Erik Guay écrit un chapitre de l’histoire du ski alpin

Il n’aura fallu à Erik Guay que huit jours pour égaliser et battre le record canadien du plus grand nombre de podiums en Coupe du monde de ski alpin. Il est notre athlète de la semaine.

Erik Guay

Erik Guay. Photo: Sven Boecker

Erik a entamé la saison 2013-2014 avec 19 podiums en carrière à son actif, à peine un podium derrière le chef de mission de l’équipe des Jeux de 2014 à Sotchi 2014 et Crazy Canuck Steve Podborski. Mais la chirurgie du skieur en juillet est venue brouiller les cartes. Déterminé, Erik était de retour sur les pentes en octobre et fin prêt pour la première Coupe du monde de descente qui avait lieu à Lake Louise à la fin du mois de novembre.

Au mois de décembre, le circuit s’est déplacé en Europe pour les descentes classiques dont certaines sont au programme de la Coupe du monde depuis ses balbutiements, à la fin des années 60. Le 21 décembre, Erik Guay s’est octroyé la première victoire de sa carrière et son cinquième podium (trois descentes, deux super-G) sur la piste Saslong de Val Gardena. Il s’agissait de sa première victoire en Coupe du monde depuis le mois de mars 2010.

L’Italie porte chance au skieur. À peine une semaine et un jour plus tard, Erik s’emparait de la médaille de bronze de l’épreuve disputée sur la piste Stelvio, à Bormio, son premier podium sur cette montagne.

« Pour la première fois de ma carrière, je sais pourquoi je suis rapide, et j’ai l’impression que je peux être rapide sur n’importe quel parcours. »

« Battre le record canadien est extraordinaire, surtout à Bormio où je n’étais encore jamais monté sur le podium. C’était génial d’égaliser le record de Steve Podborski, mais c’est vraiment spécial de le dépasser la semaine suivante », a commenté Erik.

« C’était important de finir l’année en beauté, et nous sommes très satisfaits des performances d’Erik. Après une blessure, le repos prolongé donne parfois un coup de fouet au corps. Des résultats comme ceux-ci permettent à l’athlète de gagner en force mentale et en confiance. Erik est le leader de notre équipe, et nous voulons le voir montrer au reste du monde qu’il est au-dessus des autres compétiteurs », ajoute Martin Rufener, entraîneur en chef de l’équipe masculine canadienne de Coupe du monde.

« Pour la première fois de ma carrière, je sais pourquoi je suis rapide, et j’ai l’impression que je peux être rapide sur n’importe quel parcours. Sotchi est la grosse compétition de l’année, mais nous les athlètes, on aborde une course à la fois. Sotchi appartient à l’avenir et j’ai surtout hâte de rentrer à la maison pour passer du temps avec ma famille », a raconté Erik.

La descente masculine donnera le coup d’envoi aux épreuves olympiques de ski alpin le 9 février. Le super-G masculin suivra le 16 février.

logo-frEntre temps, Erik prendra le départ de plusieurs parcours classique à Wengen en Suisse (18 janvier), à Kitzbuehel en Autriche (25 janvier) et à Garmisch-Partenkirchen en Allemagne (1er février). Le skieur est un habitué des podiums de Kitzbuehel et Garmisch-Partenkirchen où il a été couronné champion du monde de descente en 2011.

Erik le Grand

Premier podium en Coupe du monde : 29 novembre 2003 – Descente (argent) – Lake Louise

Première victoire en Coupe du monde : 24 février 2007 – Descente – Garmisch-Partenkirchen

Nombre de podiums en Coupe du monde : 21 (4 d’or, 8 d’argent, 9 de bronze)

Nombre de podiums en Coupe du monde par épreuve :

Descente – 15 (2 d’or, 6 d’argent, 7 de bronze)

Super-G – 6 (2 d’or, 2 d’argent, 2 de bronze)

Nombre de podiums en Coupe du monde par saison :

2003-2004 : 1 (1 d’argent)

2005-2006 : 3 (2 d’argent, 1 de bronze)

2006-2007 : 5 (1 d’or, 2 d’argent, 2 de bronze)

2008-2009 : 1 (1 de bronze)

2009-2010 : 3 (2 d’or, 1 de bronze)

2010-2011 : 2 (1 d’argent, 1 de bronze)

2011-2012 : 2 (1 d’argent, 1 de bronze)

2012-2013 : 2 (1 d’argent, 1 de bronze)

2013-2014 : 2 (1 d’or, 1 de bronze)