Façonner les futurs dirigeants dans le sport et au-delà : les athlètes d’Équipe Canada et leurs collègues de classe apprennent les uns des autres à la Smith School of Business de l’Université Queen’s

S’échanger des notes de cours, réfléchir à de nouvelles idées et collaborer pour mener à bien des projets avec des athlètes olympiques et des membres d’équipes nationales, voilà quelque chose que très peu d’étudiants diplômés vivent. À moins, bien sûr, d’étudier à la Smith School of Business de l’Université Queen’s.

L’école de commerce qui est établie en Ontario est le partenaire exclusif du Comité olympique canadien (COC) en éducation commerciale et est un partenaire fondateur de Plan de match, le programme de mieux-être global pour les athlètes canadiens. Depuis 2016, Smith soutient des athlètes d’Équipe Canada qui sont encore actifs ou à la retraite pour les aider à développer leur expertise et leur sens des affaires en prévision de la prochaine phase de leur parcours professionnel. Jessie Niles, Christine Robinson et Claire Carver Dias ne sont que trois exemples d’athlètes qui, avec l’aide de Smith, ont adapté les compétences en leadership qu’elles avaient dans le milieu sportif à celui du travail.

Vue aérienne de la Smith School of Business de l'Université Queen’s.
Vue aérienne de la Smith School of Business de l’Université Queen’s.

Après avoir pris sa retraite sportive de l’équipe nationale de volleyball, Jessie Niles a commencé à réfléchir aux rêves et objectifs qu’elle voulait désormais poursuivre. Ses ambitions l’ont menée au programme de maîtrise en analyse de gestion de Smith, où son vécu d’athlète dans un cadre collectif sur le terrain de volleyball lui a permis de briller étant donné que le programme offre une structure d’apprentissage fondée sur le travail en équipe.

Collègue de classe de Niles, Patrick Linehan mentionne qu’elle est « à la fois un chef de file et une véritable joueuse d’équipe », soulignant par ailleurs qu’il a particulièrement apprécié son empressement à intervenir et à se charger de tâches logistiques comme établir l’horaire des réunions du groupe. Linehan se souvient de la façon dont Niles nourrissait la présence d’une atmosphère harmonieuse dans les moments où l’équipe devait composer avec des échéanciers serrés – une responsabilité qui n’est pas sans rappeler les moments où elle cherchait à aider ses coéquipières à rester calmes quand l’adversaire menait au pointage en fin de rencontre.

Gbenga Ilori, un autre collègue de classe, fait écho au portrait que fait Linehan, tout en ajoutant que Niles a affiché des qualités de leadership particulièrement fortes au moment de cultiver une atmosphère respectueuse au sein d’un groupe de gens provenant de milieux différents.

« Compte tenu de la diversité culturelle qu’il y avait chez les étudiants (il y avait quatre nationalités différentes dans le groupe de sept personnes) et le niveau d’intensité du programme, les possibilités de différends étaient nombreuses… La délicatesse de Jessie a contribué à maintenir une forte cohésion de groupe tout au long du programme », a indiqué Ilori.

Christine Robinson avec un ballon de fête.
Christine Robinson célèbre son anniversaire avec ses collègues de classe de Smith.

C’est là une aptitude que Niles a probablement développée et peaufinée dans ses interactions avec ses pairs un peu partout dans le monde au gré de ses activités sportives. Comme elle l’avait déclaré à sa retraite, « le sport est une langue commune que tous les pays partagent et qui a le pouvoir de changer le monde. Faire partie d’Équipe Canada a certes changé mon monde et m’a ouvert la porte à la communauté mondiale. »

Ce que Linehan et Ilori ont vécu en classe avec Niles n’est pas très différent de ce que d’autres ont connu dans d’autres contextes à Smith. Christine Robinson, qui a fait partie de l’équipe canadienne de water-polo aux Jeux olympiques d’Athènes 2004, a aussi fait belle impression sur ses collègues de classe dans le cadre du programme de MBA à temps plein de Smith. 

« À titre d’ancienne athlète olympique, Christine a offert un point de vue particulier en classe et elle incarnait tout à fait les qualités que sont le dévouement et le travail acharné, affirme sa collègue de classe Sherry Khuu. C’était un privilège d’avoir pu apprendre d’elle et de travailler avec elle. »

Claire Carver (deuxième à droite) et son équipe sur le podium olympique.
Claire Carver (deuxième à droite) et son équipe célèbrent après avoir reçu leurs médailles de bronze de natation artistique aux Jeux olympiques de Sydney 2000 (CP PHOTO/Tom Hanson).

Il convient de noter que ces sentiments sont réciproques. Les athlètes d’Équipe Canada ont eux aussi de très bonnes choses à dire sur leurs collègues de classe et sur le temps qu’ils ont passé à Smith. Il suffit de poser la question à Claire Carver Dias, qui a atteint les plus hauts niveaux du sport, elle qui a remporté une médaille de bronze en natation artistique aux Jeux olympiques de Sydney 2000, et qui a complété le programme de MBA pour cadres des Amériques – un programme de double diplôme réalisé en partenariat avec la Johnson School of Management de l’Université Cornell. 

« Le fait saillant de toute cette expérience a été d’apprendre à l’aide de l’expérience pratique d’affaires vécue par mes collègues de classe. Dans le programme de MBA pour cadres, les gens ont habituellement 10 années d’expérience en gestion dans un large éventail de secteurs. La théorie que nous apprenons prend vie quand chacun d’entre nous parlons de la façon dont nous avons vécu tout ça, par exemple, dans le monde de la construction, ou dans une banque, ou encore, dans mon cas, ce que j’avais appris comme consultante et dans le monde du sport, déclare Dias, qui occupe actuellement un siège au sein du conseil d’administration de Commonwealth Sport Canada. Nous avons tous contribué à l’aide de différentes expériences de vie, culturelles et d’affaires, ce qui a permis de créer une dynamique vraiment enrichissante. Je trouve que c’était la recette idéale pour apprendre. »