Lou Scholes

Biographie

Lou Scholes père a atteint les quarts de finale à l’épreuve du skiff à Londres 1908, sa seule course olympique à vie. Au cours d’une relativement courte carrière en aviron, Scholes a apporté de grands honneurs à son club et à son pays. En 1903, il a remporté les titres canadien et américain du deux de couple (en compagnie de Frank Smith); en skiff, il a été sacré champion des régates Dominion Day de Toronto, du Canadian Henley, en plus du titre américain de la National Rowing Association. En 1904, il était prêt pour la régate Henley-on-Thames et pendant qu’il établissait un record de parcours, Scholes père devenait le premier Canadien à remporter le Diamond Sculls, le plus ancien et prestigieux événement d’aviron au monde. Une réception civique fut organisée à son retour devant près de 80 000 concitoyens torontois, incluant le légendaire Ned Hanlan. Une fièvre typhoïde l’a empêché de défendre son titre en 1905.

Élevé dans une famille sportive sans mère, le paternel de Scholes père, John, était un athlète complet qui participait à des compétitions d’aviron, d’athlétisme, de raquette et de boxe, tandis que son frère Jack était champion de boxe au Canada et aux États-Unis. Après avoir établi plusieurs records d’athlétisme pendant son adolescence, Scholes père a décidé à 18 ans de se concentrer uniquement sur l’aviron, effectuant ses débuts au Don Rowing Club, où son père était un officiel. Il a rapidement savouré la victoire aux niveaux national et international et en 1903, il devenait champion nord-américain au skiff et en deux de couple. 

À la suite de sa victoire aux Championnats de la Côte du Pacifique de 1909 en Colombie-Britannique, Scholes père a pris sa retraite de l’aviron. Il était membre du Queen’s Own Rifles Bugle Band et a servi les 48th Highlanders ainsi que le 180th Sportsmen’s Battalion, mais n’a pu voyager outre-mer pour prendre part à la Première Guerre mondiale en raison d’une jambe cassée. Scholes père était un capitaine à titre de Directeur sportif pour la 2e division militaire en affectation en Sibérie pendant six mois, agissant à titre d’officier de transport de brigade au sein du Corps expéditionnaire canadien. En tant que gestionnaire sportif, Scholes père supervisait la sélection d’athlétisme pour l’Ontario Amateur Athletic Union, il était juge pour la Commission de boxe de l’Ontario et un cadre chez la Sportsmen’s Patriotic Association.

Scholes père a été intronisé au Temple de la renommée olympique du Canada en 1952 et au Panthéon des sports canadiens en 1955.