Nouvelles épreuves à PyeongChang 2018: le big air
En février prochain, quatre sports présenteront de nouvelles épreuves aux Jeux olympiques d’hiver. Les spectateurs auront donc droit à davantage de divertissement, et les athlètes auront encore plus de chances de récolter des médailles. Olympique.ca vous explique ces épreuves et ce qu’elles pourraient représenter pour Équipe Canada à PyeongChang 2018.
Cette épreuve sera des plus festives, voici le big air.
Nouvelles épreuves olympiques : départ groupé | big air
Comme à Sotchi, il y aura cinq épreuves de snowboard à PyeongChang, mais l’époustouflante épreuve de big air remplacera celle de slalom en parallèle. Cela permettra aux athlètes de freestyle d’avoir une chance de plus d’obtenir une médaille.
Qu’est-ce que le big air?
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À son nom anglais, on peut comprendre un peu de quoi il s’agit. Les athlètes s’élancent sur un immense tremplin. Dans les airs, ils tentent d’atteindre une hauteur et une distance maximales en exécutant une figure acrobatique et un atterrissage parfaits.
Max Parrot is a problem! #XGames pic.twitter.com/I7j1xA89Xc
— X Games (@XGames) January 28, 2017
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À son nom anglais, on peut comprendre un peu de quoi il s’agit. Les athlètes s’élancent sur un immense tremplin. Dans les airs, ils tentent d’atteindre une hauteur et une distance maximales en exécutant une figure acrobatique et un atterrissage parfaits.
Comme en demi-lune et en slopestyle, les figure de big air sont évaluées par un panel de cinq juges en fonction de leur niveau de difficulté, de leur forme et de leur exécution.
Comment se déroule la compétition?
La compétition débute avec une ronde de qualification pour déterminer les douze athlètes qui participent à la ronde suivante. Lors de la finale, chaque participant a droit à trois essais, et ses deux meilleurs scores sont additionnés pour déterminer le classement final.
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Le big air dans l’histoire
Même si les Championnats du monde de snowboard FIS existent depuis 1996, l’épreuve de big air n’y figure que depuis 2003. Le Canadien Darcy Sharpe a remporté la médaille d’argent en 2015. L’épreuve de big air a le plus de visibilité sur les circuits professionnels, comme les X Games, où elle figure depuis la fin des années 1990, d’abord par intermittence puis régulièrement depuis 2008. Parce qu’on peut construire les tremplins presque n’importe où, l’épreuve de big air transporte le snowboard jusque dans les villes. À Boston, le légendaire Fenway Park a été la scène d’une de ces compétitions en 2016.
Le Canada à PyeongChang 2018
Chacune des épreuves de big air opposera 30 participants. Le Canada peut y inscrire jusqu’à quatre athlètes de chaque genre qui participent aussi aux épreuves de slopestyle. La période de qualification d’une durée d’un an et demi se terminera en janvier 2018. Les athlètes seront sélectionnés selon leurs résultats à des compétitions déterminées. Parmi ces compétitions, on compte la Coupe du monde qui a servi d’épreuve test olympique au Centre de saut à ski d’Alpensia, à PyeongChang, les X Games 2017 d’Aspen et ceux d’Oslo.
Parmi les Canadiens les plus notoires en snowboard, on compte Mark McMorris, Max Parrot, Sébastien Toutant et Spencer O’Brien. Mark McMorris a remporté l’or des X Games en 2012 et en 2015, et la médaille d’argent en 2013 et 2016. Max Parrot a été le champion des X Games en 2014, 2016 et 2017.