Jack Crawford sur ses skis à droite d'une porte de super-G.Kevin Light/COC
Kevin Light/COC

Ski alpin

Médailles d’Équipe Canada

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Résumé du sport

Ski Alpin à Milano Cortina 2026

Sites : Centre de ski alpin de Tofane (femmes), Centre de ski de Stelvio (hommes) 

Dates de compétitions : 7-12, 14-16, 18 février (Jours 1-6, 8-10, 12) 

Nombre d’épreuves : 10 (5 masculines, 5 féminines)

Épreuves masculinesÉpreuves féminines
Descente
Super-G
Slalom géant
Slalom
Combiné par équipes
Descente
Super-G
Slalom géant
Slalom
Combiné par équipes

Vaughn Ridley/COC

Il y a huit épreuves individuelles olympiques de ski alpin, quatre pour les hommes et quatre pour les femmes. Ces épreuves sont divisées en épreuves de vitesse et en épreuves techniques. Une nouveauté à Milano Cortina 2026, un combiné par équipes pour chacun des deux genres, comprenant du ski de vitesse et du ski technique. 

La descente est l’épreuve où la vitesse et les risques sont les plus élevés. Le dénivelé y est aussi le plus grand (jusqu’à 1 100 m pour les hommes et 800 m pour les femmes), et les athlètes peuvent y atteindre une vitesse allant jusqu’à 130 km/h. Le parcours comporte des plats, des sauts, des creux et des virages. Le Super-G (slalom super géant) comporte un dénivelé moins important que la descente, mais davantage de portes. Le niveau de technicité y est donc légèrement plus élevé. 

Pour ces deux épreuves de vitesse, le vainqueur est l’athlète ayant réalisé le temps le plus rapide d’une seule course.

Mark Blinch/COC

Le slalom géant présente un dénivelé moins important qu’en super-G ou en descente. Par contre, il compte une combinaison de virages longs, moyens et courts entre les portes ainsi que des figures. 

Le slalom est l’épreuve la plus courte de cette discipline. Elle comporte aussi le plus petit dénivelé, mais le plus grand nombre de portes. Le niveau de technique requise est donc élevé.

Pour ces deux épreuves techniques, les skieurs font deux parcours différents sur une même pente. On additionne alors les deux temps et le cumul le plus rapide désigne le vainqueur.

Le combiné alpin, où les skieurs devaient être assez polyvalents sur le plan individuel pour disputer une manche de descente ou de Super-G et ensuite une manche de slalom, a été remplacé par l’épreuve du combiné par équipes. Une équipe est alors composée de deux skieurs du même genre, un(e) qui se spécialise dans la descente ou le Super-G et un(e) autre qui se spécialise dans les épreuves de slalom. L’équipe qui affiche le temps cumulé le plus rapide à la suite des deux manches l’emporte. 

L’histoire olympique du ski alpin canadien (avant Milano Cortina 2026)

Le Canada a remporté 12 médailles olympiques depuis les débuts de l’épreuve en 1936 à Garmisch-Partenkirchen.

Les Canadiennes ont dominé le tableau des médailles olympiques en ski alpin. Lucile Wheeler a remporté le bronze en descente en 1956 à Cortina d’Ampezzo, et Anne Heggvit a obtenu la première médaille d’or, au slalom, quatre ans plus tard en 1960 à Squaw Valley.

CP Photo/COC

Nancy Greene a été la première double médaillée canadienne en ski alpin grâce à sa médaille d’or en slalom géant et sa médaille d’argent en slalom en 1968 à Grenoble. Karen Percy a quant à elle deux médailles de bronze obtenues en 1988 à Calgary en descente et en super-G.

Kathy Kreiner a aussi remporté l’or en slalom géant en 1976 à Innsbruck et Kerrin Lee-Gartner a à son tour remporté l’or, en descente, en 1992 à Albertville.

James (Jack) Crawford a remporté la toute première médaille olympique dans l’histoire du Canada dans une épreuve du combiné au ski alpin quand il a décroché le bronze au combiné alpin masculin de Beijing 2022. 

Le skieur Steve Podborski est dans les airs lors de la descente à Lake Placid, où son temps de 1:46,62 lui vaudra la médaille de bronze. (CP PHOTO/ AP)
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Avant cela, Jan Hudec a remporté la médaille de bronze en super-G en 2014 à Sotchi, soit la première médaille du Canada en ski alpin depuis Lillehammer 20 ans, plus tôt, où Edi Podivinsky avait remporté le bronze en descente. La seule autre médaille olympique canadienne masculine appartient à Steve Podborski, qui a pris le bronze en descente en 1980 à Lake Placid.

L’histoire olympique du ski alpin 

Le ski alpin a toujours présenté un programme équilibré entre les deux genres aux Jeux olympiques d’hiver. 

Quand le ski alpin a fait ses débuts aux Jeux olympiques d’hiver à Garmisch-Partenkirchen en 1936, il y avait seulement une épreuve du combiné pour chacun des genres. À Saint-Moritz 1948, des épreuves distinctes de descente et de slalom se sont ajoutées au combiné dans le cadre du programme. À Oslo 1952, le combiné a été enlevé du programme et remplacé par le slalom géant. 

Le programme olympique n’a ensuite plus changé jusqu’à Calgary 1988, quand le combiné a été réintégré et que le Super-G a été ajouté. Une épreuve mixte par équipes (avec des slalomeurs s’affrontant directement sur des tracés en parallèle) a été intégrée au programme de PyeongChang 2018 et Beijing 2022. 

Médaillés canadiens

Épreuve Athlète Rang Jeux
Slalom, femmesAnne HeggtveitOrSquaw Valley 1960
Slalom géant, femmesNancy GreeneOrGrenoble 1968
Slalom géant, femmesKathy KreinerOr Innsbruck 1976
Descente, femmesKerrin Lee-GartnerOrAlbertville 1992
Slalom, femmesNancy GreeneArgentGrenoble 1968
Descente, femmesLucille WheelerBronzeCortina d'Ampezzo, 1956
Descente, hommesSteve PodborskiBronzeLake Placid 1980
Descente, femmesKaren PercyBronzeCalgary 1988
Super-G, femmesKaren PercyBronzeCalgary 1988
Descente, hommesEdi PodivinskyBronzeLillehammer 1994
Super-G, hommesJan HudecBronzeSotchi 2014
Combiné alpin, hommesJack CrawfordBronzeBeijing 2022

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