Voile

Résumé du sport

Voile à Paris 2024

Site : Marina de Marseille

Dates des compétitions : 28 juillet au 8 août (jours 2 à 13)

Épreuves : 10 (4 masculines, 4 féminines et 2 mixtes)

Les épreuves de voile sont désignées en fonction du type et du modèle d’embarcation. À Paris 2024, ces épreuves sont la planche à voile hommes et femmes (iQFOiL), le dériveur hommes et femmes (ILCA 7 – hommes; ILCA 6 – femmes), le skiff hommes et femmes (49er – hommes, 49er FX – femmes), le kite hommes et femmes (formule kite) et le multicoque mixte (Nacra 17) ainsi que le dériveur mixte (470).

Chaque course à Paris 2024 se fera en flotte, c’est-à-dire que tous les bateaux inscrits à une même épreuve seront à l’eau en même temps. Chaque épreuve est composée d’une série d’ouverture, suivie par une course de finale (ou une série de finales en planche à voile et au kite). 

Les épreuves de dériveurs comptent une série d’ouverture de 10 courses, tandis que les épreuves de skiff et de multicoque ont une série d’ouverture de 12 courses. La planche à voile compte une série d’ouverture de 16 courses et les épreuves de kite comptent idéalement sur une série d’ouverture de 18 courses. 

L’athlète/équipage gagnant de chaque course sera donc celui qui franchira la ligne d’arrivée la première après avoir navigué sur un grand parcours triangulaire marqué par des bouées. Les athlètes/équipages marquent un certain nombre de points selon son rang à l’issue de chaque course (1er = 1 point, 2e = 2 points, etc.) Arès la série d’ouverture, le pire résultat de course pour chaque athlète/équipage est exclu (ou jusqu’à trois résultats de course à la planche à voile et au kite).

Dans les épreuves de dériveur, de skiff et de multicoque, les 10 athlètes/équipages avec le plus faible pointage total passent en finale ou les points de classements sont doublés. Ces points sont ajoutés à ceux de la série d’ouverture pour déterminer le classement final où le pointage le plus bas l’emporte.

Les finales de planche à voile et de kite réunissent aussi 10 athlètes chacune possédant les pointages les plus bas des séries d’ouverture. 

Le Canada à la voile aux Jeux olympiques (avant Paris 2024)

Le Canada a remporté neuf médailles olympiques en voile. La médaille d’argent du 8 mètres et la médaille de bronze du 6 mètres remportées à Los Angeles 1932 ont été les premières de cette récolte. À Munich 1972, 40 ans plus tard, le Canada a remporté la médaille de bronze en Soling (quillard à trois équipiers).

À Los Angeles 1984, trois médailles se sont ajoutées à cette collection : une d’argent pour Evert Bastet et Terry McLaughlin au Flying Dutchman (dériveur à deux) et deux de bronze pour Terry Neilson au Soiling et au Finn (dériveur poids lourd monoplace). Frank McLaughlin, le frère de Terry, a quant à lui remporté le bronze au Flying Dutchman avec John Millen à Séoul 1988.

Les deux dernières médailles du Canada ont été remportées dans la catégorie Star (quillard à deux). Ross MacDonald a décroché le bronze à Barcelone 1992 avec Eric Jesperson et l’argent à Athènes 2004 avec Mike Wolfs.

À Tokyo 2020, Sarah Douglas a obtenu le meilleur résultat de l’histoire pour une femme canadienne dans une épreuve individuelle de voile olympique. Elle a pris le sixième rang de la catégorie Laser Radial (dériveur monoplace) après avoir été quatrième qualifiée en vue de la finale. 

Même s’il n’a remporté aucune médaille, Lawrence Lemieux est acclamé en héros pour son esprit sportif à Séoul 1988. Il a changé de cap en pleine course afin de secourir deux marins singapouriens en danger de dériver en haute mer après que leur 470 a chaviré.

Histoire olympique de la voile

La voile a fait son apparition au programme olympique aux Jeux de Paris 1900. Après une brève absence, le sport est revenu à Londres 1908 et a été présenté chaque édition des Jeux olympiques depuis. Le programme d’épreuves a varié au fil des Jeux alors que la popularité de certains types et modèles d’embarcations a changé. 

La première femme à participer aux Jeux olympiques a été dans le sport de la voile. Hélène de Pourtalès de la Suisse a remporté l’or avec son mari et d’autres membres de l’équipage dans l’épreuve des embarcations de 1-2 tonne(s) aux Jeux de Paris en 1900. Après des décennies d’épreuves ouvertes aux deux sexes, la première épreuve féminine a été disputée à Séoul 1988.