Les meilleures performances sans médaille d’Équipe Canada à PyeongChang
Toutes les grandes performances olympiques ne se traduisent pas nécessairement par une place sur le podium.
Il est vrai que le décompte de médailles est un moyen pratique pour mesurer la performance d’Équipe Canada par rapport aux meilleures nations de sports d’hiver. Toutefois, pour les athlètes qui passent des années à travailler avec acharnement et à surmonter toutes sortes d’obstacles afin de se rendre jusqu’aux Jeux, un classement parmi les trois premiers n’est pas nécessairement le nec plus ultra.
Alors que les Jeux de PyeongChang 2018 sont presque arrivés à mi-parcours, revenons sur certaines des meilleures performances sans gain de médaille réalisées par les athlètes canadiens à ce jour.
Dustin Cook, ski alpin
À 29 ans, Cook fait partie des olympiens d’Équipe Canada les plus âgés à faire leurs premiers pas aux Jeux. Il est la preuve vivante du bien-fondé de l’adage « mieux vaut tard que jamais », ayant terminé au neuvième rang sur 62 athlètes au super-G.
Julianne Séguin et Charlie Bilodeau, patinage artistique
Séguin et Bilodeau n’ont pas participé à l’épreuve par équipes, et n’ont donc pas remporté de médaille d’or, mais ils se sont quand même démarqués à leurs débuts olympiques en présentant un solide programme long qui leur a valu un classement parmi les 10 premiers à l’épreuve de patinage en couples.
Jordan Belchos, patinage de vitesse
Tout athlète espère faire de son mieux sur la plus grande scène mondiale. C’est ce qu’a fait Belchos à PyeongChang lors de ses premiers Jeux d’hiver. Son record personnel de 12 min 59,51 au 10 000 m lui a permis de prendre la cinquième place et aurait fait les manchettes, n’était-ce de la performance de son coéquipier, un certain Ted-Jan Bloemen.
Philippe Marquis, ski acrobatique
Il difficile de négocier les bosses avec des genoux en santé. Imaginez le faire avec un ligament déchiré. À PyeongChang, c’est ce qu’a fait Marquis, qui s’est déchiré le ligament croisé antérieur droit en janvier et doit subir une chirurgie après les Jeux. Il a quand même réussi à se tailler une place jusqu’à la finale de l’épreuve masculine.
Kimberley McRae, luge
Le Canada a remporté ses deux premières médailles olympiques en luge à PyeongChang 2018, mais à l’épreuve individuelle féminine, McRae a terminé au pied du podium avec une cinquième place. À 25 ans, on s’attend à ce qu’elle fasse partie des favorites à Beijing 2022.
Alex Harvey, ski de fond
Le triple olympien s’est hissé deux fois dans le top 10 à PyeongChang — septième au 15 km style libre, huitième au skiathlon 30 km — dans un des sports les plus exigeants qui, pourtant, ne jouit pas d’une grande visibilité au Canada.
Marc-Antoine Gagnon, ski acrobatique
C’est difficile d’être le coéquipier d’un des plus grands athlètes de tous les temps dans votre épreuve. Tandis que Mikaël Kingsbury a mérité son moment en or à PyeongChang, prenons le temps de féliciter Gagnon, qui a terminé quatrième de l’épreuve masculine des bosses.
Ivanie Blondin, patinage de vitesse
La patineuse de 27 ans s’est grandement améliorée entre Sotchi 2014 et PyeongChang 2018, où elle s’est classée cinquième au 5000 m et sixième au 3000 m. Elle doit encore concourir au départ groupé. Blondin a peut-être réservé le meilleur pour la fin!