De Grasse parmi les Canadiens qualifiés en athlétisme au Jour 10
Andre De Grasse se dirige vers les demi-finales du 200 m masculin mercredi, alors qu’il cherche à défendre sa médaille d’or olympique.
Une poussée tardive lors de la série de qualification de lundi a permis à De Grasse de terminer à la deuxième place (20,30 secondes), juste derrière l’Américain Noah Lyles, qui a remporté l’or au 100 m dimanche.
De Grasse, ayant étonnamment échoué à se qualifier pour la finale du 100 m, a accueilli avec satisfaction ce résultat au 200 m.
« C’est bon d’être de retour, de courir le 200 m après hier soir », a déclaré De Grasse. « Pour l’instant, je dois juste me concentrer sur moi-même, m’assurer de me qualifier au fil des rondes et partir de là. »
Mais il y a aussi une certaine attention hors de la piste, sur sa famille qui le soutient à Paris.
« Ma famille est ici, ma mère, ma copine, mes enfants. C’est génial de les avoir », a déclaré De Grasse. « À Tokyo, personne n’a eu la chance de les avoir ici. C’est agréable d’avoir la famille ici pour me soutenir. »
Brendon Rodney a réalisé son meilleur temps de la saison en 20,30 secondes, mais a été devancé de seulement un centième de seconde pour la troisième place de sa série. Il se dirigera vers le repêchage de mardi. Aaron Brown le rejoindra après avoir terminé quatrième de sa série en 20,36 secondes.
Au saut à la perche féminin, Alysha Newman est qualifiée pour la finale de mercredi après avoir franchi une hauteur de 4,55 m à son premier essai pendant les qualifications lundi.
Avant sa première finale olympique, Newman s’inspire de Dana Ellis, qui a terminé sixième à Athènes 2004.
« Au fond de moi, je veux qu’elle sache qu’elle m’a motivée pour arriver à ce point, a déclaré Newman. Je veux finir plus haut qu’elle, car sans elle dans ce sport, je n’aurais jamais vu ces chiffres pour essayer de rivaliser. »
« J’ai vraiment hâte à la finale. On dit qu’il y a toujours une surprise, et je sens que je pourrais être cette surprise. »
Sa coéquipière à la perche, Anicka Newell, a pu franchir 4,40 m lors des qualifications, mais ce n’était pas suffisant pour se qualifier.
Une autre athlète canadienne qui a pris de l’élan au Jour 10 est la sprinteuse Jacqueline Madogo. Lors des séries du 200 m dimanche, elle a couru son meilleur temps personnel en 22,78 secondes. Puis, lors du repêchage de lundi, elle a encore amélioré son temps à 22,58 secondes pour terminer première au général.
« Je ne m’attendais pas à une si grande amélioration, un autre record personnel, donc c’était juste la cerise sur le gâteau, a déclaré Madogo. Je me suis sentie vraiment bien ce matin. »
Elle a attribué ce succès à la confiance qu’elle avait dans tout l’entraînement et la préparation qu’elle avait faits pour arriver ici. Cela signifiait qu’elle rejoignait Audrey Leduc en demi-finale plus tard dans la journée.
« Ça clique au bon moment, ce qui me rend heureuse, a-t-elle déclaré. La saison se passe bien, donc ça continue de progresser. En route pour les demi-finales ! »
Leduc (22,68) a terminé sixième de sa série de demi-finale, tandis que Madogo (22,81) a terminé septième de la sienne, elles ne se qualifient donc pas pour la finale. Néanmoins, c’est une performance impressionnante pour les deux athlètes qui en sont à leurs premiers Jeux face à certaines des athlètes les plus rapides du monde.
Plus tôt dans la journée au Stade de France, les sprinteuses Zoe Sherar et Lauren Gale se sont qualifiées pour le repêchage de mardi au 400 m féminin. Sherar a affiché un temps de 51,97 secondes, tandis que Gale a couru en 53,13 lors des séries.
Jean-Simon Desgagnés a tenu bon pour terminer cinquième de sa série en qualifications du 3000 m steeple masculin avec un temps de 8:25,28. Il est qualifié pour la finale de mercredi.
Desgagnés avait enregistré un record personnel et terminé huitième de la finale aux Championnats du monde de World Athletics de l’année dernière et remporté l’or aux Jeux panaméricains. Cela lui a donné la confiance que la finale olympique était à sa portée, ainsi que les outils pour y parvenir.
Parmi eux, une stratégie consistant à rester avec le peloton de tête, ce qu’il a exécuté lundi. Il puise également sa force dans le succès de ses coéquipiers Charles Philibert-Thiboutot et Thomas Fafard.
« Quand je vois mes coéquipiers bien faire, je sais que le plan d’entraînement est bon, le niveau de confiance est là, l’état d’esprit est là, a déclaré Desgagnés. Cela montre que nous sommes maintenant l’un des meilleurs groupes au monde. »