Haltérophilie
Médailles d’Équipe Canada
Résumé du sport
Haltérophilie à Paris 2024
Site : Arena Paris Sud 6
Dates de compétition : 7 au 11 août (Jours 12 à 16)
Épreuves : 10 (5 masculines et 5 féminines)
L’haltérophilie est parvenue à la parité hommes-femmes pour la première fois aux Jeux olympiques de Tokyo 2020. Le programme sera équilibré une fois de plus à Paris 2024, mais avec une réduction du nombre de catégories de poids. Les cinq épreuves chez les hommes sont désignées par la limite maximale de poids permise, soit 61 kg, 73 kg, 89 kg, 102 kg et plus de 102 kg. Les femmes seront en compétition dans cinq catégories, soit 49 kg, 59 kg, 71 kg, 81 kg et plus de 81 kg.
L’haltérophilie est le test ultime de force où les athlètes soulèvent un haltère composé d’une barre en acier (20 kg chez les hommes et 15 kg chez les femmes) sur laquelle on fixe des disques de poids (0,5 kg à 25 kg). Il existe deux types de soulèvements : l’arraché et l’épaulé-jeté. Avec trois tentatives pour chaque poids soulevé, les meilleurs résultats à l’arraché et à l’épaulé-jeté pour chaque athlète sont additionnés pour déterminer le résultat final.
Pour exécuter l’arraché, l’haltère est placé horizontalement devant les jambes de l’athlète, il est agrippé avec les paumes vers le sol et soulevé d’un seul mouvement du sol jusqu’au-dessus de la tête avec les bras complètement allongés.
Dans le cas de l’épaulé-jeté, il y a deux phases. Pour exécuter l’épaulé, l’haltère est placé à l’horizontale devant les jambes de l’athlète, puis est agrippé avec les paumes vers le sol et soulevé d’un seul mouvement du sol jusqu’aux épaules. L’haltère repose au-dessus de la poitrine ou sur les bras pliés tandis que les pieds se positionnent sur une seule ligne avant d’exécuter le jeté. Dans cette deuxième phase, l’athlète plie les genoux et allonge ses jambes ainsi que ses bras pour amener l’haltère au-dessus de sa tête avec les bras complètement allongés.
Le Canada à l’haltérophilie aux Jeux olympiques (avant LA 2028)
La première médaille olympique canadienne en haltérophilie a été celle de Gerry Gratton qui a remporté l’argent à Helsinki 1952. Jacques Demers a remporté la deuxième médaille d’argent du Canada en haltérophilie à Los Angeles 1984.
Christine Girard a décroché l’or dans la catégorie des 63 kg à Londres 2012 après une médaille de bronze à Beijing 2008. Girard était la première Canadienne à remporter une médaille olympique dans une épreuve féminine d’haltérophilie.
Maude Charron a suivi dans ses traces comme championne olympique, montant sur la plus haute marche du podium chez les 64 kg à Tokyo 2020. Lorsque la catégorie des 64 kg a été retirée du programme olympique, Charron est descendue dans la catégorie des 59 kg en vue des Jeux de Paris 2024 où elle a remporté la médaille d’argent pour devenir l’athlète d’haltérophilie la plus décorée du Canada.
Histoire olympique de l’haltérophilie
L’haltérophilie a été inscrite au programme de tous les Jeux olympiques à l’exception de trois éditions (Paris 1900, Londres 1908 et Stockholm 1912). À ses premières présentations, il n’y avait pas de catégories de poids, mais cela a changé aux Jeux d’Anvers 1920. Dans les années 1980, il y avait 10 épreuves distinctes chez les hommes.
C’est seulement à Sydney 2000 que les femmes ont participé aux épreuves olympiques d’haltérophilie pour la première fois, avec sept catégories de poids contre huit chez les hommes.
Médaillés canadiens
Épreuve | Athlète | Rang | Jeux |
---|---|---|---|
75 kg - hommes | Gerry Gratton | Argent | Helsinki 1952 |
75 kg - hommes | Jacques Demers | Argent | Los Angeles 1984 |
63 kg - femmes | Christine Girard | Or | Londres 2012 |
63 kg - femmes | Christine Girard | Bronze | Beijing 2008 |
64 kg - femmes | Maude Charron | Or | Tokyo 2020 |
59 kg - femmes | Maude Charron | Argent | Paris 2024 |