les trois notes qui restent sont additionnées et multipliées par le coefficient de difficulté. 

Les épreuves synchronisées se déroulent devant un panel de 11 juges. Cinq d’entre eux évaluent la synchronisation du plongeon tandis que trois regardent le niveau d’exécution d’un des plongeurs et les trois autres regardent le niveau d’exécution de l’autre plongeur. La note la plus élevée et la moins élevée de l’exécution pour chaque plongeur sont écartées, de même que la note la plus élevée et la moins élevée pour la synchronisation.

Le Canada en plongeon aux Jeux olympiques (avant LA 2028)

Le premier athlète canadien à monter sur un podium olympique en plongeon, tous genres confondus, est Irene MacDonald, médaillée d’argent au tremplin de 3 m à Melbourne 1956. Vingt-huit ans plus tard, Sylvie Bernier entre à son tour dans l’histoire en devenant la première plongeuse canadienne à remporter une médaille d’or au 3 m, à Los Angeles 1984. Annie Pelletier enchaînera avec une médaille de bronze au 3 m à Atlanta 1996.

C’est au 21e siècle que les plongeurs canadiens ont connu le plus de succès aux Jeux, coïncidant avec les débuts olympiques des épreuves synchronisées à Sydney 2000. C’est à ces Jeux qu’Anne Montminy remporte le bronze au 10 m et l’argent au 10 m synchro avec Émilie Heymans.

Pour cette dernière, il s’agissait des premiers Jeux sur un total de quatre au cours desquels elle montera sur le podium, une séquence inédite pour un athlète canadien ainsi que pour n’importe quelle plongeuse au monde. Cette série de podiums olympiques inclut le bronze au 10 m synchro avec Blythe Hartley à Athènes 2004, la médaille d’argent au 10 m individuel à Beijing 2008 et le bronze au 3 m synchro avec Jennifer Abel à Londres 2012.

Meaghan Benfeito et Roseline Filion prendront l’autre médaille de bronze synchro de ces Jeux à la plateforme de 10 m. Quatre ans plus tard, à Rio 2016, Benfeito et Filion étaient à nouveau réunies pour décrocher une deuxième médaille de bronzeconsécutive à l’épreuve synchro à la plateforme. Benfeito a remporté une deuxième médaille de bronze dans l’épreuve individuelle à la plateforme. À Tokyo 2020, Abel a remporté sa deuxième médaille olympique en carrière quand elle a fait équipe avec Mélissa Citrini-Beaulieu et décroché l’argent au 3 m synchro féminin.  

Dans les épreuves masculines, Alexandre Despatie a gagné deux médailles d’argent consécutives au tremplin de 3 m, soit à Athènes 2004 et à Beijing 2008. À Paris 2024, Rylan Wiens et Nathan Zsombor-Murray ont gagné une médaille de bronze au 10 m synchronisé.

Histoire olympique du plongeon

Le plongeon a été intégré au programme olympique pour la première fois aux Jeux de St. Louis en 1904, où l’épreuve du tremplin chez les hommes a été disputée. Quatre ans plus tard à Londres 1908, une épreuve à la plateforme chez les hommes a été ajoutée.

Les femmes ont participé à une compétition de plongeon pour la première fois à Stockholm 1912 dans le cadre d’une épreuve de haut vol composée de deux plongeons obligatoires effectués sur des tours de deux hauteurs différentes. À Anvers 1920, l’épreuve féminine du tremplin a été ajoutée. Les épreuves de haut vol ont été abandonnées à Amsterdam 1928 et c’est à ce moment-là que le format actuel du programme des épreuves individuelles a été adopté. 

La modification suivante au programme olympique a été apportée à Sydney 2000, quand les épreuves synchronisées ont été ajoutées.