Perdita Felicien élance une jambe vers l'avant alors qu'elle saute à toute vitesse un obstacle à l'épreuve du 100 mètres haies féminin en athlétisme à Athènes 2004.LA PRESSE CANADIENNE/HO, COC - Mike Ridewood
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Journée internationale de la femme : Comment sept olympiennes d’Équipe Canada brisent-elles les préjugés


En ce 8 mars, Journée internationale de la femme, nous rendons hommage à sept olympiennes pour leurs réalisations dans le sport et ailleurs. Grâce au travail qu’elles font, ces athlètes se battent pour l’égalité et partagent un but commun, celui de #BreakTheBias alors qu’elles continuent de nous laisser un héritage olympique tout en axant le tout sur la nécessité de permettre à toutes et à tous de vivre des expériences sportives plus sécuritaires et inclusives.

Sharon et Shirley Firth, ski de fond

Les sœurs jumelles Sharon Firth et Shirley Firth-Larson ont laissé une empreinte indélébile sur le ski de fond au Canada. Les jumelles Firth ont dominé le ski de fond canadien de la fin des années 1960 jusqu’au milieu des années 1980, alors qu’elles ont remporté 48 championnats canadiens et 79 médailles au total à l’échelle nationale. Elles sont les seules fondeuses canadiennes féminines à avoir disputé quatre éditions consécutives des Jeux olympiques, soit à Sapporo 1972, Innsbruck 1976, Lake Placid 1980 et Sarajevo 1984.

Shirley Firth, Sharon Firth et Helen Sonder se tiennent côtes à côtes et sourient à la caméra dans leurs combines de ski lors des Jeux olympiques d'hiver de 1972 à Sapporo.
Shirley Firth, Helen Sonder et Sharon Firth du Canada participent à une épreuve de ski de fond aux Jeux olympiques d’hiver de Sapporo de 1972. (Photo PC/AOC)

Après avoir découvert ce sport à l’âge de 13 ans seulement au moyen d’un programme fédéral des années 1960 qui s’appelait TEST (Territorial Experimental Ski Training), les jeunes fondeuses se sont engagées à suivre un horaire d’entraînement éreintant dans le cadre d’un programme de mise en forme rigoureux. Pendant l’hiver, leurs séances d’entraînement de plusieurs heures se terminaient parfois dans la noirceur complète, à des températures aussi basses que -40 degrés. Cet entraînement par temps peu clément était difficile, mais elles étaient tout à fait à la hauteur du défi. Les jumelles avaient été élevées dans la tradition de chasse et de pêche de la population des Dénés. Nées dans le village isolé d’Aklavik aux Territoires du Nord-Ouest, elles ont grandi en respectant la nature au plus haut point.

Les jumelles ont connu du succès dès le début de leurs carrières, remportant l’argent (Shirley) et le bronze (Sharon) à l’échelle nationale à l’occasion des Championnats canadiens juniors de ski de fond en 1968, et ce, après avoir passé une seule année au sein du programme TEST. Shirley et Sharon s’appuyaient l’une sur l’autre pour atténuer le choc culturel qu’elles vivaient en se retrouvant au sein de l’équipe nationale. Sharon a déclaré que les différences culturelles qu’elles rencontraient étaient « troublantes », relevant le fait que leurs habitudes alimentaires avaient beaucoup changé avec l’introduction de l’alimentation rapide. Leurs illustres carrières sportives se sont terminées quand elles ont chacun pris leur retraite, en 1984 (Shirley) et 1985 (Sharon).

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Shirley Firth en pleine lancée sur les pistes de ski de fond de Lake Placid 1980
Shirley Firth du Canada participe au ski de fond aux Jeux olympiques d’hiver de Lake Placid de 1980. (PC Photo/AOC)

Sharon est devenue conseillère en programmes pour les jeunes aux Territoires du Nord-Ouest, où elle sensibilisait les gens à l’influence positive que le sport pouvait avoir dans leurs vies. Shirley et son mari Jan Larsson ont vécu à Paris, en France, pendant 20 ans. Elle a donné des conférences sur les cultures Déné et Inuit dans des universités et des centres culturels un peu partout en Europe. En 2005, Shirley est revenue s’installer dans les Territoires du Nord-Ouest. Elle est décédée du cancer en 2013. Bien qu’elles n’aient pas remporté de médailles aux Jeux olympiques et aux Championnats du monde, la 26e place de Sharon dans l’épreuve de 5 km chez les femmes aux Jeux de 1972 demeure à ce jour le meilleur résultat canadien. Cette épreuve a été éliminée du programme olympique après les Jeux de 1998.

Carol Huynh, lutte

Carol Huynh se bat contre son opposante japonaise, Chiharu Icho, lors du match de lutte féminine pour la médaille d'or de Beijing 2008.
Carol Huynh (rouge) de Hazelton, C.-B. a battu Chiharu Icho du Japon dans le match pour la médaille d’or en 48 kg. lutte féminine aux Jeux olympiques d’été de Pékin, en Chine, le vendredi 15 août 2008. LA PRESSE CANADIENNE/COC – Mike Ridewood

La lutteuse de style libre Carol Huynh a remporté la première médaille d’or olympique du Canada en lutte féminine à l’occasion de Beijing 2008. Malgré sa petite taille (5-pieds-1), Huynh a été dominante physiquement sur le tapis et elle s’est avérée une importante agente de changement pour les femmes dans le sport en dehors des cadres de sa discipline. Les formidables réalisations sportives de Huynh à l’échelle internationale font d’elle une membre de la famille royale de la lutte. Pendant sa jeunesse à New Hazelton en Colombie-Britannique, Huynh a commencé à faire de la lutte à l’école secondaire, imitant ainsi sa sœur aînée qui a été une des premières femmes à faire partie de l’équipe de lutte de leur école secondaire.

Après avoir remporté la médaille d’or olympique en 2008, elle a fait de même aux Jeux du Commonwealth en 2010 en plus d’être couronnée deux fois championne des Jeux panaméricains. Huynh a aussi connu du succès aux Championnats du monde, où elle a décroché une médaille d’argent et trois de bronze en 2000, 2001, 2005 et 2010. Enfant de parents de descendance chinoise originaires du nord du Vietnam, Huynh a par ailleurs décroché 11 titres de championne nationale. À la suite de Londres 2012, où elle a obtenu la médaille de bronze, Huynh a pris sa retraite de la compétition, mais la liste de ses réalisations ne s’est pas arrêtée là. En 2013, Huynh a été intronisée au Temple de la renommée de la FILA, la fédération internationale de lutte amateure, renommée la United World Wrestling en 2014.

Refusant de se reposer sur ses lauriers, Huynh a mené une campagne pour réintégrer la lutte au sein du programme olympique après qu’il a été annoncé que cette discipline allait être retirée de la liste de base des sports olympiques en 2013. Coordonné par Huyhn, un blitz de lobbying d’une durée de six mois auprès du Comité international olympique a mené à la décision de maintenir son sport dans le programme olympique à la suite d’un scrutin secret d’un seul tour tenu par le comité à l’automne 2013. Le travail de lobbying de Huynh s’est élargi dans le but de faire avancer la cause de la lutte féminine. Elle a milité pour et obtenu qu’on ajoute des catégories de poids supplémentaires pour les lutteuses à l’horaire des Jeux olympiques. Huynh a fait part de sa satisfaction à cet égard dans un communiqué de presse.

« … Je suis surtout fière que cette fédération ait eu le courage de redistribuer les catégories de poids entre les hommes et les femmes, afin que les femmes aient maintenant droit à des occasions supplémentaires de participer au mouvement olympique. »

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Au début de 2015, Huynh a été sélectionnée pour agir comme Ambassadrice Super 8 de la United World Wrestling dans le cadre de la campagne mondiale axée sur le développement des femmes en lutte. En 2020, celle qui a maintenant 41 ans est devenue l’entraîneure de l’équipe d’athlètes de prochaine génération (Next Gen) de Wrestling Canada Lutte qui s’entraîne à Calgary.

Emily Nishikawa, ski de fond

Emily Nishikawa s'élance avec force, face à la caméra, sur les pistes de ski de fond lors de l'épreuve féminine du 7,5 kilomètres de PyeongChang 2018.
Emily Nishikawa participe à l’épreuve féminine de ski de fond du 7,5 km et du 7,5 km de skiathlon aux Jeux Olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 au Centre de ski de fond d’Alpensia le 10 février 2018 à PyeongChang, Corée du Sud .(Photo de Vincent Ethier/COC)

Née à Whitehorse, au Yukon, en 1989, Emily Nishikawa a participé à ses premiers Jeux olympiques à Sotchi 2014 et elle a fini en 42e place au skiathlon de 15 km. Quatre ans plus tard, elle a terminé 44e dans cette même épreuve à Pyeongchang 2018. Nishikawa annoncé sa retraite internationale en 2020, mais son parcours dans le sport ne s’est pas arrêté pas là, au contraire, puisque son niveau d’engagement s’est approfondi.

Cette membre du Club de ski de fond de Whitehorse s’est donné comme mission d’implanter le sport au Yukon au moyen d’un programme qu’elle a élaboré et appelé Northern LYTES, un acronyme qui fait référence à Linking Youth to Elite Sport, ou « faire le lien entre la jeunesse et le sport d’élite ».

« Ce programme a été conçu dans le but d’inspirer les athlètes du Yukon à continuer de travailler fort dans leur sport et de les amener à se laisser inspirer par les olympiens qui viennent leur rendre visite aux camps. Isolés du reste du Canada, plusieurs des talentueux athlètes du Yukon n’ont pas les mêmes occasions de côtoyer des athlètes de haut niveau et d’avoir accès à leur savoir-faire que ceux qui se développent dans les autres parties du pays. »

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Nishikawa est l’une des 10 olympiens à avoir été choisie en 2021 pour mener des projets qui permettent d’animer des communautés à l’aide des valeurs olympiques. Des fonds de la Subvention Héritage d’OLY Canada qui ont été accordés à Nishikawa permettront d’aider à relancer le programme Northern LYTES.

Leah Ferguson, lutte

Née à Terre-Neuve et élevée dans le nord de la Colombie-Britannique, Leah Ferguson demeure à Winnipeg au Manitoba où elle s’est engagée à faire revivre la lutte dans les communautés autochtones de cette province à l’aide d’une initiative appelée « Vers les Jeux autochtones de l’Amérique du Nord 2023 » (Push to North American Indigenous Games 2023). Olympienne de Londres 2012, championne panaméricaine et médaillée d’argent en Coupe du monde, elle a reçu la Subvention Héritage d’OLY Canada en 2021. Les fonds de la Subvention Héritage serviront à mettre en place un programme de lutte communautaire axé sur la jeunesse autochtone. Ferguson a conçu le programme de façon à pouvoir préparer la jeunesse autochtone en vue des Jeux autochtones de l’Amérique du Nord (JAAN). Les premiers Jeux autochtones ont eu lieu en 1971 à Enoch, en Alberta, alors que 3000 participants ont participé à des épreuves sportives ainsi qu’à des événements culturels. Au moment de présenter sa candidature pour la Subvention Héritage, Ferguson a décrit les JAAN comme étant « une expérience qui transforme une vie et qui donne souvent l’occasion à plusieurs de ces jeunes athlètes d’étudier à l’université ».   

Leah Ferguson tient sa rivale, Emma Brightwell, fermement au sol lors d'une épreuve de lutte féminine par équipe en Saskatchewan, en 2005.
Emma Brightwell de Guelph, Ont. grimace alors qu’elle est coincée par Leah Ferguson de MacKenzie, en Colombie-Britannique, lors d’une lutte par équipe féminine à Regina, en Saskatchewan, le mercredi 17 août 2005. (CP PHOTO/Fred Chartrand)

Dans le cadre du projet, on travaillera avec de nombreuses communautés autochtones au Manitoba et les communautés autochtones en milieux urbains à Winnipeg afin d’aider à relancer les programmes de lutte qui ont été affectés par la pandémie de la COVID-19. Ferguson, qui a l’habitude de réussir à bâtir un projet après l’autre, agit présentement comme gestionnaire des programmes pour Femmes et sport au Canada et elle travaille avec son mari Jordan afin de développer le Club de lutte Keystone à Winnipeg, au Manitoba, qu’ils ont fondé en 2017.

Brigette Lacquette, hockey

Pendant son enfance à Mallard, au Manitoba, une communauté métisse qui se trouve à quatre heures de route au nord de Winnipeg, Brigette Lacquette a trouvé sa voie grâce à sa famille et au sport. Souvent taquinée en raison d’une condition de peau, elle a appris à composer avec l’intimidation en trouvant refuge dans le sport. Elle a joué au basketball, au softball et au soccer, mais c’est le hockey qui réussissait le mieux à lui donner un sentiment d’espoir. À ses débuts comme hockeyeuse, elle imaginait qu’elle jouerait un jour pour Équipe Canada et elle rêvait de pouvoir voyager et parcourir le monde grâce au sport. Au premier cycle du secondaire, Brigette a élaboré un plan à long terme avec ses parents.

Brigette Lacquette élance son bâton dans les airs et s'apprête à tirer contre la gardienne de l'équipe du Comité olympique russe lors des rondes préliminaires de PyeongChang 2018.
La canadienne Brigette Lacquette (#4) se prépare à tirer au filet lors de la ronde préliminaire de hockey sur glace féminin – match du groupe A Canada contre la Russie aux Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 au centre de hockey de Kwandong le 11 février 2018 à Gangneung, Corée du Sud (Photo de Vincent Ethier/COC)

Ce plan consistait à obtenir une bourse pour jouer au hockey, s’aligner avec Équipe Canada et être possiblement retenue au sein de l’équipe olympique. Une fois ce plan couché sur papier, Brigette a commencé à travailler dans le but de transformer son rêve en réalité. Son père lui a acheté des patins à roues alignées et elle allait s’entraîner en bordure de l’autoroute, son père la suivant en voiture pour l’encadrer et l’encourager. Ce niveau d’engagement et cette capacité à s’atteler à la tâche a porté ses fruits quand Lacquette a été sélectionnée pour faire partie d’Équipe Manitoba et de la formation U18 d’Équipe Canada, et quand elle a obtenu une bourse qui lui permettait de s’inscrire à l’Université du Minnesota à Duluth. Après avoir vécu une grande déception quand elle n’a pas été retenue au sein de l’équipe olympique pour Sotchi 2014, Brigette s’est engagée à faire de sa santé physique et mentale une priorité. En décembre 2017, elle a appris qu’elle avait été choisie pour faire partie de la formation olympique, devenant ainsi la première femme des Premières Nations à devenir membre de la formation olympique de hockey d’Équipe Canada. Submergée par l’émotion quand elle a appris que le dernier élément de son plan de 10 ans avait été réalisé, sa mère, son père et elle ont pleuré de joie, un moment à la fois touchant et puissant. À PyeongChang 2018, avec Équipe Canada, Brigette a remporté une médaille d’argent obtenue de chaude lutte, revenant ainsi à la maison avec le statut de médaillée olympique.

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Fière d’être un modèle à suivre pour les jeunes et tout particulièrement les jeunes autochtones, Brigette joue actuellement avec la formation basée à Calgary de la PWHPA dans le cadre de la Tournée Dream Gap. En plus de jouer au hockey, Brigette essaie de transformer son sport. Ne se contentant pas d’avoir déjà connu une carrière remarquablement réussie comme joueuse, Lacquette agit aussi comme dépisteure professionnelle pour les Blackhawks de Chicago. Ce poste crucial fait d’elle la première femme autochtone à faire du dépistage pour une équipe de la LNH.

Perdita Felicien, athlétisme

Perdita Felicien est une des sprinteuses spécialisées dans les haies les plus performantes dans l’histoire de l’athlétisme canadien. Le meilleur temps personnel dans le 100 mètres haies de celle qui a été couronnée championne canadienne à 10 reprises s’élève à 12,46 secondes, chrono qu’elle a enregistré en 2004 et qui représente toujours le record national. Son histoire est empreinte de triomphe, de douleur et de détermination. En 2003, Felicien a distancé toutes ses opposantes pour aller s’emparer de l’or aux Championnats du monde dans l’épreuve du 100 mètres haies. Elle a de nouveau raflé l’or aux Championnats du monde en salle en 2004. Felicien était la favorite à l’approche d’Athènes 2004, mais une chute au moment de franchir la première haie en finale a mis fin à son rêve de gloire olympique. La mère de Felicien l’a aidée à rebâtir son esprit brisé en disant à sa fille que c’était « elle », dans les faits, qui était la médaille d’or.

Perdita Felicien élance une jambe vers l'avant alors qu'elle saute à toute vitesse un obstacle à l'épreuve du 100 mètres haies féminin en athlétisme à Athènes 2004.
La Canadienne Perdita Felicien (à droite) de Pickering, en Ontario, et la Jamaïcaine Lacena Golding-Clarke courent dans les séries féminines du 100 m aux Jeux olympiques d’été à Athènes le samedi 21 août 2004. (CP PHOTO/Ryan Remiorz)

Perdita a continué de concourir à l’échelle internationale, elle qui a notamment remporté l’argent aux Championnats du monde en 2007 et aux Championnats du monde en salle en 2010. Perdita tenait coûte que coûte à maîtriser l’art de raconter des histoires à la suite de sa retraite en 2013. Elle a poursuivi des études en journalisme et elle est devenue reporter pour le bulletin de nouvelles de la station CHCH à Hamilton. Elle a ensuite rejoint les rangs du réseau CBC et depuis, elle a assuré la couverture de plusieurs Jeux olympiques en tant qu’animatrice télé. Perdita est l’animatrice de l’émission pour enfants du réseau TVO appelée ‘All Round Champion’, dont la diffusion a commencé en 2020. Cette série d’émissions met de l’avant des athlètes d’âge adolescent qui participent à des compétitions dans d’autres disciplines que le sport qu’ils pratiquent habituellement. Après s’être fermement établie sur le plan professionnel dans le monde de la télédiffusion, Felicien s’est tournée vers le monde littéraire et a publié ses mémoires en mars 2021 dans un livre intitulé ‘My Mothers Daughter’.

Le bouquin, qui a été succès en librairie à l’échelle nationale, raconte avec franchise les difficultés rencontrées par sa mère après avoir immigré de Sainte-Lucie et au moment d’élever sa famille à Oshawa, en Ontario, avec peu de moyens. La détermination indéfectible de sa mère à donner une vie meilleure à ses enfants à l’aide de travail acharné et de sacrifice personnel a fini par triompher. La joie de Perdita à la suite du succès que ses mémoires ont connu est sans équivoque: « Je n’ai jamais remporté de médaille olympique, mais c’est une sensation très agréable. » (source: ByBlacks, « No Hurdles Can Keep Perdita Felicien From Living Her Truth », 19 avril 2021.)