Maude Charron

Biographie

À ses débuts olympiques aux Jeux de Tokyo 2020, Maude Charron est devenue seulement la deuxième haltérophile du Canada à gagner une médaille d’or olympique. Charron a terminé première à l’épreuve des 64 kg après avoir soulevé un total de 236 kg, soit quatre de plus que la médaillée d’argent. Elle a dominé aux deux portions de la compétition, soit à l’arraché (105 kg) et à l’épaulé-jeté (131 kg).

En 2022, Charron a remporté sa deuxième médaille d’or d’affilée aux Jeux du Commonwealth. Elle a établi des records des Jeux chez les 64 kg à l’arraché (101 kg), à l’épaulé-jeté (130 kg) et au total (231 kg). Son poids était inférieur de deux kilos à ce qu’il était aux Jeux de Tokyo 2020 parce qu’elle avait amorcé sa transition vers la catégorie des 59 kg après qu’on eut décidé que l’épreuve des 64 kg allait être enlevée du programme olympique à compter des Jeux de Paris 2024.  

Sa première compétition d’importance chez les 59 kg a été les Championnats du monde de l’IWF 2022, où elle a obtenu le bronze et ainsi mis la main sur sa première médaille en carrière à des Championnats du monde. Elle a soulevé un total de 231 kg après avoir inscrit un résultat de 103 kg à l’arraché et de 128 kg à l’épaulé-jeté, toutes des marques nationales dans cette catégorie de poids. Quelques mois plus tard, elle a remporté l’or chez les 59 kg aux Championnats panaméricains 2023. 

Après avoir subi une blessure au genou en juin, Charron a choisi de ne pas disputer les Championnats du monde de l’IWF 2023. Elle a quand même participé à la pesée puisqu’il s’agissait d’une compétition obligatoire pour être admissible aux Jeux olympiques de 2024. En octobre, elle était en mesure de participer aux Jeux panaméricains de Santiago 2023 où elle a remporté la médaille d’argent dans la catégorie des 59 kg. Quelques semaines plus tard, elle a remporté le bronze lors du Grand Prix II de l’IWF, battant ses propres records nationaux chez les 59 kg en soulevant un total de 233 kg (104 kg à l’arraché, 129 kg à l’épaulé-jeté).

Elle a à nouveau amélioré ces records en mars 2024 quand elle a remporté le bronze à la Coupe du monde de l’IWF en soulevant 236 kg – le même total qu’elle avait levé pour remporter l’or olympique alors qu’elle pesait 4,36 kg de plus. Elle a soulevé 106 kg à l’arraché et 130 kg à l’épaulé-jeté.

Charron est montée sur son premier podium international en 2016 lorsqu’elle a remporté la médaille de bronze chez les 63 kg aux Championnats du monde universitaires, un peu plus d’un an après avoir commencé l’haltérophilie. Après une médaille de bronze aux Championnats panaméricains de 2017, elle a attiré l’attention lors de ses débuts aux Championnats du monde de l’IWF vers la fin de 2017 lorsqu’elle a terminé deuxième dans la portion de l’arraché de la compétition et cinquième au total. Charron avait pris part à la compétition au sein du groupe B, la veille du groupe A qui comprenait toutes les principales têtes de série. Elle a regardé alors que cinq femmes demandaient un poids pour l’arraché d’un kilogramme de plus que ce qu’elle avait levé, toutes sauf une ont échoué. Son poids total de 224 kg était à peine inférieur à celui levé par les médaillées d’argent et de bronze.

Charron a maintenu son élan en 2018, remportant l’or des 63 kg aux Jeux du Commonwealth à Gold Coast où elle a battu le record des Jeux à l’épaulé-jeté, levant 122 kg. Elle a ensuite remporté une autre médaille d’or aux Championnats du monde universitaires de 2018 avant de terminer 10e aux Championnats du monde de l’IWF dans la catégorie des 64 kg.

En 2019, Charron a terminé quatrième dans l’épreuve des 64 kg aux Jeux panaméricains de Lima et sixième aux Championnats du monde de l’IWF avant de terminer l’année avec une médaille d’or au Grand Prix de l’IWF à Lima.

Dans son unique événement international en 2020, Charron a remporté l’argent à la Coupe du monde de l’IWF à Rome. Lorsque la compétition a repris en 2021, elle a remporté l’or aux Championnats panaméricains en avril, battant les records continentaux pour la catégorie des 64 kg à l’arraché (107 kg), à l’épaulé-jeté (133 kg) et au total (240 kg).

À propos de Maude

Débuts : A voulu commencer l’haltérophilie à l’âge de sept ans après avoir vu ce sport pratiqué dans un film, mais ses parents lui ont dit qu’elle était probablement trop petite… Elle a commencé à faire du CrossFit en 2013 après avoir quitté l’école de cirque en raison de blessures… Un entraîneur d’haltérophilie a assisté à un de ses entraînements et a jugé qu’elle avait du potentiel… Elle a participé à sa première compétition d’haltérophilie en septembre 2015 et a participé à ses premiers Championnats canadiens cinq mois plus tard… Dès le départ, elle n’avait aucune idée du poids qu’elle pouvait soulever à l’entraînement puisque tous les poids étaient en kilos et qu’elle ne connaissait que les livres du système impérial utilisé au CrossFit…Autres intérêts :  Elle aimerait devenir policière au terme de sa carrière en haltérophilie; elle a terminé la formation et le travail de base…  Elle aime lire, faire des casse-têtes, peindre et rouler en vélo de montagne…De tout et de rien : Boit du café et du sirop d’érable entre ses épreuves dans les compétitions… Collectionne les drapeaux des pays où elle est en compétition… Est allée à l’école de cirque de Québec pendant trois ans après avoir été une jeune gymnaste…Inspirée par Christine Girard à continuer de travailler fort en tant qu’athlète propre et de persister dans un sport où le dopage n’est pas inhabituel…