Michael Woods décroche une première victoire sur le Tour de France
Michael Woods a remporté dimanche la neuvième étape du Tour de France au sommet du Puy de Dôme pour décrocher à 36 ans une première victoire en carrière à ce grand Tour.
Le cycliste canadien a rattrapé in extremis l’Américain Matteo Jorgenson qui était partie seul à 46 km de l’arrivée pour s’imposer à plus de 1400 mètres d’altitude devant le Français Pierre Latour et le Slovène Matej Mohoric. Le célèbre volcan Puy de Dôme était escaladé pour la première fois en 35 ans sur la Grande Boucle.
Woods s’était échappé dès le départ de l’étape en compagnie de treize autres coureurs que les principaux prétendants ont laissé se distancer. Au pied de l’ascension finale, il faisait partie du peloton de tête pendant que Jorgensen semblait filer seul avec la victoire, suivi de près par Mohoric. Le Canadien a toutefois lancé une attaque avec moins de trois kilomètres à faire et il a comblé un retard de près de deux minutes pour revenir sur Jorgenson à moins de 500 mètres de la ligne d’arrivée.
«Je ne croyais pas être capable de gagner, a lancé Woods après son exploit. Je pensais à faire un contre-la-montre jusqu’au sommet. Si je ne gagnais pas, ça n’avait pas d’importance, je me suis dit que j’allais être fier de moi.»
« C’est toujours plus facile d’être à la place du poursuivant. Quand on voit quelqu’un devant soi, on pense toujours que c’est possible. À 800 mètres de l’arrivée, j’ai commencé à y croire et j’ai donné tout ce que je pouvais», a ajouté le cycliste canadien.
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Woods a franchi la distance de 182,4 kilomètres en quatre heures 19 minutes et 41 secondes.
Il devient ainsi le troisième Canadien à gagner une étape du plus prestigieux tour cycliste. Cette victoire survient un an après l’exploit historique du Québécois Hugo Houle qui avait remporté la seizième étape au Tour de France 2022. Steve Bauer, actuel directeur de l’équipe Israël-Premier Tech dont font partie Woods et Houle, est l’autre gagnant canadien d’étape lors de l’édition 1988.
Le Danois Jonas Vingegaard a concédé huit secondes à son rival slovène Tadej Pogacar, mais conserve le maillot jaune à l’issue de cette 9e étape.
Les coureurs profiteront d’une journée de congé demain.
