Célébrons les papas d’Équipe Canada
Dans le sport, il y a des hauts et des bas, mais le fait d’être responsable d’un petit être humain qui t’aime inconditionnellement et dont tu es le héros permet de relativiser les choses. Ces papas savent très bien qu’il y a des choses plus importantes que les médailles, car l’appui de leurs plus grands fans – bien qu’ils soient souvent physiquement de petites tailles – n’est pas conditionnel à leurs prouesses sportives.
Voici quelques super-papas d’Équipe Canada qui ont participé à Tokyo 2020 et Beijing 2022 !
Aaron Brown – Athlétisme
Vous avez peut-être aperçu la photo de Kingsley, le fils d’Aaron Brown, à l’envers de la bib qu’il portait lors de la finale du 200 m à Tokyo 2020. Après la course, Brown a dit : « Je cours pour le Canada. Je cours pour mes fans. Mais le plus important c’est que je cours pour mon épouse et mon fils. »
Le petit Kingsley fait fréquemment des apparitions sur les médias sociaux de son papa. Des vidéos le montre en train d’encourager son père, mais il est aussi possible de le voir en action gagner des courses. Ce petit bonhomme a un beau futur devant lui et nous savons que son médaillé olympique préféré sera là pour l’encourager à chacune des étapes.
Charles Hamelin – Patinage de vitesse courte piste
Au cours de sa carrière, Charles Hamelin a remporté six médailles olympiques, dont quatre d’or, ce qui le place à égalité pour le titre d’athlète olympique canadien le plus décoré à des Jeux d’hiver. Il a conclu sa carrière olympique avec une médaille d’or à Beijing 2022, devenant du même coup le premier athlète masculin de patinage de vitesse courte piste à gagner des médailles lors de cinq Jeux olympiques différents.
Après avoir annoncé sa retraite sportive en avril et remporté une 38e médaille de Championnats du monde, Hamelin a fait un dernier tour d’honneur à Montréal avec sa fille Violette dans les bras. Le patineur avait mentionné à plusieurs reprises qu’il était important pour lui que Violette, sa source d’inspiration et l’une des raisons de sa présence à Beijing, puisse le voir en action aux Jeux olympiques avant qu’il accroche ses patins.
En janvier 2023, Violette a endossé le rôle de grande sœur lorsque Ludivine est arrivée dans la petite famille de quatre.
Damian Warner – Athlétisme
Damian Warner a non seulement remporté l’or du décathlon à Tokyo 2020, mais il a aussi mené la compétition de deux jours qui inclut dix épreuves du début à la fin. On peut dire qu’il est passé maître dans l’art du multitâches, un talent qui est très utile à tous les parents de jeunes enfants. Gageons que le petit Théo, qui a eu un an en mars dernier, testera la polyvalence de son papa au cours des prochains mois. Damian Warner pourra mettre à profit son entraînement d’athlète olympique et ses aptitude de sprinteur en suivant le bambin un peu partout. Devrions-nous ajouter super-papa de Théo à son CV ?
Laurent Dubreuil – Patinage de vitesse longue piste
La naissance de sa fille Rose a permis à Laurent Dubreuil de trouver un meilleur équilibre entre le sport et la vie quotidienne. Celui qui a participé à deux Jeux olympiques a expliqué que lorsqu’il ne pensait qu’à son sport, il ne parvenait pas à obtenir ses meilleures performances sur la glace tout simplement parce qu’il n’était pas aussi heureux. L’arrivée de sa fille a redonné un second souffle à sa carrière. « Performer quand c’est important, c’est devenu facile. Ce n’est pas une question de vie ou de mort. Une course importante, c’est quand même moins important que la santé de ma fille
», a-t-il dit en entrevue pour l’émission Le rêve olympique à Radio-Canada.
Alors qu’il montait sur le podium pour recevoir sa médaille d’argent à Beijing 2022, on pouvait le voir dire « Je t’aime ». Lorsqu’il a été questionné à ce sujet plus tard, il a dit « C’était pour ma fille. J’aime mieux gagner, mais elle, elle préfère quand je termine deuxième, car elle a deux ans et pour elle 2 c’est mieux que 1. »
Ce serait un euphémisme de dire que sa fille Rose pourrait lui faire faire tout ce qu’elle veut. Les deux peuvent être régulièrement vus partir à l’aventure et s’amuser ensemble sur les réseaux sociaux. En septembre 2022, elle a dû apprendre à partager les affections de son père avec son petit frère Nathan.
Keegan Messing – Patinage artistique
Les Jeux olympiques de Beijing 2022 ont été une expérience un peu folle pour Keegan Messing, mais à travers tout ça, son fils Wyatt, son plus grand fan —bien qu’il soit tout petit — n’a jamais quitté ses pensées. Messing a fièrement montré des photos de son fils alors qu’il attendait ses notes dans le kiss and cry, comme il l’avait fait tout au cours de la saison.
À LIRE : La folle odyssée de Keegan Messing vers Beijing
Après avoir annoncé qu’il prendrait sa retraite de la compétition à la fin de la saison 2022-2023, Messing a modifier son rituel du kiss and cry lors de l’Internationaux de Patinage Canada en octobre. Il a montré des images d’échographie révélant que sa femme Lane et lui attendaient un autre enfant. La date prévue de l’accouchement ? Le jour du programme libre des hommes des Championnats canadiens en janvier. Après avoir remporté son deuxième titre national, Messing s’est précipité chez lui en Alaska, arrivant juste à temps pour la naissance de sa fille Mia.
Brad Gushue – Curling
En atterrissant à Saint-Jean de Terre-Neuve à son retour de Beijing 2022 après avoir été loin de l’île pendant presque six semaines, Brad Gushue, avec au cou sa médaille de bronze olympique, a été chaleureusement accueilli par sa conjointe Krista et leurs deux filles Hayley et Marissa. Fait amusant : En 2020, Gushue a fait équipe avec sa fille aînée Hayley lors du Championnat provincial de curling double mixte de Terre-Neuve-et-Labrador. Maintenant, les deux filles semblent avoir toutes deux la fièvre du curling, ce qui semblait un peu stressant pour papa lors des provinciaux U16.
Mark Nichols – Curling
Seize années se sont écoulées entre la médaille d’or à Turin 2006 et la médaille de bronze à Beijing 2022 de Mark Nichols et Brad Gushue. Il s’agit du record canadien du plus grand écart entre deux médailles remportées par un athlète à des Jeux d’hiver. Au cours de ces années, Mark Nichols a ajouté quelques enfants à son équipe de supporteurs. Ses fils Beckett et Emmett avaient très hâte qu’il revienne à la maison après les Jeux. Ils l’ont d’ailleurs accueilli en courant vers lui pour donner un gros câlin aussitôt qu’ils l’ont aperçu.
Geoff Walker – Curling
Geoff Walker a fait ses débuts olympiques à Beijing 2022, où il était le meneur de l’équipe médaillée de bronze de curling masculin. Sa conjointe Laura et son fils Liam, qui avait aidé sa maman à faire une affiche pour féliciter son papa, l’ont accueilli à l’aéroport à son retour. Peu après, Laura a annoncé sur Instagram que leur famille grandirait. Weston est né en août 2022, ajoutant un autre membre au fan club de Walker.
Antoine Valois-Fortier – Judo
Antoine Valois-Fortier a fait beaucoup de chemin depuis qu’il a remporté le bronze à ses débuts olympiques à Londres 2012. Celui qui a participé à trois Jeux olympiques peut maintenant ajouter papa à la liste de ses réussites après avoir accueilli son fils Louis en février 2022. Depuis, il est devenu entraîneur-chef de l’équipe nationale canadienne de judo, supervisant une nouvelle génération de judokas.
Max Parrot – Snowboard
Le triple médaillé olympique Max Parrot a représenté Équipe Canada à Beijing 2022 moins de trois ans après la fin de ses traitements pour un cancer. Il a gagné la première médaille d’or canadienne de ces Jeux à l’épreuve masculine de slopestyle en snowboard. C’est pendant les Jeux que Parrot a annoncé qu’il serait papa. Trois mois après son retour à la maison lui et sa fiancée Kayla ont accueilli un petit garçon nommé Blake. Parrot a pris une pause de la compétition pour la saison 2022-23 afin de passer le plus de temps possible avec son fils.
Andre De Grasse – Athlétisme
Andre De Grasse a remporté un total de six médailles à ses deux premiers Jeux olympiques. En montant sur le podium à chacune des épreuves auxquelles il a participé, il est devenu l’athlète olympique canadien masculin le plus décoré. Il est aussi un papa qui élève ses deux filles et son beau-fils. Voilà qui explique pourquoi il a écrit un livre de motivation pour les enfants !
Ted-Jan Bloemen – Patinage de vitesse longue piste
À PyeongChang 2018, Ted-Jan Bloemen a mis fin à la disette canadienne de médailles olympiques de 86 ans dans les épreuves masculines de 5 000 m et 10 000 m de patinage de vitesse sur longue piste. Il était de retour sur l’anneau de glace olympique à Beijing 2022 et cette fois, une petite tête blonde de plus l’encourageait de chez lui : sa fille de deux ans, Fiene.
En novembre 2022, les Bloemen ont accueilli leur deuxième enfant. Le petit Thias s’est joint à la famille. Une belle équipe de poursuite !