Du sport olympique à l’entrepreneuriat : L’héritage gagnant de Lisa Weagle dans le sport et en affaires avec le soutien de la Smith School of Business
Athlète olympique. Chef d’entreprise. Leader. Mentore. Ce ne sont là que quelques-uns des chapeaux que porte Lisa Weagle.
Lisa Weagle est tombée amoureuse du curling à l’âge de huit ans. Cette passion l’a amenée à participer à deux Jeux olympiques et lui a permis de remporter des médailles à trois Championnats du monde de curling. En cours de route, Weagle a dû apprendre à concilier ses objectifs sportifs et non sportifs et, avec l’aide de la Smith School of Business de l’Université Queen’s, elle a réussi à le faire.
Avant tout cela, Weagle a obtenu un diplôme en communication en 2008 et a commencé à travailler pour Sport Canada.
« C’était l’emploi parfait pour moi au sein de la fonction publique, mais à un certain moment, je ne me sentais plus capable de tout faire. Je travaillais à temps plein et je jouais au curling à temps plein, et j’ai senti que je devais me consacrer entièrement au curling », a déclaré Weagle.
Elle a donc pris un congé sans solde de son travail pour se consacrer uniquement au curling. Cette décision a porté ses fruits. En 2017, son équipe a remporté le Tournoi des Cœurs, les Essais olympiques canadiens de curling et le Championnat du monde de curling.
Malgré ses succès sportifs, Weagle regrettait de ne pas pouvoir se concentrer sur un autre domaine que le sport afin équilibrer les choses. Elle s’est donc inscrite au certificat en affaires offert par la Smith School of Business par l’entremise de Plan de match, le programme canadien de mieux-être global des athlètes. Elle a terminé le programme en 2020.
« Quand j’ai réintégré le marché du travail, j’ai voulu mettre à jour mes compétences et rester à la fine pointe, explique Weagle. Ce que je n’avais pas réalisé, c’est à quel point j’aimerais retourner aux études. »
Weagle ne s’est pas inscrite au programme de la Smith School of Business avec un plan de carrière particulier en tête. Fidèle à sa véritable attitude d’athlète, son retour aux études était en partie motivé par la conviction « qu’il est bon de faire quelque chose de difficile et de s’entraîner à la persévérance. »
Les six cours qu’elle a suivis lui ont confirmé qu’elle était faite pour une carrière dans le marketing et la communication. Toutefois, ces cours lui ont aussi rappelé à quel point les choses avaient changé depuis qu’elle avait obtenu son diplôme de premier cycle. Par exemple, elle a appris le virage tectonique que les médias sociaux ont créé dans les stratégies de marketing et de communication des organisations. Dans d’autres domaines, comme la comptabilité, où elle avait moins d’expérience, la Smith School lui a fourni des connaissances fondamentales qu’elle pourra utiliser dans sa carrière.
Au cours de la dernière année, Weagle a fait le grand saut en combinant sa passion pour le curling et ses compétences de communicatrice professionnelle, en fondant la Lisa Weagle Curling Academy. L’idée de l’académie est née d’une conversation avec un mentor – ce qui est tout à fait approprié puisque le mentorat est au cœur de cette aventure.
« Tout au long de ma carrière, j’ai eu des entraîneurs incroyables qui m’ont beaucoup appris. Je voulais vraiment rendre la pareille et en faire profiter les jeunes en particulier », explique Weagle.
C’est ainsi qu’une fois de plus, elle a quitté son emploi régulier – cette fois dans une agence de communication – pour se lancer à fond dans le sport. Cette fois-ci, ce n’était pas en tant qu’athlète, mais en tant que chef d’entreprise.
L’académie connaît du succès, puisque les premières éditions du programme, qui se déroulent actuellement au Centre de curling de Manotick, à Ottawa, ont affiché complet. Weagle élabore déjà des stratégies pour élargir l’offre.
« Je ne savais pas vraiment ce que je voulais faire au moment où j’ai suivi le programme de la Smith School of Business, mais il m’a vraiment permis de comprendre des concepts clés et d’avoir plus confiance en moi au moment de créer ma propre entreprise, dit-elle. Je ne pense pas être une experte dans aucun de ces domaines, mais j’ai suffisamment confiance en moi pour savoir que je peux me débrouiller. Je sais aussi qu’il y a des gens à qui je peux demander de l’aide. »
Ce message – comprendre que c’est une force de demander de l’aide aux autres – ainsi que les valeurs de mentorat et d’éducation bien ancrées chez Weagle, font partie de ce qui la rend si bien adaptée à un autre rôle de direction qu’elle a assume : chef de mission d’Équipe Canada aux Jeux olympiques de la jeunesse d’hiver de Gangwon 2024. Ces Jeux se déroulent du 19 janvier au 1er février.
Weagle a une vision à 360 degrés des Jeux multisports, ayant participé aux Jeux olympiques d’hiver de PyeongChang 2018 et de Beijing 2022 en tant qu’athlète, ainsi qu’aux Jeux paralympiques de Londres 2012 en tant que membre de la délégation de Sport Canada.
La chef de mission a pour objectif de mener Équipe Canada en apportant du mentorat et du soutien.
« Je veux simplement établir un lien avec les athlètes, explique Weagle. Pour beaucoup d’entre eux, il s’agira de leurs premiers grands Jeux et d’une expérience internationale vraiment importante. Je n’ai pas eu l’occasion de vivre ces expériences quand j’étais d’âge junior. »
L’engagement de Weagle en faveur de la formation continue et le temps qu’elle a passé à la Smith School of Business ont aussi influencé son attitude en tant que chef de mission : « Je pense que le message que j’essaie de faire passer en tant que chef de mission est d’encourager ces athlètes à se fixer des objectifs qui ne sont pas uniquement liés aux résultats sportifs. Les Jeux olympiques de la jeunesse comportent un important volet éducatif, et je les encourage donc à participer. »
Weagle connaît les hauts et les bas de la vie d’athlète et sait à quel point il est important d’avoir l’oreille attentive d’un ou d’une mentor(e). C’est en partie pour cette raison qu’elle a créé l’académie.
« Je suis impatiente d’interagir avec les athlètes, d’écouter leurs histoires et de les encourager. Je veux aussi être là pour eux si les choses ne se passent pas comme ils le souhaitent, parce que cela fait aussi partie de mon histoire. »