Les cyclistes canadiens se mettent en piste à Paris 2024
Nous avons déjà vu beaucoup de cyclisme à Paris 2024—BMX, vélo de montagne et cyclisme sur route. Mais maintenant, Équipe Canada se lance sur la piste.
Le Jour 12 a été le troisième des sept jours de cyclisme sur piste, un sport dans lequel le Canada a remporté deux médailles à Tokyo 2020. Kelsey Mitchell a remporté l’or au sprint féminin, tandis que Lauriane Genest a remporté le bronze au keirin féminin.
Dans cette épreuve, les cyclistes roulent derrière un vélo motorisé jusqu’aux deux derniers tours et demi, où ils sprintent jusqu’à la ligne d’arrivée. Genest et Mitchell, qui a terminé cinquième au keirin à Tokyo, ont toutes deux participé à la première ronde du keirin féminin à Paris mercredi.
Aucune des deux n’a eu le meilleur départ de la journée, terminant chacune quatrième dans leur série respective de premier tour. Mais lors de la manche de repêchage, Genest et Mitchell ont toutes deux remporté leur série, se qualifiant pour les quarts de finale de jeudi.
« Je me sens bien », a déclaré Genest après la repêchage. « Ce matin, lors de la qualification, j’étais peut-être un peu trop stressée et je prenais ça trop au sérieux. Ensuite, après la course, le stress est parti et j’ai pu me concentrer sur ce qui allait venir. »
« Je pouvais sentir que je gagnais en vitesse dans la dernière ligne droite, donc je suis excitée pour demain. »
Mitchell sait également ce qu’elle doit faire pour se préparer pour le tour suivant.
« Je dois redescendre de l’adrénaline en ce moment, manger un peu, boire de l’eau », a-t-elle dit. « Nous avons déjà fait cela, nous connaissons la routine, nous connaissons le programme. »
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Les résultats du keirin sont un coup de pouce pour le duo après qu’elles et Sarah Orban ont terminé huitièmes dans le sprint féminin par équipes plus tôt dans la semaine. Mais Mitchell sait que c’est simplement la nature de la compétition.
« C’est les Jeux olympiques, chaque course va être très compétitive », a-t-elle dit. « Tactiquement, je n’ai pas bien couru. En première ronde, j’ai frappé un mur et je n’ai pas pu le surmonter. »
Il y avait beaucoup d’autres Canadiens en action au Vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines mercredi.
Tyler Rorke et Nick Wammes ont participé à la qualification du sprint masculin. Rorke (9,603) et Wammes (9,612) se sont qualifiés pour le 32e de finale plus tard dans la journée. Ils ont tous deux échoué dans leurs duels à cette étape, et sont allés au repêchage.
Les deux Canadiens ont été placés dans une série de repêchage avec le Français Rayan Helal (9,916), et ni Rorke (+0,417) ni Wammes (+1,020) ne se sont qualifiés pour l’étape suivante. Plus tôt dans la semaine, Rorke, Wammes et James Hedgcock avaient terminé huitièmes du sprint masculin par équipes.
Également mercredi, le quatuor canadien composé de Maggie Coles-Lyster, Sarah Van Dam, Erin Attwell et Ariane Bonhomme a affronté l’Allemagne dans la première manche de la poursuite féminine par équipes. Les Canadiennes s’étaient qualifiées pour ce duel en terminant huitièmes des qualifications de mardi avec un temps de 4:12,205.
Lors de la course au Jour 12, l’Allemagne (4:07,908) a prévalu sur le Canada (4:10,471), envoyant le Canada en finale pour la 7e ou la 8e place. Là, le Canada a affronté une équipe australienne et a affiché un temps de 4:12,097, bon pour une huitième place.
Dans la finale pour la septième place de la poursuite masculine par équipes mercredi, l’équipe canadienne composée de Dylan Bibic, Michael Foley, Mathias Guillemette et Carson Mattern a affronté une équipe belge qui n’a pas terminé la course. Avec un temps de 3:54,517, le Canada a revendiqué la septième place.