Le champion olympique du décathlon Damian Warner nommé athlète canadien de l’année
Damian Warner peut ajouter un autre trophée à sa récolte de 2021. Le meilleur athlète au monde est maintenant l’athlète canadien de l’année.
Quelques mois après être devenu le premier Canadien à remporter une médaille d’or olympique en décathlon, Warner a été élu meilleur athlète du pays par un comité de 35 hommes et femmes de partout au Canada qui oeuvrent dans divers médias sportifs.
Après des performances exceptionnelles à Tokyo 2020, il y avait plusieurs athlètes d’Équipe Canada en lice pour cet honneur de fin d’année. Mais ce que Warner a fait au cours de ses deux jours de compétition l’été dernier ne pouvait être ignoré.
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En excellant dans 10 épreuves différentes, Warner est devenu le premier décathlonien à briser la barrière des 9000 points tout en remportant l’or olympique, et le quatrième de l’histoire à franchir cette marque.
Aux jeux olympique de Tokyo 2020, Warner a mené le décathlon du début à la fin, amorçant la compétition avec un meilleur temps mondial de décathlon de 10,12 secondes au 100 m. Il a par la suite battu la meilleure marque olympique de décathlon au saut en longueur avec son saut de 8,24 m, un record qui vieux de 25 ans. Il a également réalisé un meilleur temps olympique de décathlon (13,46 s) au 110 m haies et établi un record personnel de 4,90 m au saut à la perche. Ces performances lui ont procuré un total de 9018 points.
Finalement, Warner a été choisi pour être le porte-drapeau de la cérémonie de clôture d’Équipe Canada à Tokyo 2020.
Quoi que la médaille d’or olympique ait permis à Warner de rayonner, il a connu un autre moment mémorable en mai lorsqu’il a remporté son sixième Hypo-Meeting à Götzis, en Autriche, un record. À son premier décathlon depuis sa médaille de bronze aux Championnats du monde 2019, Warner a atteint 8995 points grâce à des meilleures performances mondiale de décathlon au saut en longueur (8,28 m) et au 110 m haies (13,36 s). Bien qu’il ne soit pas un spécialiste du saut en longueur, Warner détient maintenant le record canadien de l’épreuve.
Ses performances sont encore plus remarquables si l’on considère les conditions dans lesquelles il a été contraint de s’entraîner en 2020-2021 en raison de restrictions liées à la pandémie. Plutôt que d’assister à des camps d’entraînement intensifs et ciblés, il s’entraînait dans un vieil aréna de hockey non chauffée dans sa ville natale de London, en Ontario, où lui et son équipe d’entraîneurs avaient créé des plateaux sportifs de fortune pour qu’il puisse s’entraîner dans ses 10 différentes épreuves de course, de saut et de lancer.
Warner est le premier sportif en athlétisme à être nommé athlète canadien de l’année depuis Donovan Bailey en 1996, année où il avait remporté deux médailles d’or aux Jeux olympiques d’Atlanta.
Il y a eu deux rondes de scrutin pour déterminer l’athlète canadien de l’année. Une ronde de nomination générale a permis aux membres du comité de défendre n’importe quel athlète qu’ils jugeaient digne du titre d’athlète canadien de l’année. Un premier vote a réduit cette longue liste à une courte liste, après quoi davantage de discussions ont eu lieu avant le vote final servant à déterminer le gagnant.
Les autres finalistes incluaient : le champion olympique du 200 m Andre De Grasse; le phénomène du soccer Alphonso Davies; la gardienne de but de l’équipe de soccer championne olympique Stephanie Labbé; la championne olympique du 100 m papillon Maggie Mac Neil; la superstar des Blue Jays de Toronto Vladimir Guerrero Jr et le capitaine des Oilers d’Edmonton et le joueur le plus utile de la LNH Connor McDavid.
Damian Warner nommé athlète masculin de l’année par La Presse Canadienne
Il n’y a pas eu une grande surprise lorsque plus tard en décembre, Warner a reçu le prix Lionel Conacher de athlète masculin de l’année de La Presse Canadienne. Il a reçu 18 des 47 votes. De Grasse et ses trois médailles olympiques à Tokyo 2020 a terminé deuxième avec 14 votes. Le récipiendaire de l’année dernière, Davies, a terminé troisième avec sept votes.
« Accepter des honneurs comme celui-ci m’est un peu étrange parce que c’est un peu comme tirer à pile ou face », a exprimé Warner à La Presse Canadienne. « Andre a gagné une médaille d’or et Alphonso connaît une année incroyable, Donc, quand vous êtes sélectionné, vous vous sentez un peu coupable, jusqu’à un certain point. C’est un bon problème au Canada d’avoir autant d’athlètes, et pas seulement nous trois parce qu’il y a une longue liste de personnes qui ont vraiment connu une année réussie. Pour un amateur de sports, c’est toujours une chose agréable à voir.
« C’est toujours une leçon d’humilité et je suis reconnaissant d’être reconnu, (mais) c’est aussi la reconnaissance de ma famille, de mes entraîneurs et de tous ceux qui m’ont aidé à arriver à ce stade, et c’est ce que je trouve vraiment cool », a-t-il ajouté.
Leylah Fernandez nommée athlète féminine de l’année par La Presse Canadienne
Leylah Fernandez a remporté le trophée Bobbie Rosenfeld remis à l’athlète féminine de l’année par La Presse Canadienne.
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Fernandez a captivé le pays lorsqu’elle a dépassé toutes les attentes en se qualifiant pour la finale du US Open. Classée 73e au monde avant le dernier Grand Chelem de la saison, elle a défait la championne en titre Naomi Osaka ainsi que l’ancienne numéro un mondiale Angelique Kerber et deux autres têtes de série (Aryna Sabalenka et Elina Svitolina) en route vers la finale. En raison de ces victoires contre des joueuses très bien classées, Fernandez s’est hissé au 24e rang du classement de fin d’année de la WTA . Elle avait entamé l’année au 88e rand mondial et avait grimpé au classement lorsqu’elle avait remporté l’Open de Monterrey en mars, remportant ainsi son premier titre sur le circuit WTA en carrière.
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Dans une course serrée pour le titre d’athlète féminine de l’année, Fernandez a reçu 12 des 45 votes des rédacteurs en chef, journalistes et diffuseurs de sports de partout au Canada. Les nageuses Penny Oleksiak et Maggie Mac Neil ont reçu 10 votes chacune. Fernandez est la troisième joueuse de tennis à gagner le trophée Rosenfeld dans la dernière décennie après Eugenie Bouchard en 2013 et 2014 ainsi que Bianca Andreescu en 2019.
L’équipe nationale féminine de soccer est nommée équipe de l’année par La Presse Canadienne
Sans grande surprise, après sa médaille d’or olympique historique à Tokyo 2020, l’équipe canadienne féminine de soccer a été nommée Équipe de l’année par La Presse Canadienne.
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Elles étaient arrivée à Tokyo avec un objectif clair, changer la couleur de leur médaille après avoir remporté des mÉdailles de bronze coup sur coup à Londres 2012 et Rio 2016. Mais pour l’équipe classée au huitième rang au monde, cet objectif n’était pas facile à réussir.
Elles ont atteint les quarts de finale avec une victoire et deux nuls en phase préliminaire du tournoi. Dans un match revanche du match pour la médaille de bronze de Rio 2016, le Canada a de nouveau eu raison du Brésil, s’imposant aux tirs au but grâce à quelques arrêts importants de la gardienne Stephanie Labbé.
Cette victoire a mis la table pour une confrontation face aux États-Unis en demi-finale, un match qui a ramené dans les mémoires la défaite controversée en demi-finale contre les Américaines à Londres 2012. Mais cette fois, ce sont les Canadiennes qui ont obtenu la victoire après le but de Jessie Fleming en tir de pénalité, le seul but du match.
Le Canada a été inarrêtable par la suite, volant vers de nouveaux sommets. Le match pour la médaille d’or contre la Suède était dans une impasse à 1-1 après le temps réglementaire et la prolongation, ce qui a mené à une autre séance de tirs au but. La tension était à son comble. C’est finalement Julia Grosso, 20 ans, qui a marqué le but vainqueur et mis en branle la célébration canadienne.
Alors que les 22 athlètes montaient sur le podium, au centre de ses coéquipière se trouvait la capitaine Christine Sinclair. Longtemps la star de cette équipe, elle était maintenant entourée de d’autres meneuses de jeu et buteuses qui n’auraient pas pu être plus ravies de voir Sinclair la médaille d’or olympique autour du cou.
L’équipe de soccer féminin a reçu 38 des 44 votes pour l’équipe de l’année, l’emportant loin devant l’équipe olympique féminine de natation (3 votes) ainsi que l’équipe nationale féminine de hockey, l’équipe nationale masculine de soccer et les Canadiens de Montréal, qui ont reçu un vote chacun.