COC/Leah Hennel
COC/Leah Hennel

Les olympiens d’Équipe Canada montrent leur Fierté

Juin est le mois de la fierté. C’est le moment de reconnaître l’impact que les personnes 2SLGBTQI+ ont eu sur l’égalité et les droits civils aux niveaux local, national et mondial. Ce mois vise à accroître la compréhension et à réduire les violences envers les personnes 2SLGBTQI+.

L’acronyme 2SLGBTQI+ (également appelé LGBTQI2S+) est utilisé pour désigner toutes les personnes de diverses identités de genre et orientations sexuelles, y compris celles qui s’identifient comme bispirituelles, lesbiennes, gaies, bisexuelles, trans, intersexuées, queer ou en questionnement. Pour en savoir plus, visitez Egale Canada.

Jetons un coup d’œil à quelques-unes et quelques-uns des athlètes d’Équipe Canada qui représentent fièrement ces communautés en partageant leurs histoires.

Mélodie Daoust – Hockey

Si vous suivez la double médaillée d’or Mélodie Daoust sur Instagram, il y a de fortes chances que vous ayez vu son fils Mathéo et sa compagne Hannah qui sont de véritables piliers dans sa vie. Qu’il s’agisse de l’encourager à l’autre bout du monde ou de la rencontrer à l’aéroport pour découvrir sa nouvelle médaille, ce soutien signifie tout pour elle.

Quinn – Soccer

En représentant Équipe Canada à Tokyo 2020 et en remportant l’or avec l’équipe féminine de soccer, Quinn est devenue la première personne athlète ouvertement transgenre et non binaire à remporter une médaille olympique. Iel s’était révélé trans à travers ses réseaux sociaux presque un an avant les Jeux. Quinn a continué à parler de son parcours et de celui de ses coéquipières alors que toute l’équipe célébrait cette grande médaille d’or olympique avec le pays.

Ghislaine Landry – Rugby

La médaillée de bronze olympique et vedette du rugby maintenant à la retraite Ghislaine Landry a fait son coming out en 2006 à l’âge de 18 ans. En 2018, elle a épousé l’amour de sa vie, Michaela, et en septembre 2021, elles ont accueilli une petite fille. Après avoir été honoré pour sa grande carrière sur le terrain avec sa famille lors d’un match de la Série mondiale de rugby à 7 à Langford, en Colombie-Britannique, plus tôt ce printemps, Landry a reflété sur l’importance de la visibilité.

Markus Thormeyer – Natation

Avant de faire ses débuts olympiques à Rio 2016, Markus Thormeyer craignait que le fait de d’annoncer qu’il est homosexuel à son groupe d’entraînement ne change la dynamique et ne compromette ses chances de se qualifier pour les Jeux olympiques. Mais lorsque cacher sa sexualité à son équipe est devenu une énorme distraction et a commencé à affecter ses relations et son entraînement, il s’est rendu compte que quelque chose devait changer.

Après avoir trouvé le courage de partager son orientation sexuelle avec ses coéquipiers – qui l’ont fièrement soutenu – il a senti qu’il pouvait enfin être à l’aise dans sa peau et montrer sa vraie personnalité. Il a raconté son histoire publiquement en février 2020, quelques mois seulement après avoir fait une finale d’épreuve individuelle pour la première fois aux Championnats du monde de la FINA.

Stephanie Labbé – Soccer et Georgia Simmerling – Cyclisme sur piste + Ski alpin

Les médailles olympiques ne sont pas les seules choses brillantes que ces deux-là possèdent. Les olympiennes d’Équipe Canada Stephanie Labbé et Georgia Simmerling ont annoncé leurs fiançailles en août 2021 après quatre ans de relation. Elles ont traversé beaucoup de choses ensemble – le plus haut des hauts et le plus bas des bas – mais elles sont toujours là l’une pour l’autre. L’une des choses les plus importantes dans leur relation est l’acceptation qu’elles se donnent d’être elles-mêmes.

Paul Poirier – Patinage artistique

Il y a environ un an, le triple olympien Paul Poirier a confié qu’il n’était pas toujours à l’aise et confiant dans sa peau. Il a dit qu’il traitait son orientation sexuelle comme « un défaut qui devait être compensé ». Se mettant la pression pour plaire à tout le monde, il a commencé à perdre qui il était en tant que personne. En l’absence d’un calendrier de compétition chargé en raison de la pandémie, il a eu le temps de réfléchir à ses expériences de vie personnelle et à l’importance d’être simplement lui-même.

Gabriela DeBues-Stafford – Athlétisme

Vous vous souvenez peut-être de Gabriela DeBues-Stafford et de ses célèbres cheveux arc-en-ciel à Tokyo 2020. La double olympienne publie de nombreuses photos d’elle et de son mari Rowan sur Instagram, donc il serait facile d’assumer son orientation sexuelle. Debues-Stafford s’identifie fièrement comme bisexuelle et queer.

Il y a plusieurs années, elle craignait que le sexe de son éventuel partenaire de vie lui impose l’étiquette de lesbienne ou hétérosexuelle, mais elle a trouvé quelqu’un qui l’acceptait pleinement. Dans un post Instagram, elle a écrit « si vous êtes bisexuel, pansexuel, queer : vous êtes valide. Vous n’avez aucune honte à avoir et vous méritez des gens qui vous aiment et vous respectent, vous et votre queerness. »

Kaitlyn Weaver – Patinage artistique

Ce n’est qu’après avoir quitté le monde de la compétition que la double olympienne Kaitlyn Weaver s’est sentie à l’aise de partager son orientation sexuelle. Se sentant stéréotypée en tant que patineuse artistique, elle a oppressé sa vraie personnalité, ce qui a eu un impact considérable sur sa santé mentale. En 2021, elle a annoncé sur ses réseaux sociaux qu’elle s’identifiait comme une femme queer. Depuis, elle travaille fort pour ouvrir la voie aux personnes s’identifiant comme queer dans le patinage artistique.

Annie Guglia – Skateboard

Annie Guglia a profité du mois de la Fierté pour réaffirmer l’importance de poser des actions pour aider à l’inclusion des personnes des communautés 2SLGBTQI+ et combattre les préjugés tout au cours de l’année. L’athlète de skateboard qui a participé à Tokyo 2020 est heureuse de pouvoir être ouvertement elle-même et de vivre sa passion pour le skateboard dans un environnement prônant la diversité.

Elle profite de sa tribune sur les médias sociaux pour donner quelques conseils à celles et ceux qui veulent être des alliés : inscrire son pronom dans sa bio, ne pas assumer que tout le monde est hétéro, cisgenre ou binaire, s’éduquer sur la diversité de genre, aider les personnes des communautés 2SLGBTQI+ à faire changer les législations qui leur sont néfastes.

Emily Clark – Hockey

Le mot fierté revêt une importance particulière pour Emily Clark. Un peu plus d’un an avant Beijing 2022, elle avait choisi ce mot pour guider sa préparation et orienter ce qu’elle voulait devenir. Cette année, la médaillée d’or de Beijing est fière d’où elle vient, de la joueuse qu’elle est sur la glace et de la personne qu’elle est en dehors du sport.

Jen Kish – Rugby

Sur le terrain de rugby comme dans la vie, Jen Kish, médaillée de bronze des Jeux olympiques de Rio, aime être au coeur de l’action. C’est de son désir de changer les choses et d’aider que lui est venue l’idée de créer une ligne de vêtements au profit d’un groupe qui procure de l’aide et de l’éducation aux adolescents et jeunes adultes queer. Kish sait que plusieurs de ces jeunes ont peur d’être injuriés s’ils marchent dans la rue en tenant la main de leur partenaire. Son but est de permettre à tous d’être ouvertement qui ils sont.