Équipe Canada frappe fort en athlétisme au Jour 9
La médaille d’or remportée par Ethan Katzberg au lancer du marteau masculin est la première du Canada dans cette épreuve depuis 112 ans. Mais ce ne sera peut-être pas la dernière à Paris 2024.
Katzberg, le champion du monde en titre, a dominé le concours avec un jet de 84,12 m dimanche. Sa médaille d’or est la première médaille canadienne au lancer du marteau depuis Stockholm 1912, et la première médaille d’or du pays dans une épreuve de lancer depuis Saint-Louis 1904.
« Notre plan était de réussir un bon jet dès le premier tour. Qu’il fasse 84 m, c’était vraiment bien, cela a définitivement réduit un peu le stress. Ensuite, j’ai essayé de continuer sur cette lancée, a déclaré Katzberg. Mais malheureusement, je n’ai pas pu poursuivre tactiquement, mais le premier lancer était vraiment bon. »
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Son compatriote canadien Rowan Hamilton a également participé à la finale masculine. Il a terminé neuvième avec un lancer de 76,59 m.
Lors de la séance matinale, la championne du monde en titre, Camryn Rogers, a obtenu son billet pour la finale féminine de mardi. Elle a réalisé une solide performance lors des qualifications, son deuxième jet de 74,69 m étant le deuxième meilleur au classement général.
« Je ne pourrais pas être plus excitée. C’est ma deuxième finale, a déclaré Rogers. Maintenant, il y a beaucoup de pression, mais c’est vraiment géniale. Je veux réaliser de très longs lancers et profiter de ma deuxième expérience en finale olympique. »
Elle avait également atteint la finale à Tokyo 2020 à 22 ans, où elle avait terminé cinquième. Mais l’atmosphère au Stade de France contraste fortement avec celle des Jeux de Tokyo, qui s’étaient déroulés sous des restrictions pandémiques.
« La foule, les acclamations, c’est ce qui rend l’expérience olympique si spéciale, le grand nombre de spectateurs que nous avons ici, a dit Rogers. Les cris proviennent de partout. Je n’ai jamais vécu ça auparavant. »
Sur la piste, la déception était au rendez-vous pour Andre De Grasse au 100 m masculin. Le double médaillé de bronze olympique dans cette épreuve a terminé cinquième de sa vague de demi-finale avec un temps de 9,98 secondes.
« C’était une course difficile, a déclaré De Grasse. Je sentais définitivement qu’il me restait beaucoup d’énergie, mais je n’ai pas pu le montrer aujourd’hui. Ça fait partie du jeu. »
Mais tout n’est pas perdu pour De Grasse, qui a accumulé six médailles olympiques à Rio 2016 et Tokyo 2020. Il sera de retour lundi pour les vagues de qualification du 200 m, lui qui cherchera à défendre son titre remporté à Tokyo.
« Je suis reconnaissant d’être à mes troisièmes Jeux olympiques, a-t-il déclaré. C’est un rêve devenu réalité pour moi, honnêtement. Je n’aurais jamais pensé que j’en arriverais là. Je suis excité d’être ici, je dois garder la tête haute et me préparer pour le 200 m. »
Audrey Leduc, fraîchement sortie d’un nouveau record canadien au 100 m féminin, était de retour sur la piste pour le 200 m dimanche. Son temps de 22,88 secondes a été suffisant pour terminer troisième de sa vague et se qualifier automatiquement pour la demi-finale de lundi.
Jacqueline Madogo a couru le 200 m en 22,78 secondes, ce qui la place quatrième de sa série. Elle participera également au repêchage lundi, espérant pouvoir rejoindre Leduc en demi-finale.
Savannah Sutherland a couru le 400 m haies en 54,80 secondes, terminant troisième de sa vague. Ce fut suffisant pour qu’elle se qualifie directement pour la demi-finale de mardi.
Au 3000 m steeple féminin, Ceili McCabe et Regan Yee ont participé au premier tour. Le temps de 9 min 20,71 s de McCabe a été insuffisant pour se qualifier pour la finale. Yee a terminé avec un temps de 9 min 27,81 s.
Au 110 m haies masculin, Craig Thorne a affiché un temps de 13,60 secondes, ce qui l’a placé septième de sa série. Il devra passer par le repêchage mardi.
Christopher Morales-Williams a terminé deuxième de sa vague du 400 m masculin avec un temps de 44,96 secondes, se qualifiant directement pour la demi-finale de mardi. En revanche, lors de la demi-finale du 1500 m masculin, le temps de Charles Philibert-Thiboutot de 3 min 33,29 s n’a pas été suffisant pour qu’il se qualifie pour la finale.
