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Une fondeuse olympique a l’intention de donner au suivant

« J’adore glisser. Ça me donne l’impression de voler », confie la fondeuse québécoise Cendrine Browne sur Skype. Elle se trouve à Val Di Fiemme en Italie où elle s’entraîne avec l’équipe nationale de développement sénior.

Quand Cendrine a commencé à glisser sur une paire de skis à l’âge de 15 ans, son professeur d’éducation physique l’a encouragée à essayer de participer aux Jeux du Québec d’hiver. En plus de se qualifier, elle a terminé au septième rang.

« Je n’avais aucune technique. Je l’ai fait parce que j’aimais vraiment skier », se souvient-elle.

Cendrine a supplié sa mère de l’inscrire au club local, les Fondeurs Laurentides. Depuis, la fondeuse de 20 ans a terminé quatrième des Championnats canadiens d’Haywood au Yukon (2010), et elle a remporté les Championnats canadiens de Canmore en Alberta (2011).

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L’an dernier, elle a fait ses débuts sur la scène internationale de ski de fond.

Cendrine a participé aux Championnats du monde juniors de la FIS à Liberec en République tchèque. Une course de cinq kilomètres dans son style préféré : le style libre.

Mais, la course n’a pas été facile.

« Je me suis dit que j’étais capable de pousser plus fort que toutes les autres skieuses, et j’ai poussé jusqu’à franchir la ligne d’arrivée », raconte Cendrine qui se souvient du moment où sa quinzième place s’est affichée sur le tableau.

« J’étais super fière de voir mon nom. J’étais vraiment heureuse. Mes efforts ont porté fruit », se réjouit-elle.

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Après avoir décroché une place au centre d’entraînement national Pierre-Harvey, Cendrine est déménagée de St-Jérôme, près de Montréal, à Québec.

Mais elle trouve difficile de voir rarement sa famille en raison des trois heures et demie de route qui les séparent et de l’entraînement qui s’étend sur toute l’année.

« Cette année, j’ai essayé de revenir à la maison plus souvent parce que l’an dernier, ça ne m’a pas aidée de ne pas rentrer. C’est difficile quand je m’ennuie de quelqu’un ou que la maison me manque alors j’essaie de rentrer toutes les deux semaines », dit Cendrine.

Son regard est tourné vers les Jeux olympiques d’hiver de 2018, mais aussi vers la vie après le ski.

« Quand je ne ferai plus de ski, je veux faire autre chose. Je veux aller à l’école et avoir un métier », dit-elle.

Vous vous souvenez du professeur d’éducation physique? Et bien, Cendrine vient tout juste de terminer sa première session en éducation physique à l’université.

« J’ai participé aux Jeux du Québec, ma première grosse compétition, parce qu’un professeur d’éducation physique m’a dit que j’étais capable de le faire », explique-t-elle.

« Je veux faire la même chose pour les enfants et les adolescents qui ont du talent, mais qui ne le savent pas nécessairement. Je veux les pousser et leur dire qu’ils peuvent accomplir de grandes choses. »

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