Judo
Décompte des médailles olympiques canadiennes
Résumé du sport
Le judo à Tokyo 2020
Site de compétition : Nippon Budokan
Dates des compétitions : 24 au 31 juillet 2021 (Jours 1 à 8)
Épreuves : 15 (7 masculines, 7 féminines et 1 mixte)
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Antoine Valois-Fortier (à gauche) lors des Jeux de Rio 2016. (Photo COC/Jason Ransom)
Les judokas s’affrontent dans sept catégories selon leur poids arrondi à la hausse (hommes : 60 kg, 66 kg, 73 kg, 81 kg, 90 kg, 100 kg, +100 kg; femmes : 48 kg, 52 kg, 57 kg, 63 kg, 70 kg, 78 kg, +78 kg). À Tokyo 2020, il y aura aussi une nouvelle épreuve mixte par équipe, ou chaque équipe sera composée de trois hommes (-73kg, -90kg, +90kg) et de trois femmes (-57kg, -70kg, +70kg).
Le judo repose sur trois techniques principales : la projection (à l’aide des mains, des hanches, des pieds, du haut du corps ou du corps dans son ensemble), le contrôle au sol (immobilisation, strangulation, clé de bras) et les coups (aux membres inférieurs ou supérieurs). Le but du judo est de contrôler son adversaire. Pour ce faire, les athlètes se servent des principes d’équilibre et de levier afin de projeter leur adversaire au sol sur le dos. Ils peuvent aussi employer des techniques de clé de bras au niveau du coude ou même étouffer leur adversaire, mais ils doivent éviter les blessures au cou ou à la colonne vertébrale. Les coups de pied ou de poing sont interdits en judo.
Chaque affrontement dure quatre minutes sans période de repos prévue. Néanmoins, le temps est suspendu lors des arrêts de combat pour permettre aux athlètes de combattre pendant quatre minutes complètes. Depuis 2016, une modification au système de point fait en sorte que les points sont marqués seulement par ippon ou waza-ari. Un ippon est accordé quand un judoka projette son adversaire sur le dos, appliquant une technique ou en contrant une technique d’attaque avec une efficacité maximale. Il y a quatre critères pour qu’un ippon marque : la vitesse, la force, l’adversaire sur le dos, contrôle habile jusqu’à la fin de l’atterrissage. Si ces quatre critères ne sont pas pleinement réussis, l’athlète marque un waza-ari. Deux waza-ari correspondent à un ippon. Une immobilisation de 10 secondes permet de marquer un waza-ari, mais une immobilisation de 20 secondes permet de marquer un ippon. Quand un ippon est inscrit, le combat est terminé.
Un tirage au sort permet de former quatre poules par catégorie de poids. Toutefois, les huit meilleurs judokas sont répartis de manière à ce qu’ils ne s’affrontent qu’en huitièmes de finales. Les quatre judokas vaincus en quarts de finale obtiennent une seconde chance d’atteindre le podium avec une ronde de repêchage à élimination directe. Les vainqueurs des combats de repêchage affrontent les demi-finalistes vaincus dans deux combats de médaille de bronze. Les vainqueurs des demi-finales s’affrontent pour les médailles d’or et d’argent.
Le Canada aux Jeux olympiques (avant Tokyo 2020)

Les Canadiennes Christa Deguchi et Jessica Klimkait lors de la finale des 57 kg au Grand Prix de judo à Hohhot, en Chine (Photo: Sabau Gabriela)
Doug Roger a remporté l’argent dans la catégorie poids lourds, la première médaille olympique du Canada en judo à Tokyo 1964 lorsque le sport fait son entrée au programme. Vingt ans plus tard, à Los Angeles 1984, Mark Berger ajoute sa médaille de bronze dans la catégorie poids lourds. Nicolas Gill est le judoka canadien qui remporte le plus de succès avec ses deux médailles olympiques, une médaille de bronze à Barcelone 1992 et une d’argent à Sydney 2000. Il devient ensuite l’entraîneur d’Antoine Valois-Fortier, dernier médaillé olympique canadien, qui a remporté le bronze dans la catégorie des poids mi-moyens à Londres 2012.
Médaillés canadiens
Épreuve | Athlète | Rang | Jeux |
---|---|---|---|
57 kg - Femmes | Jessica Klimkait | Bronze | 2020 Tokyo |
81 kg - Hommes | Antoine Valois-Fortier | Bronze | 2012 Londres |
63 kg - Femmes | Catherine Beauchemin-Pinard | Bronze | 2020 Tokyo |
100 kg - Hommes | Nicolas Gill | Argent | 2000 Sydney |
+ de 80 kg - Hommes | Doug Rogers | Argent | 1964 Tokyo |
+ de 95 kg - Hommes | Mark Berger | Bronze | 1984 Los Angeles |
86 kg - Hommes | Nicolas Gill | Bronze | 1992 Barcelone |