Le meilleur de 2022 : Les moments d’Équipe Canada qui ont fait vibrer nos cordes sensibles

Il n’y a pas juste les médailles qui comptent. 

Bien que nous ayons reconnu (et continuerons de reconnaître) les nombreuses grandes réalisations sportives dont nous avons été témoins tout au long de l’année 2022, nous voulons aussi souligner quelques autres moments qui nous ont procuré de belles émotions.

Voyez tous les meilleurs moments de 2022 d’Équipe Canada

Il s’agit de moments qui nous ont rendus profondément fiers d’être des Canadiens puisqu’ils ont suscité l’admiration et l’inspiration à leur façon.  

Justine Dufour-Lapointe n’abandonne pas

Imaginez… une double médaillée olympique qui perd soudainement toute possibilité d’accéder au podium quand elle chute sur le parcours des bosses. Toutefois, au lieu de tout simplement quitter la piste, elle a demandé un bâton de ski et a complété sa descente, même si le pointage qu’elle obtiendrait ne voulait plus rien dire.

C’est ce qui est arrivé à Justine Dufour-Lapointe à Beijing 2022 — elle qui, malgré les larmes, nous a fait toute une démonstration de fierté et de persévérance.

« J’avais besoin de conclure mon rêve olympique sur mes deux pieds et de m’assurer que tout le monde qui regardait ce soir sache qu’au-delà de la victoire, au-delà de journées comme celles-là, la chose la plus importante est de ne jamais abandonner. »

C’est là une belle leçon à retenir dans le cadre de notre vie de tous les jours.

Sa résilience a inspiré les gens à travers le pays. D’ailleurs en décembre, Justine s’est vu décerner un Mammouth, un prix voté par les adolescents du Québec de 13 à 17 ans et organisé par Télé-Québec. Les jeunes ont tenus à souligner la persévérance dont elle avait fait preuve en n’abandonnant pas après sa chute.

Des cris entendus de l’autre côté du globe

C’était difficile pour tous les athlètes d’Équipe Canada de se retrouver aussi loin de leurs familles et de leurs amis au moment de poursuivre leurs rêves olympiques à Beijing 2022. C’est aussi tellement plaisant de voir ces mêmes familles célébrer en pleine nuit en regardant la télé à la maison.

Un exemple parmi d’autres : les proches d’Isabelle Weidemann (dont certains étaient en fait des boules de poil à quatre pattes) qui ont manifesté sans retenue après qu’elle eut remporté l’or avec ses coéquipières Ivanie Blondin et Valérie Maltais dans l’épreuve de poursuite par équipes de patinage de vitesse longue piste.

Keegan Messing tire le meilleur parti d’une situation difficile

Jamais la trajectoire d’un vol n’a-t-elle été suivie d’aussi près. Après que le départ de Keegan Messing depuis Vancouver eut été retardé parce qu’il n’avait pas été mesure d’obtenir le test négatif à la COVID-19 requis, le pays au grand complet espérait que cela ne mettrait pas complètement fin à son expérience olympique. On entendait presque les cris de joie jaillir un peu partout quand tout le monde a appris qu’il était enfin en route vers Beijing – non sans faire le tour de la planète au grand complet.

À LIRE : La folle odyssée de Keegan Messing vers Beijing

  • Keegan Messing avec une barbe de quelques jours. Il porte un chandail bourgogne et un pantalon noir.
  • Keegan Messing sourit en patinant sur la glace après son programme court.
  • Keegan Messing aux côtés de son entraîneur après son programme court.
  • Keegan Messing agite un très grand drapeau canadien.

Il s’est présenté pour sa première séance d’entraînement quelques minutes seulement après avoir laissé ses valises au Village olympique, nous laissant tous voir de quoi il a l’air quand il n’est pas fraîchement rasé. Un programme court impeccable, moins de 24 heures plus tard, a été le crémage sur le gâteau. Comme il l’avait fait à la sortie de la patinoire toute la saison durant, Messing a montré au monde entier ce qui l’inspirait à faire ce qu’il fait : son bébé garçon Wyatt. Faites place aux exclamations d’attendrissement.

Conquérir le froid

Il faisait tellement froid qu’on pouvait le ressentir rien qu’en regardant les photos. Les deux dernières épreuves de la compétition de ski de fond aux Jeux de Beijing 2022 étaient aussi les plus longues : celles de départs groupés. Cependant, en raison de la température qui était au-delà de 10 sous zéro et le vent qui fouettait le visage, la course masculine a été écourtée de 50 km à 30 km, soit la même distance que celle des femmes. Dans cette course, Cendrine Browne a persévéré pour terminer 16e, enregistrant ainsi le meilleur résultat de l’histoire par une Canadienne dans cette épreuve quand celle-ci est disputée en style libre. Quelle belle façon de skier vers la retraite à la fin de la saison.

Des athlètes de ski de fond en action.
Cendrine Browne (42) participe au 30 km féminin départ groupé en style libre de ski de fond aux Jeux olympiques d’hiver de Beijing 2022, à Zhangjiakou, en Chine, le dimanche 20 février 2022. THE CANADIAN PRESS/Sean Kilpatrick

Des débuts renversants

Quand la pilote Cynthia Appiah a été jumelée à la freineuse Dawn Richardson Wilson au début de la saison 2021-2022, c’était la première fois que deux femmes noires canadiennes faisaient équipe en bobsleigh. Coïncidence intéressante, elles sont toutes deux originaires du Ghana. C’est toutefois la façon dont elles n’ont jamais abandonné à Beijing 2022 qui fait d’elles une équipe particulièrement inspirante.

Après une collision survenue vers la fin de leur troisième manche et les avoir vues franchir la ligne d’arrivée dans un bobsleigh qui s’était mis à glisser sur le côté, personne n’aurait levé un sourcil si elles avaient décidé de ne pas dévaler la piste glacée une dernière fois. Toutefois, elles tenaient mordicus à finir ce qu’elles avaient commencé et, au bout du compte, elles ont été enchantées de leur place parmi les huit meilleures à leurs premiers Jeux olympiques.

Des femmes qui célèbrent des femmes

Bien que Laurie Blouin n’ait pas remporté de médaille olympique à Beijing, elle était certainement enchantée de voir ses adversaires y arriver. Dans une belle démonstration d’esprit sportif, elle a mené la charge au moment de célébrer les réalisations des athlètes qui ont accédé au podium, celles-ci s’étant toutes efforcées de repousser les limites du snowboard féminin dans les figures qu’elles ont tentées. Les planchistes rivales se sont enlacées à tour de rôle alors que l’amour, l’esprit de camaraderie et le soutien affichés entre ces femmes ont pris le dessus sur l’amertume que les non-médaillées auraient pu ressentir autrement.

Les câlins au retour à la maison 

À la fin du film de Noël Love Actually (Réellement l’amour), il y a des scènes de gens qui se saluent en se donnant de grandes accolades à l’aéroport d’Heathrow. Il y a eu des moments comme ceux-là un peu partout au Canada quand les athlètes olympiques sont revenus à la maison en provenance de Beijing après avoir passé des semaines, peut-être même des mois, loin de leurs proches. Que les Jeux se soient déroulés comme ils l’avaient espéré ou qu’ils y aient vécu la déception, ces contacts en personnes avec la famille et les amis étaient le tonique idéal.

Une visite mémorable à Fort William

À la fin du mois de mai, deux des sauteurs à ski qui ont remporté une médaille de bronze olympique historique aux Jeux de Beijing 2022 – Mackenzie Boyd-Clowes et Matthew Soukup – ont rendu visite à la Première Nation de Fort William après y avoir été invités par le résidant de l’endroit et la légende du saut à ski canadien Steve Collins.

  • Deux hommes signent des autographes à des enfants.
  • Deux hommes signent des autographes à des enfants.
  • Steve Collins entre les deux médaillés de bronze olympique.

Celui-ci espérait que cette visite amènerait les jeunes autochtones locaux à tomber en amour avec le saut à ski, comme il l’avait fait plus jeune, et à réaliser qu’ils ont droit eux aussi d’avoir de grands rêves. Collins avait les émotions à fleur de peau en racontant qu’il s’était donné comme mission de faire revivre le saut à ski dans le nord de l’Ontario et expliquant quelle incidence la visite de médaillés olympiques peut avoir.

Marcher avec Fierté

Après deux étés qui ont été perturbés par la pandémie, c’était spécial de voir le défilé de la Fierté être de retour dans sa forme habituelle partout au pays. Nous étions particulièrement fiers de voir un aussi grand nombre d’athlètes olympiques d’Équipe Canada y participer, qu’ils s’identifient en tant que membres de la communauté LGBTQ2S+ ou aient choisi d’en être des alliés.

Une bonne action pour la planète

Nous sommes tous maintenant davantage conscients de la nécessité de faire quelque chose pour contrer les changements climatiques, mais une athlète olympique canadienne cherche à relever un défi tout à fait particulier : atteindre la carboneutralité dans le cadre de sa préparation pour Milano Cortina 2026.

Au mois d’octobre, la spécialiste des sauts en ski acrobatique Marion Thénault nous a parlé de son objectif et ce qu’elle prévoit faire pour réduire son empreinte écologique, même quand elle voyage et participe à des compétitions un peu partout dans le monde. 

Équipe Canada s’engage en faveur de l’action climatique de l’ONU

Thénault n’est pas la seule à essayer de faire sa part pour la planète. Le Comité olympique canadien s’est engagé à participer à la Campagne Objectif zéro dans le cadre de l’initiative Le sport au service de l’action climatique des Nations Unies. Cela comprend un objectif intermédiaire de réduire les émissions de carbone de 50 % d’ici 2030 au minimum et un objectif à long terme d’atteindre des émissions nettes de carbone nulles d’ici 2040.

Cliquez ici pour en apprendre davantage sur les autres Comités nationaux olympiques qui se sont engagés de la même façon et sur ce que le COC a fait jusqu’ici pour adopter une approche plus durable sur le plan écologique.