Cyclisme sur piste

Résumé du sport

Cyclisme sur piste à Paris 2024

Site : Vélodrome de St-Quentin-en-Yvelines

Dates de compétition : 5 au 11 août (Jours 10 à 16)

Épreuves : 12 (6 masculines, 6 féminines)

Six épreuves masculines et six épreuves féminines sont disputées en cyclisme sur piste aux Jeux olympiques.

Sprint : Course tactique à un contre un sur trois tours. La compétition à élimination directe démarre en 32^e de finale. À compter des quarts de finale, les duels sont disputés au (ou à la) meilleur(e) de trois courses. Aux deux premiers tours, les coureurs de chaque course jouent au chat et à la souris, roulant lentement afin de se positionner avantageusement avant de décider quand s’échapper pour le sprint vers la ligne d’arrivée.

Sprint par équipes : Course opposant deux équipes de trois coureurs qui prennent le départ aux côtés opposés de la piste et s’affrontent sur trois tours. Le meneur de l’équipe s’écarte après avoir complété un tour, ce qui fait qu’un seul coureur par équipe termine la course.

Keirin : Course de sprint à huit tours alignant habituellement six coureurs par manche. Les coureurs prennent le départ derrière une motocyclette qui augmente graduellement sa vitesse de 30 km/h à 50 km/h avant de s’écarter avec trois tours à faire pour laisser place au sprint final.

Poursuite par équipes : Course de 4000 m opposant deux équipes de quatre coureurs qui prennent le départ aux côtés opposés de la piste. La première équipe tente de rattraper la seconde, ou à tout le moins de terminer avant elle. Les coureurs roulent l’un derrière l’autre et prennent la tête à tour de rôle.

Omnium : Cette épreuve multidisciplinaire consiste en quatre courses d’endurance distinctes sur une seule journée au cours desquelles les athlètes tentent d’accumuler le plus de points possible, ce qui déterminera leur classement. Les cyclistes commencent avec la course de scratch avec départ groupé (40 tours/10 km chez les hommes, 30 tours/7,5 km chez les femmes) où le premier cycliste à franchir la ligne d’arrivée l’emporte. Cela est suivi par la course tempo (40 tours/10 km chez les hommes, 30 tours/7,5 km chez les femmes). Après les quatre premiers tours, il y aura des sprints intermédiaires où un point sera accordé au cycliste qui franchit la ligne au premier rang au terme de chaque tour. Il y a ensuite l’élimination avec départ groupé où le dernier compétiteur à franchir la ligne est éliminé chaque deux tours. L’épreuve prend fin avec la course aux points (100 tours/25 km chez les hommes, 80 tours/20 km chez les femmes). Les coureurs ajoutent des points chaque 10 tours à leur total cumulé durant les sprints et en prenant des tours d’avance sur le groupe.

Madison : Une course à relais (120 tours/30 km chez les hommes, 80 tours/20 km chez les femmes) opposant des équipes de deux coureurs ou les points sont accordés sur les sprints intermédiaires. Chaque 10 tours, les quatre premiers coureurs à franchir la ligne amassent des points. Les équipes amassent 20 points de plus quand ils prennent un tour d’avance sur le groupe, tandis que l’équipe qui accuse un tour de retard perd 20 points. Quand un membre de l’équipe est dans la course, l’autre ralentit pour prendre une pause avant de revenir dans l’action avec une touche de la main d’un coéquipier.

Le Canada en cyclisme sur piste aux Jeux olympiques (avant Paris 2024)

Le Canada a remporté deux médailles d’or olympiques en cyclisme sur piste, toutes les deux au sprint féminin. Lori-Ann Muenzer a décroché la toute première médaille d’or olympique du Canada, toutes disciplines cyclistes confondues, quand elle s’est imposée au sprint féminin à Athènes 2004. Une victoire inattendue pour la cycliste de 38 ans à l’époque, la plus âgée du peloton, qui courait sur des roues empruntées aux équipes française et australienne après que la seule paire qu’elle pouvait se permettre ait rendu l’âme.

Kelsey Mitchell a signé la victoire au sprint féminin aux Jeux de Tokyo 2020. Elle n’avait commencé à s’entraîner en cyclisme sur piste qu’en 2018, après qu’on eut identifié son potentiel dans cette discipline grâce au programme du Camp des recrues RBC. À Tokyo 2020, c’est la première fois en 25 ans que le Canada a remporté plus d’une médaille en cyclisme sur piste aux mêmes Jeux olympiques. Lauriane Genest est devenue la toute première médaillée olympique du Canada au keirin quand elle a obtenu le bronze dans l’épreuve féminine.

Curt Harnett est le plus décoré des cyclistes canadiens avec trois médailles : l’argent au contre-la-montre de 1 km à Los Angeles 1984 et deux médailles de bronze au sprint, à Barcelone 1992 et à Atlanta 1996. C’est aussi à Atlanta 1996 que Brian Walton a remporté l’argent dans la course aux points.

Le Canada a remporté des médailles consécutives en poursuite par équipes chez les femmes à Londres 2012 et Rio 2016. Gillian Carleton, Jasmin Glaesser et Tara Whitten ont mis la main sur le bronze quand cette épreuve a été disputée pour la toute première fois aux Jeux à Londres 2012. Le Canada a ajouté une autre médaille de bronze à son palmarès à Rio 2016 grâce à Georgia Simmerling, Kirsti Lay, Allison Beveridge, Laura Brown et Glaesser.

La première médaille olympique du Canada en cyclisme sur piste remonte à Londres 1908; c’était une médaille de bronze à la poursuite par équipes masculine.

Histoire olympique du cyclisme sur piste

Le cyclisme sur piste est un des sports d’origine des Jeux olympiques, ayant fait partie du programme à Athènes en 1896. Ce sport a été disputé à tous les Jeux olympiques d’été depuis, à l’exception de Stockholm en 1912 parce que le vélodrome de cette ville avait alors été démonté afin de faire place au nouveau Stade olympique.

Un large éventail d’épreuves a été disputé en cyclisme sur piste au fil des ans, incluant des courses sur des distances différentes. Pendant neuf décennies, le cyclisme sur piste a seulement été l’affaire des hommes aux Jeux olympiques. La première épreuve féminine — le sprint individuel — a été intégrée au programme des Jeux de Séoul 1988. D’autres épreuves féminines ont été ajoutées peu à peu au cours des Jeux suivants, mais c’est seulement à Londres en 2012 que les hommes et les femmes ont eu droit au même nombre et aux mêmes types d’épreuves. Le programme d’épreuves actuel a commencé aux Jeux de Tokyo 2020.