Les athlètes de snowboard Brooke D’Hondt et Elizabeth Hosking célèbrent les petites victoires en route vers Milano Cortina 2026
Pour Brooke D’Hondt et Elizabeth Hosking, célébrer leurs réussites, grandes ou petites, est essentiel.
« Le succès, pour moi, ça change d’un jour à l’autre », a dit D’Hondt. « Je pense que certains jours, ce sont juste les petites victoires, et d’autres jours, ça peut être un grand objectif que tu avais noté sur ton tableau de buts toute ta vie. »
« J’ai l’impression de retomber en amour avec mon sport grâce à toutes ces petites victoires », a ajouté Hosking. « Je souris juste tellement. »
Les deux athlètes ont eu une grande victoire à célébrer en 2022, lorsqu’elles se sont qualifiées pour représenter le Canada aux Jeux olympiques d’hiver de Pékin 2022. À seulement 16 ans, D’Hondt était l’athlète la plus jeune nommée à l’équipe canadienne cette année-là.
Aujourd’hui âgée de 20 ans, D’Hondt se rappelle avec émotion de son passage à Pékin, décrivant sa qualification pour la finale comme un de ses meilleurs souvenirs. « Pouvoir échanger un câlin avec Elizabeth, qui avait elle aussi accédé à la finale, a été vraiment spécial pour moi. Et un peu mon moment ‘j’y suis arrivée’, je pense », a-t-elle expliqué.
La relation entre D’Hondt et Hosking s’est encore renforcée depuis ce temps. « On a pu se rapprocher vraiment au cours des dernières années », a dit D’Hondt. « C’est vraiment agréable d’avoir une autre fille, un peu comme une grande sœur dans l’équipe. »
« Je suis infiniment reconnaissante d’avoir cette opportunité de représenter le Canada et de savoir que j’ai aussi des personnes incroyables derrière moi », a ajouté Hosking.
Pour Hosking, Pékin a été l’occasion de revenir sur la scène olympique et de faire mieux que sa 19e place à PyeongChang 2018, où elle avait, elle aussi à 16 ans, été l’athlète la plus jeune d’Équipe Canada. Elle a amélioré son résultat, terminant en sixième place, ce qui égalait le deuxième meilleur résultat olympique canadien en halfpipe féminin.
Elle a surfé sur cet élan durant la saison 2022-2023, obtenant ses deux premiers podiums en Coupe du monde avant de conclure la saison aux Championnats du monde FIS à Bakuriani, en Géorgie. Là, elle a marqué l’histoire en remportant la médaille d’argent et en devenant la première Canadienne à mériter une médaille aux championnats du monde en halfpipe féminin.
Plus tard dans l’année, elle a subi une commotion cérébrale grave lors d’un entraînement de pré-saison, ce qui l’a tenue à l’écart de la compétition pendant plus d’un an et demi. Après des mois de rétablissement, décembre 2024 a marqué son retour en Coupe du monde et le début d’une saison exigeante. Hosking a toutefois pris les choses étape par étape et s’est félicitée pour les petites victoires qui ont accompagné son retour.
« Je pense que ça a été une saison pleine de croissance », a dit Hosking. « Il y a eu beaucoup plus de défis que ce que j’aurais espéré, mais dans l’ensemble, je pense que c’est ce qui a rendu les moments forts encore plus beaux. »
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En février dernier, Hosking a décroché une troisième place à la Coupe du monde de Calgary—un moment émouvant et bien mérité après une saison difficile.
« Terminer sur le podium à Calgary, devant notre public, c’était juste fou et tellement plaisant », a-t-elle décrit. « J’ai l’impression d’avoir encore beaucoup à donner, mais c’était aussi vraiment plaisant de me dire ‘ok, je suis de retour’. Et de savoir que j’ai encore du potentiel, tout en faisant toujours partie des meilleures. »
Pour D’Hondt, la dernière saison a également été remplie de hauts et de bas.
Lors du camp d’entraînement de pré-saison, elle s’est fait une petite blessure au genou, ce qui l’a tenue à l’écart de la compétition jusqu’à cet événement de Coupe du monde dans sa ville natale de Calgary.
Mais une neuvième place aux Championnats du monde en mars lui a enlevé un poids des épaules.
« J’avais juste besoin d’un résultat parmi les trois premiers pour un peu me qualifier pour les Olympiques, et j’ai pu y arriver. Donc ça s’annonce plutôt bien pour la prochaine saison », a-t-elle dit, faisant référence aux procédures de sélection de Canada Snowboard pour Milan-Cortina 2026. « Pour cette saison, je voulais juste pouvoir rider et m’amuser. »
Le chemin vers les derniers Jeux olympiques avait été semé d’embûches pour D’Hondt, qui n’était pas certaine de pouvoir y participer quelques semaines plus tôt à cause du Covid.
« Juste d’y être allée a été un énorme accomplissement pour moi. Et je pense qu’avec ceux à venir, mes attentes sont un peu plus élevées », a confié D’Hondt.
Après s’être qualifiée pour la finale, elle a conclu ses débuts olympiques en terminant 10e.
« Il n’y a pas d’autre sensation pareille », a décrit D’Hondt. « Tu travailles toute ta vie pour y arriver. Pouvoir monter sur le tremplin et montrer tout ce pour quoi tu as travaillé et t’entraîné toute ta vie, à ce moment précis, c’est vraiment spécial. »
Avec les Jeux olympiques de Milan-Cortina 2026 qui approchent à grands pas, D’Hondt et Hosking sont prêtes à faire leur retour.
« J’ai eu quatre ans pour m’entraîner et grandir, autant comme personne que comme planchiste », a dit D’Hondt. « Je pense que ça peut me donner un petit avantage sur certaines débutantes. »
Reconnaître les petites victoires est important, mais Hosking garde aussi le regard sur l’objectif principal.
« Oui, je regarde ces petites victoires », a-t-elle dit. « Mais je veux une médaille, c’est ça que je vise. »
