Le meilleur de 2022 : Les planchistes et skieurs acrobatiques d’Équipe Canada filent et virevoltent vers la gloire olympique
Des doublés sur les podiums olympiques, des records de médailles aux X Games et le meilleur de tous les temps qui met la main sur un autre globe de cristal : on peut dire que ç’a été une autre année marquante pour les planchistes et les skieurs acrobatiques canadiens.
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Voici un tour d’horizon de quelques-uns des faits saillants :
Parrot et McMo
Depuis plusieurs années, les noms de Max Parrot et Mark McMorris sont synonymes d’excellence en snowboard. En 2022, il a été facile de comprendre pourquoi.
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À Beijing, ils se sont retrouvés ensemble sur le podium de l’épreuve masculine du slopestyle pour les deuxièmes Jeux olympiques de suite quand Parrot a remporté la toute première médaille d’or olympique de l’histoire du Canada dans cette discipline tandis que McMorris a décroché sa troisième médaille de bronze olympique consécutive.
En brillant sous pression à sa dernière descente, McMorris est devenu le premier athlète à rafler trois médailles de bronze olympiques d’affilées dans la même épreuve individuelle aux Jeux d’hiver.
Une semaine plus tard, Parrot était de retour sur le podium après avoir obtenu le bronze à l’épreuve du big air dans l’une des finales les plus relevées de tous les temps. Difficile à croire que trois ans plus tôt seulement, il suivait des traitements de chimiothérapie pour un cancer.
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Avant de prendre l’avion en direction de la Chine, les deux hommes ont eu le temps d’ajouter à leurs remarquables palmarès des X Games. McMorris a remporté l’épreuve masculine de slopestyle pour ainsi décrocher la 10e médaille d’or et le 21e podium de sa carrière aux X Games, ce qui a lui a permis de devenir, à égalité, l’un des athlètes les plus médaillés à cette compétition. Parrot s’est emparé de l’argent à l’épreuve du big air pour ainsi mettre la main sur la 14e médaille de sa carrière aux X Games.
Équipe Gro’Dine
Eliot Grondin et Meryeta O’Dine sont devenus le dynamique duo du Canada en snowboard cross aux Jeux de Beijing 2022.
Leur festival sur le podium a commencé quand O’Dine a remporté le bronze dans l’épreuve féminine, quatre ans après avoir été forcée de rester à l’écart des pentes à ses premiers Jeux olympiques à PyeongChang 2018 en raison d’une commotion cérébrale. Pour cette athlète qui n’avait qu’une seule médaille de la Coupe du monde à son actif, c’était une façon on ne peut plus éclatante de se faire remarquer. Après deux années difficiles au cours desquelles elle a notamment dû composer avec le décès de son frère emporté par le cancer, c’était un moment vraiment émouvant.
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Le lendemain, c’était au tour de Grondin de briller. À l’âge de 20 ans seulement, il a décroché la médaille d’argent dans l’épreuve masculine, se voyant privé de la victoire au photo-finish.
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Deux jours plus tard, le duo a uni ses efforts à l’occasion de la première présentation aux Jeux de l’épreuve de snowboard cross par équipes mixtes. Il y a eu de la tension dans le segment des femmes en finale quand l’Italienne Caterina Carpano a atterri sur le dos d’O’Dine après l’exécution d’un saut. O’Dine s’est relevée, a grimpé la pente qui se trouvait devant elle et s’est rendue jusqu’à Grondin, qui l’attendait en bas, pour ainsi aller chercher la médaille de bronze.
Encore du bling pour le King
Mikaël Kingsbury n’a peut-être pas remporté une deuxième médaille d’or d’affilée aux bosses aux Jeux de Beijing 2022, mais il a tout de même mis la main sur l’argent. Premier bosseur chez les hommes à décrocher trois médailles olympiques, il est le skieur acrobatique canadien le plus décoré de l’histoire aux Jeux. Bien que de nombreux partisans étaient déçus, Kingsbury a vite reconnu la grande performance que le champion olympique Walter Wallberg, de la Suède, avait réalisée. L’esprit sportif incarnée.
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Évidemment, les Jeux olympiques n’étaient qu’une compétition. Une fois la saison 2021-2022 terminée, Kingsbury avait ajouté neuf autres victoires en Coupe du monde à son total, déjà le plus élevé de tous les temps. Il a atteint le cap des 70 victoires et des 100 podiums sur le circuit en route vers l’obtention des titres du classement général aux bosses et aux bosses en parallèle. Il a maintenant une remarquable collection de 21 globes de cristal.
« Nous sommes ensemble sur le podium olympique! »
Cassie Sharpe et Rachael Karker ont offert au Canada un deuxième doublé sur le podium des Jeux de Beijing 2022 quand elles ont remporté l’argent et le bronze, respectivement, dans l’épreuve féminine de demi-lune en ski. Pour ces deux athlètes qui s’étaient poussées l’une et l’autre à se dépasser dans les deux années précédentes, c’était un rêve devenu réalité.
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Bien que Sharpe était la championne olympique en titre, le simple fait qu’elle ait pu participer à l’épreuve était extraordinaire. À peu près au même moment un an plus tôt, elle subissait une chirurgie reconstructive au genou et devait composer avec une fracture du fémur. Alors que deux semaines seulement avant le début des Jeux, elle en était encore au stade de découvrir ce qu’elle était capable de faire, elle a rassemblé tous les éléments qu’il fallait pour accéder au podium.
Québec Air Force 2.0
À l’approche des Jeux de Beijing 2022, cela faisait 20 ans que le Canada n’avait pas remporté de médaille olympique aux sauts. Le jeune trio composé de Marion Thénault, Miha Fontaine et Lewis Irving a mis fin à cette disette en allant chercher une médaille de bronze quelque peu inattendue à l’occasion de la première présentation aux Jeux de l’épreuve de saut acrobatique par équipes mixtes. Bien qu’ils savaient qu’ils avaient le potentiel pour y arriver, jamais auparavant ne s’étaient-ils qualifiés pour une finale dans une compétition par équipes.
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Difficile de croire que Thénault ne skiait que depuis quatre ans environ, après avoir été recrutée par Freestyle Canada par l’entremise du Camp des recrues RBC. Les Jeux olympiques étaient la première compétition auquel Irving participait depuis des mois, lui qui avait subi une déchirure au LCM lors d’une chute en début de saison. À 18 ans seulement, Fontaine était le lien avec les premiers jours de gloire du ski acrobatique canadien. Son père, Nicolas, faisait partie du groupe qu’on avait surnommé le « Québec Air Force » dans les années 1980 et 1990.
Le surnom est sur le point… de revenir en force !
Une autre médaille pour Marielle
Huit ans après avoir été championne olympique, Marielle Thompson a récolté sa deuxième médaille olympique de ski cross, en enlevant l’argent à Beijing 2022. Elle a poursuivi la séquence de podiums olympiques du Canada en ski cross féminin. En effet, le Canada n’a jamais été exclu du podium à des Jeux depuis les débuts olympiques de l’épreuve à Vancouver 2010.
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Illustrant la profondeur de l’équipe canadienne, quatre des huit demi-finalistes représentaient l’unifolié.
Xcellence aux X Games
Bien qu’ils n’aient pas accédé au podium aussi souvent qu’ils l’espéraient à Beijing, une semaine ou deux avant, plusieurs Canadiens ont réussi à conquérir les X Games.
Laurie Blouin a raflé le bronze dans l’épreuve du slopestyle en snowboard à Aspen (et elle a ensuite fini quatrième de l’épreuve aux Jeux olympiques). La skieuse Megan Oldham a remporté l’argent au big air et le bronze en slopestyle (pour ensuite prendre la quatrième place dans l’épreuve olympique de big air). Elle a partagé le podium du big air à Aspen avec Olivia Asselin, qui a mis la main sur le bronze.
En ski acrobatique chez les hommes, Max Moffatt a obtenu l’argent en slopestyle tandis que Teal Harle a décroché le bronze au big air.
Tout cela montre que chaque semaine, il y a plusieurs Canadiens à surveiller en ski acrobatique et au snowboard.
