Ce qu’il faut savoir sur le 500 m en courte piste

C’est demain qu’aura lieu la finale du 500 m en courte piste chez les femmes, alors que Marianne St-Gelais, Valérie Maltais et Jessica Hewitt seront de la compétition. Les trois Canadiennes se sont qualifiées pour les demi-finales lundi dernier. Pour les hommes, cette épreuve n’aura lieu qu’au dernier jour de compétition, le vendredi 21 février prochain. Voici donc un compte-rendu de ce qu’il faut savoir avant les courses de jeudi.

Totalisant quatre tours et demi de piste, le 500 m est la plus courte distance de compétition en patinage de vitesse et s’apparente en quelque sorte au sprint de 100 m en athlétisme, où les coureurs donnent tout ce qu’ils ont du début à la fin de la course. La puissance brute et l’explosivité des patineurs sont alors des atouts nécessaires pour remporter cette épreuve. Les opportunités de dépassement sont plus difficiles à saisir en raison de la vitesse élevée constante tout au long de la course et de la courte durée de celle-ci. Les dépassements serrés qui en résultent expliquent donc le nombre restreint de patineurs présents dans chaque vague (quatre seulement). On limite de cette façon les risques d’accrochages et de chutes.

Si les dépassements sont plus difficiles à réaliser, le départ occupe une place très importante au sein de ce sprint de 500 m : la stratégie souhaitée par les patineurs consiste généralement à prendre la tête au départ et ne plus la perdre. La position des athlètes sur la ligne peut alors influencer celle qu’ils occuperont à la fin du premier demi-tour. À forces égales, le premier rang au départ est idéal, puisque la ligne la plus près de l’entrée de virage permet au patineur de prendre les devants par l’intérieur.

Marianne St-Gelais

À surveiller

Chez les femmes, avec l’absence de la Chinoise Wang Meng, c’est sa compatriote Fan Kexin qui est considérée comme la patineuse à battre au 500 m. Elle a réalisé le meilleur temps des qualifications lundi dernier avec un solide 43,356 secondes, tout juste devant Jessica Hewitt. L’Italienne Arianna Fontana, troisième au classement de la Coupe du monde ISU au 500 m, est également redoutable à cette distance. Cela dit, nos Canadiennes pourraient aussi bien se faufiler en finale A. Marianne St-Gelais, classée 7e en Coupe du monde, a remporté la médaille de bronze à la première compétition du circuit cette saison. Elle a également remporté l’argent lors des jeux de Vancouver 2010.

Du côté des hommes, le favoris pour la distance du 500 m, si l’on se fie encore une fois aux résultats de la Coupe du monde, est le représentant de la Russie et Coréen d’origine, Victor An. Cependant, Charles Hamelin pourrait tout autant conserver son titre de champion olympique à cette épreuve, y ayant remporté l’or deux fois plutôt qu’une sur le circuit international cette saison. De plus, il ne serait pas irréaliste d’envisager un doublé canadien le 21 février prochain. Olivier Jean, cinquième au classement du 500 m en Coupe du monde, sera de la compétition pour son épreuve de prédilection : rappelons-nous qu’il en avait été courroné champion du monde au terme de la saison 2012-2013. Le plus jeune membre de l’équipe olympique canadienne en courte piste, Charle Cournoyer, prendra également part à l’épreuve du 500 m.

Voici un montage des meilleurs moments de l’épreuve du 500 m chez les dames aux jeux de Vancouver 2010.

http://www.youtube.com/watch?v=HhkYjSCjgM8

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