Les 16 de 2016 : Une finale à Wimbledon et un troisième rang mondial pour Milos Raonic

Avec l’année qui tire à sa fin, Olympique.ca fait une rétrospective des 16 récits les plus mémorables d’Équipe Canada en 2016 avec un nouvel article dévoilé chaque jour d’ici la nouvelle année. Vous pouvez trouver tous les articles de la série ici

Avec ou sans manche, Milos Raonic n’a jamais joué un aussi bon tennis qu’en 2016.

Son opération au pied et les vilains maux de dos étant chose du passé – merci au protecteur buccal –, le Canadien de 6’5’’ est passé du 14e au 3e échelon mondial pour terminer sa saison avec une impressionnante fiche de 52 victoires contre 13 revers.

La machine Raonic s’est enclenchée dès janvier en finale du tournoi de Brisbane lorsque l’athlète a vaincu Roger Federer pour la deuxième fois de sa carrière en dix affrontements.

Une défaite en cinq manches face à Andy Murray en demi-finale des Internationaux d’Australie en raison d’une blessure au muscle adducteur droit n’a pas anéanti l’athlète de 25 ans pour autant. Au contraire, ça n’a fait qu’accentuer son désir de gagner.

Milos Raonic lors de son match de quarts de finale contre l'Américain Sam Querrey au Grand Chelem de Wimbledon, le 6 juillet 2016. (AP Photo/Alastair Grant)

Milos Raonic lors de son match de quarts de finale contre l’Américain Sam Querrey au Grand Chelem de Wimbledon, le 6 juillet 2016. (AP Photo/Alastair Grant)

Les experts sont tous du même avis, c’est au tournoi le plus prestigieux de la saison, entre les fraises et la crème du All England Club, que Milos Raonic a joué son meilleur tennis en carrière. Guidé par les conseils des grands Carlos Moya et John McEnroe, la fierté canadienne a d’abord écarté Pablo Carreno Busta, Andreas Seppi, Jack Sock, David Goffin et Sam Querrey avant de prendre la mesure du grand Federer, sept fois champion de Wimbledon, en demi-finale du Grand Chelem.

Demi-finaleQuart de finale | Quatrième tour | Troisième tour | Deuxième tour  | Premier tour

Le 8 juillet 2016, après cinq manches et 3 h 25 min de jeu, le Milos version améliorée, plus rapide et mieux outillé au filet, a excellé là où le Milos de 2014 a échoué en devenant le premier joueur canadien de l’histoire à atteindre la finale du Grand Chelem de Wimbledon.

Raonic aura bien bataillé contre le chouchou des Britanniques — et maintenant numéro 1 mondial – Andy Murray à Londres. Cependant, même un service de 243 km/h n’a pas dévié l’Anglais, tombeur du Canadien en finale du Queen’s, de sa mission de mettre la main sur son deuxième titre de Wimbledon.

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« Cette défaite fera mal longtemps. Ça a été deux semaines extraordinaires au All England Club et je vais continuer à travailler fort, car c’est mon souhait le plus cher que d’avoir une seconde chance à Wimbledon », avait rapporté Raonic après sa défaite en trois manches.

L’épique saison de Raonic s’est terminée par une autre éprouvante défaite en 3 h 38 min contre, vous l’aurez deviné, Andy Murray, décidément l’homme à battre du circuit au carré d’as de la Finale de l’ATP World Tour.

Maintenant que 2016 est dans les livres, on a déjà hâte de voir ce que le numéro 3 mondial nous réservera lors de sa campagne australienne.