Summer McIntosh défend avec succès son titre mondial du 200 m papillon
Summer McIntosh a mené la finale du 200 m papillon féminin d’un bout à l’autre pour défendre avec succès son titre mondial de l’épreuve aux Championnats du monde World Aquatics 2023 à Fukuoka, au Japon, jeudi.
McIntosh a enlevé la victoire avec un temps de 2:04,06, améliorant de 0,64 seconde sa meilleure marque personnelle, aussi le record du monde junior et le record canadien, réalisée aux Essais canadiens en mars dernier. Cette performance est aussi plus d’une seconde plus rapide que le temps de 2:05,20 qui lui avait permis d’être couronnée aux Mondiaux l’an dernier.
Nageant dans le couloir 3, McIntosh a montré ses couleurs dès la première longueur et détenait une légère avance au premier virage, avance qui n’a fait que s’accroître au fur et à mesure que la course progressait. À la mi-course, elle a touché le mur 0,88 devant sa plus proche poursuivante affichant un temps de passage de 58,97 secondes. La Canadienne a enchaîné avec deux derniers 50 m en 32,50 s et 32,59 s démontrant ainsi une bonne constance. Elle a terminé la course avec une longueur de corps d’avance sur ses adversaires. Seul l’Australienne Elizabeth Dekkers a été légèrement plus rapide que McIntosh dans la deuxième moitié de la course. Cependant cette poussée ne lui a pas permis de compenser le 1,9 seconde d’avance que détenait la Canadienne à 100 m, mais ce fut suffisant pour devancer à l’arrivée l’Américaine Regan Smith et mettre la main sur la médaille d’argent avec un temps de 2:05,46. Smith a obtenu la médaille de bronze en 2:06,58.
Il s’agit d’une deuxième médaille pour McIntosh à Fukuoka cette semaine. Elle a gagné la médaille de bronze du 200 m libre mercredi, parvenant à laisser derrière elle une décevante quatrième place au 400 m libre en début de championnat, épreuve où elle a réalisé un temps quatre secondes plus lent que sa meilleure marque personnelle.
L’an dernier à Budapest, elle était devenue la première Canadienne à remporter une médaille à des mondiaux au 200 m papillon.
La nageuse de 16 ans compte maintenant six médailles en carrière à des Championnats du monde en grand bassin, dont trois d’or. Elle et Kylie Masse sont les deux athlètes du Canada en natation de l’histoire à avoir remporté trois médailles d’or en Championnats du monde.
Masse prenait justement part à la finale du 50 m dos jeudi. Championne du monde en titre de l’épreuve, un temps pourtant 0,03 seconde plus rapide que l’an dernier ne lui a toutefois pas permis de défendre avec succès son titre, ni de monter sur le podium. Elle a conclu au quatrième rang.
Au relais féminin 4×200 m libre, Mary-Sophie Harvey, McIntosh, Emma O’Croinin et Brooklyn Douthwright ont pris le cinquième rang.