Le meilleur de 2023 : Les équipes d’Équipe Canada qui ont réussi au moment où ça comptait le plus
Comme on l’entend souvent dire, la réalisation des rêves passe par le travail d’équipe. C’est là un principe qu’ont pu vérifier plusieurs formations qui ont eu le privilège de porter le nom d’Équipe Canada en 2023.
Pour ces équipes, le but n’est jamais la gloire personnelle ni le nom qui figure sur le dos du chandail. Il s’agit plutôt de voir ce qu’on peut réaliser quand tout le monde travaille ensemble pour la fierté de la nation dont le nom se trouve à l’avant du chandail.
Saluons donc les formations d’Équipe Canada qui ont écrit l’histoire, ont remporté des médailles et ont mérité la possibilité de vivre la gloire olympique l’été prochain.
Tennis féminin
Pour la deuxième année de suite, le Canada a remporté un titre d’équipe historique et inédit au tennis. Cette fois, ce sont les femmes qui ont décroché la Coupe Billie Jean King, venant ainsi ajouter à la conquête de la Coupe Davis par les hommes l’année précédente.
C’était un triomphe que bien peu de gens avaient vu venir. Il y avait beaucoup de pression sur les épaules de Marina Stakusic, une athlète âgée de 18 ans nommée pour faire partie de l’équipe de la Coupe Billie Jean King pour la première fois en carrière en vue des Finales de novembre. Elle a remporté ses deux matchs de simple dans la phase de groupes, ce qui a préparé la table pour que Leylah Fernandez puisse aller chercher la victoire dans ces deux affrontements en remportant ses propres matchs de simple.
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Suivait un difficile rendez-vous avec la Tchéquie en demi-finales. Après une défaite de Stakusic dans le match d’ouverture face à la 10e joueuse mondiale Barbora Krejcikova, Fernandez a créé la surprise face à la septième joueuse mondiale Marketa Vondrousova pour permettre aux Canadiennes de garder espoir. Tout allait donc se décider en double, où Fernandez a fait équipe avec Gaby Dabrowski, cette dernière ayant représenté le Canada depuis plus d’une décennie — remontant à l’époque où le pays ne se trouvait même pas dans le groupe mondial. Elles ont signé la victoire décisive, procurant au Canada une place en finale.
Contre l’Italie, le parcours magique des Canadiennes s’est poursuivi. Stakusic a offert une performance exceptionnelle, compte tenu de son âge et de son niveau d’expérience, pour remporter le premier match. Fernandez, qui avait fait le gros du travail pour l’équipe dans les qualifications du mois d’avril, a eu l’honneur d’être celle sur le court pour le moment historique qui a donné lieu à la pluie de confettis.
Basketball masculin
Une page d’histoire a été écrite à Manille, où Équipe Canada a remporté sa toute première médaille à la Coupe du monde de la FIBA. Le fait que les Canadiens aient défait leurs rivaux du sud de la frontière, les Américains, dans leur dernier match a rendu la conquête de la médaille de bronze encore plus spéciale.
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Dillon Brooks a inscrit son nom dans les livres d’histoire en récoltant 39 points dans le match pour la médaille de bronze, rééditant un record qui avait tenu depuis près de 70 ans, soit celui pour le plus grand nombre de points dans un même match de la part d’un Canadien à la Coupe du monde.
Évidemment, le bronze n’a pas été la seule récompense que les Canadiens ont ramenée dans leurs valises. En deuxième ronde du tournoi, l’équipe a réussi une remontée en fin de match contre l’Espagne pour ainsi décrocher une impressionnante victoire aux dépens de la formation la mieux classée au monde. Ce résultat a permis à Équipe Canada d’obtenir une place olympique au basketball masculin pour la première fois depuis Sydney 2000.
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Basketball 3×3 féminin
Encore une fois, Équipe Canada a terminé en tête des Séries féminines FIBA 3×3 comme elle l’avait fait en 2022. Le quatuor composé de Katherine Plouffe, Michelle Plouffe, Paige Crozon et Kacie Bosch a remporté la finale à Oulan-Bator en septembre, Michelle Plouffe étant alors nommée joueuse la plus utile à son équipe à l’issue du tournoi.
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Les Canadiennes avaient auparavant remporté les étapes des Séries disputées à Poitiers, Edmonton, Prague, Québec et Montréal, y affichant clairement leur supériorité. Le Canada se trouve au sommet du classement des équipes féminines 3×3 de la FIBA tandis que les sœurs Plouffe occupent les première (Katherine) et deuxième (Michelle) places du classement individuel.
Soccer féminin
Après avoir été éliminées plus rapidement qu’elles ne l’espéraient à la Coupe du Monde Féminine de la FIFA, les championnes olympiques en titre avaient du pain sur la planche si elles voulaient avoir l’occasion de défendre cette médaille d’or à Paris 2024. Elles ont été en mesure de rebondir après la déception qu’elles ont vécue pour défaire la Jamaïque 4-1 au total des buts dans le cadre d’une série de matchs aller-retour disputée en septembre.
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Il s’agissait là des derniers matchs compétitifs de la formidable carrière qu’aura connue Christine Sinclair dans l’uniforme du Canada. Un mois plus tard, la meilleure buteuse de tous les temps du soccer à l’échelle internationale a annoncé qu’elle prendrait sa retraite à la fin de l’année. Sinclair allait disputer quelques matchs amicaux de plus, donnant aux partisans canadiens l’occasion de lui faire d’émouvants adieux.
Rugby féminin
L’équipe canadienne féminine de rugby à sept a obtenu sa qualification pour de troisièmes Jeux olympiques d’affilée. Au Tournoi de qualification olympique de Rugby America North (RAN) à sept au mois d’août, les Canadiennes avaient l’avantage du terrain à Langford, en Colombie-Britannique, et elles ont survolé la compétition. Elles ont eu le dessus 288-7 sur leurs adversaires au chapitre des points marqués au fil de leurs cinq matchs. Le seul affrontement où elles ont accordé des points est survenu en demi-finale.
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Volleyball masculin
L’équipe canadienne masculine de volleyball en sera, elle aussi, à sa troisième présence d’affilée aux Jeux olympiques. Les Canadiens ont obtenu leur place en terminant deuxièmes dans l’un des trois tournois de qualification olympique de volleyball en octobre. L’équipe n’était pas parmi les favorites en vue de cette compétition, mais des victoires à ses deux premiers matchs — incluant un énorme résultat surprise aux dépens de l’Argentine — lui ont permis de partir du bon pied. Même quand ils ont subi la défaite aux mains de la Pologne, classée première au monde, les Canadiens ont forcé les Polonais à disputer une cinquième manche décisive.
Le tournoi n’a pas été sans difficulté, mais au bout du compte, il s’est résumé à un match décisif contre le Mexique. Une victoire signifiait la qualification et, trois manches faciles plus tard, la place pour Paris 2024 était assurée.
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Sports équestres : Équipes de dressage, concours complet et saut d’obstacles
Il faut remonter aux Jeux de Londres 2012 pour voir le Canada qualifier des équipes complètes dans chacune des trois disciplines de sport équestre aux Jeux olympiques. Aux Jeux panaméricains de Santiago 2023, c’est exactement ce qui est arrivé en prévision de Paris 2024.
Il y a d’abord eu le dressage, alors que quatre jeunes cavalières du Québec ont décroché le bronze par équipes. Seule Naima Moreira Laliberté, 26 ans, avait l’expérience de Jeux multisports avant d’aller au Chili. Cependant, Béatrice Boucher, Camille Carier Bergeron et Mathilde Blais Tetreault n’ont pas laissé leur statut de recrues gêner la poursuite de leur objectif.
Il y a ensuite eu le concours complet, où le Canada avait seulement qualifié un athlète aux Jeux de Tokyo 2020. Le quatuor composé de Colleen Loach, Lindsay Traisnel, Karl Slezak et Michael Winter tenait absolument à éviter qu’un tel scénario se répète. En troisième place après le cross-country, ils ont réalisé une série de solides performances dans l’épreuve des sauts pour dépasser les équipes qui les précédaient au classement et ainsi s’emparer de l’or de même que d’un billet pour les Jeux olympiques.
Le Canada a aussi augmenté son nombre d’athlète aux Jeux olympiques au saut d’obstacles, passant d’un seul athlète à une équipe complète. Le très aguerri quatuor composé de Mario Deslauriers, Tiffany Foster, Amy Millar et Beth Underhill ne se serait contenté de rien de moins qu’une place olympique et ils ont réussi quand ils ont décroché la médaille d’argent.
Hockey sur glace masculin
Pour la 28e fois, Équipe Canada a remporté le titre mondial au hockey masculin. C’était la quatrième fois d’affilée que le Canada accédait au podium aux Mondiaux de l’IIHF, décrochant une deuxième victoire en trois ans. Ce n’est pas difficile d’encourager un groupe de joueurs qui, à la fin d’une très longue saison de la LNH (leurs équipes ayant été éliminées des séries éliminatoires), décident de représenter leur pays et de disputer un tournoi dont le trophée n’est pas la Coupe Stanley.
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Hockey féminin
Il fallait bien, malheureusement, que la séquence se termine un jour. Après avoir raflé des titres mondiaux consécutifs — avec, entre les deux, une médaille d’or olympique —, Équipe Canada a mis la main sur la médaille d’argent au Championnat mondial de hockey féminin de l’IIHF 2023. Comme nous en avons maintenant l’habitude, ça s’est résumé à un affrontement final contre les États-Unis et, cette fois, le balancier est tourné dans l’autre direction.
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Curling masculin
Pour la deuxième année de suite, Équipe Canada a fini deuxième du Championnat du monde de curling masculin. Équipe Gushue (Brad Gushue, Mark Nichols, E.J. Harnden, Geoff Walker) s’est butée à une formation écossaise très coriace en finale après avoir défait la meilleure équipe du tournoi à la ronde, la Suisse, en demi-finale et disposé de la puissante Suède en rencontre de qualification des éliminatoires.
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Curling féminin
Équipe Canada a raflé une deuxième médaille de bronze d’affilée au Championnat du monde de curling féminin. Équipe Einarson (Kerri Einarson, Val Sweeting, Shannon Birchard, Briane Harris) a défait la Suède devant les partisans de cette dernière dans le match pour la médaille de bronze.
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