L’équipe masculine canadienne de gymnastique artistique lance sa compétition à Paris 2024
L’équipe masculine canadienne de gymnastique artistique, composée de René Cournoyer, Zachary Clay, Félix Dolci, William Émard et Samuel Zakutney, a lancé sa compétition olympique lors du Jour 1, en participant à la ronde de qualification à l’Aréna de Bercy à Paris.
Elle a atteint l’objectif qu’elle s’était fixée, en se qualifiant pour la finale du concours complet par équipes avec grâce à sa huitième place, avec un pointage totale de 247,794.
Dolci et Cournoyer se sont tous les deux qualifiés pour la finale du concours complet individuel avec des notes de 81,498 et 80,798, respectivement, mais aucun d’eux ne progressera vers les finales individuelles des appareils.
Il s’agit d’un grand moment pour la gymnastique canadienne, car c’est la première fois en 20 ans que le Canada est représenté par des équipes complètes en gymnastique artistique masculine et féminine aux Jeux olympiques. Les femmes amorceront leur compétition avec les qualifications lors du Jour 2.
Il y a six appareils en gymnastique artistique masculine : le sol, le cheval d’arçons, les anneaux, le saut de cheval, les barres parallèles et la barre fixe. Lors des qualifications, chaque équipe peut compter sur quatre athlètes par appareil, les trois meilleurs pointages étant comptabilisés pour le résultat de l’équipe. Les huit meilleures équipes se qualifient pour la finale du concours complet par équipes. Les qualifications déterminent également les 24 gymnastes qui accèdent à la finale du concours complet individuel et les huit finalistes pour chaque finale d’appareil.
La barre fixe a été le premier appareil pour l’équipe canadienne, et ce fut un début difficile pour les Canadiens, avec des chutes de la part d’Émard et Cournoyer. Dolci a mené l’équipe avec une performance de 14,133 à cet appareil. Les autres scores comptabilisés incluaient Zakutney (14,033) et Cournoyer (12,400).
Par la suite, il y a eu les exercices au sol, où Dolci a de nouveau mené l’équipe canadienne avec un pointage de 14,133 à nouveau. Le note obtenues par Émard (14,000) et Cournoyer (13,333) ont également été prises en compte.
Après un début de journée plus chaotique que prévu, l’équipe canadienne s’est regroupée pour se ressaisir en tant que groupe.
« Nous devions nous ressaisir parce que nous savions que nos routines à la barre fixe étaient les plus importantes, mais aussi que les routines au cheval d’arçons seraient déterminantes pour nous, a déclaré Zakutney. Nous savions que nous avions plus de risques de chutes ou de déductions sur cet appareil. Nous devions nous regrouper et nous concentrer sur le cheval d’arçons. »
Cette réinitialisation a semblé avoir l’effet désiré, car le spécialiste du cheval d’arçons, Clay, a mené les Canadiens sur cet appareil avec un score de 13,733. À cette note se sont ajoutées celles de Cournoyer (13,033) et Zakutney (12,233). Dolci est tombé du cheval d’arçons pendant sa routine.
Émard a été le meilleur gymnaste canadien aux anneaux avec un score de 14,400. Il a frappé sa poitrine et son biceps en signe de célébration, un possible clin d’œil au fait qu’il avait souffert d’une déchirure du biceps gauche en 2021, puis de la même blessure en 2024 du côté droit. Cournoyer a obtenu un score de 13,933 et Dolci a marqué 13,366.
Au saut de cheval, Dolci a mené l’équipe avec un score de 14,333, suivi par Émard (14,266) et Cournoyer (13,766).
Les barres parallèles ont été le dernier appareil du Canada, où un Dolci jubilant a conclu sa routine avec une grande célébration et un bras en sang à cause d’une éraflure sur les barres. Il a obtenu un score de 14,400. Cournoyer a obtenu une note 14,333 et Zakutney a obtenu 13,966.
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Ce fut une journée intense, émotionnellement et physiquement, pour toute l’équipe qui, à l’exception de Cournoyer, est composée de gymnastes participant pour la première fois aux Jeux olympiques.
« J’étais un peu plus excité et stressé que je ne le pensais », a déclaré Dolci après la compétition au sujet de sa première expérience olympique. « Je crois que nous avons fait ce que nous nous attendions de faire sur chaque appareil. »
« Je pense que nous avons certainement fait un énorme pas en avant au cours des dernières années, a déclaré Cournoyer. Mais cela ne repose pas uniquement sur les athlètes disponibles en ce moment. C’est aussi basé sur les programmes, la façon dont ils sont construits, la manière dont les athlètes sont formés dès leur jeune âge et se présentent à un très haut niveau. Je pense que [nous pouvons] inspirer beaucoup d’enfants à faire la même chose à l’avenir. »
