Luge

Résumé du sport

Luge – Milano Cortina 2026

Site de compétition : Centre de glisse de Cortina

Dates des compétitions : 7-12 février (Jours 1-6)

Nombre d’épreuves : 5 (2 masculines, 2 féminines, 1 mixte)

La luge tire ses origines dans le toboggan, une de plus anciens sports d’hiver. Les compétitions de luge moderne se font sur une piste glacée que les athlètes dévalent sur une luge en fibre de verre. Au sommet de la piste, l’athlète agrippe deux poignées et se balance de l’avant vers l’arrière afin de prendre de la vitesse. Après la première impulsion, l’athlète quitte l’aire de départ et accélère avec ses mains à l’aide de gants cloutés qui adhèrent à la glace. Il se couche ensuite sur le dos, les pieds pointés vers l’avant et la tête baissée pour conserver un maximum d’aérodynamisme. Les compétiteurs manœuvrent leur luge à l’aide du poids de leurs corps et en appuyant sur deux patins avec leurs jambes. La vitesse dans les courbes inclinées peut atteindre 130 km/h, et les lugeurs peuvent ressentir une force qui équivaut à cinq fois celle de la gravité. Toutes les épreuves de luge sont chronométrées au millième de seconde (0,001).

Dans les épreuves individuelles masculines et féminines, les compétiteurs ayant le cumul de temps le plus bas après quatre descentes l’emportent. Dans les épreuves de double masculin et de double féminin, chaque duo dispute deux manches, à l’issue desquelles l’équipe qui affiche le temps cumulé le plus rapide l’emporte. À Milano Cortina 2026, ce sera la première fois que le programme olympique comprendra deux épreuves de double distinctes pour les hommes et les femmes. Auparavant, il y avait une seule épreuve de double qui était officiellement ouverte aux athlètes des deux genres, mais seuls les hommes y avaient participé aux Jeux olympiques. 

L’épreuve du relais par équipes mixtes compte des équipes de quatre luges descendant dans l’ordre suivant : simple femmes, double hommes, simple hommes, double femmes. Quand chaque luge franchit la ligne d’arrivée, l’athlète doit toucher un panneau au-dessus de la piste qui ouvre la barrière pour la prochaine luge. Le chronomètre s’arrête quand la dernière luge franchit la ligne d’arrivée, ce qui détermine le temps de l’équipe. Le résultat final ne compte qu’une seule descente par équipe.

L’histoire olympique de la luge canadien (avant Milano Cortina 2026)

Le Canada a remporté ses premières médailles olympiques en luge à PyeongChang en 2018. Alex Gough a réalisé la percée historique en décrochant la médaille de bronze de l’épreuve individuelle féminine. Deux jours plus tard, elle a joint ses efforts à ceux de Sam Edney (individuel masculin), puis Tristan Walker et Justin Snith (double) pour remporter la médaille d’argent au relais par équipes.

Leur célébration exubérante est survenue quatre ans après la déception de Sotchi 2014 où l’équipe du relais, Gough à l’épreuve individuelle féminine et Walker et Snith en double ont chacun pris le quatrième rang, au pied du podium. Sam Edney a réalisé le meilleur résultat masculin du pays avec sa sixième position à PyeongChang 2018.

L’histoire olympique de la luge 

Bien que les premières compétitions de luge qu’on ait enregistrées aient eu lieu en 1890, et que les premiers championnats européens se soient déroulés en 1914, c’est seulement dans les années 1950 que la luge a été reconnue comme un possible sport olympique. Après les premiers Championnats du monde en 1955, on a approuvé l’ajout de la luge au programme olympique en vue des Jeux d’Innsbruck 1964.  

Depuis, toutes les éditions des Jeux olympiques d’hiver ont présenté des épreuves individuelles chez les hommes et les femmes ainsi qu’en double. Le relais par équipes mixtes a été ajouté au programme de Sotchi 2014. Des épreuves de double distinctes pour les hommes et les femmes auront lieu pour la première fois à Milano Cortina 2026. Auparavant, l’épreuve de double était officiellement ouverte aux deux genres, mais seuls les hommes y avaient participé aux Jeux olympiques.