Sloan Mackenzie et Katie Vincent dans le canoë.AP Photo/Ebrahim Noroozi
AP Photo/Ebrahim Noroozi

Les pagayeuses Vincent et Mackenzie établissent un record olympique dans leur vague en canoë de vitesse

Le Canada a connu une journée record sur l’eau alors que la compétition de canoë-kayak de vitesse s’est mise en branle à Paris 2024.

La médaillée de Tokyo 2020 Katie Vincent cherche à améliorer le résultat qu’elle a obtenu aux derniers Jeux, quand elle avait mis la main sur le bronze au C-2 500 m féminin avec Laurence Vincent Lapointe. Celle-ci est maintenant à la retraite.

Vincent et sa nouvelle partenaire, l’athlète de 22 ans de Halifax Sloan Mackenzie, ont fini au premier rang de leur vague avec une nouvelle marque olympique de 1:54,46 secondes.

« C’était incroyable, a lancé Vincent. Je sais que ma famille est dans les gradins, tout comme celle de Sloan. Avoir tous ces gens derrière nous aide beaucoup.

« C’était un peu plus tranquille à Tokyo, on ressentait même un peu de solitude. Le fait que tout le monde soit ici, je pense que ça nous donne plus d’énergie sur l’eau. »

La victoire leur a permis de se qualifier automatiquement pour les demi-finales qui auront lieu vendredi.

En lice dans la deuxième vague au sein d’un groupe qui comptait notamment l’Espagne, le Canada a ouvert les vannes à la fin. En première moitié de course, l’embarcation espagnole avait à peu près une demi-longueur d’avance sur Mackenzie et Vincent, jusqu’à ce que les Canadiennes prennent le dessus à la suite des 100 premiers mètres, pour ensuite franchir la ligne d’arrivée avec un temps record des Jeux olympiques.

Sloan Mackenzie et Katie Vincent dans le canoë.
Sloan MacKenzie et Katie Vincent du Canada participent aux séries du C-2 500 m féminin aux Jeux olympiques d’été 2024, le mardi 6 août 2024, à Vaires-sur-Marne, France. (Photo AP/Lindsey Wasson)

« Les 150 derniers mètres, quand il y a ce genre de foule, et quand tu as la fierté d’être Canadienne, ça aide sur l’eau », a noté Vincent.

Le duo a connu énormément de succès dans l’épreuve féminine de canoë à deux ces deux dernières années. Elles ont raflé le bronze aux Championnats du monde de l’ICF 2023, l’or à Santiago 2023 et, plus récemment, l’argent à l’étape de la Coupe du monde disputée à Szeged, en Hongrie.

« La première, pour moi, c’est toujours un peu comme un échauffement. L’acide lactique s’accumule et j’ai un petit malaise à la fin, mais Sloan a un malaise au début, alors ça s’équilibre entre nous deux, a dit Vincent de leur première course des Jeux. Elle est nerveuse avant, je suis un peu malade après, mais c’est juste les nerfs. Ce sont les Jeux olympiques. »

Vincent et Mackenzie n’ont toutefois pas été les seules à pagayer pour le Canada.

Au K-2 500 m masculin, Pierre-Luc Poulin et Simon McTavish ont dû disputer les quarts de finale après leur première vague, mais ils ont alors pris la troisième place dans leur groupe pour ainsi atteindre les demi-finales. Ç’a été le cas aussi au K-2 500 m féminin alors que Courtney Stott et Natalie Davison ne sont pas arrivées à se qualifier automatiquement dans leur vague, mais ont fini quatrièmes dans leur groupe des quarts de finale pour passer aux demi-finales. Ces deux épreuves se poursuivront vendredi.

Simon McTavish et Pierre-Luc Poulin pendant une course de kayak.
Simon McTavish et Pierre-Luc Poulin du Canada participent aux quarts de finale du K-2 500 m masculin aux Jeux olympiques 2024, le mardi 6 août 2024, à Vaires-sur-Marne, France. (Photo AP/Lindsey Wasson)

Au K-4 500 m masculin, le Canada a fini quatrième dans son quarts de finale pour accéder aux demi-finales. L’Australie a établi un record olympique de 1:19,39 dans cette vague.

L’équipage canadien du K-4 500 m féminin n’a pas réussi à se qualifier directement pour la finale et devra disputer les demi-finales. Les épreuves de K-4 se poursuivront jeudi.