Rio 2016, la meilleure des écoles pour le cycliste Léandre Bouchard
Le cycliste Léandre Bouchard pourra profiter de l’expérience olympique plus tôt qu’il ne le croyait. Âgé de seulement 23 ans, sa qualification pour les Jeux de Rio est une certaine surprise.
Si les premiers noms qui nous viennent en tête lorsqu’on pense au vélo de montagne canadien sont possiblement Catharine Pendrel et Emily Batty, Bouchard mérite également sa part d’éloges.
Âgé de 23 ans, il est considéré comme un jeune athlète dans le monde du cyclisme puisque la courbe de développement d’un cycliste de montage atteint habituellement son apogée plus tard, entre 28 et 34 ans. D’ailleurs, le principal intéressé est bien au fait de la situation. «Le vélo de montagne est un sport à développement tardif donc d’y être à mon âge est une surprise.»
La qualification de Bouchard pour Rio n’était donc pas nécessairement attendue, puisqu’il se concentrait d’avantage sur Tokyo en 2020. «Il est certain que si on m’avait demandé il y a quatre ans «Léandre, veux-tu aller aux Jeux olympiques de Rio», j’aurais dit que c’était un objectif ambitieux. Depuis la fin de 2014, j’ai constaté que les Jeux de Rio étaient réalisables et je suis extrêmement content d’être ici.»
Cette première expérience olympique sera toutefois loin d’être négligeable pour Bouchard. Non seulement il saura à quoi s’attendre aux Jeux de Tokyo, mais son expérience de Rio le servira aussi énormément dans sa préparation des quatre prochaines années. «J’espère performer du mieux que je peux, mais il est certain que ces Jeux sauront me préparer pour mes prochains Jeux (Tokyo 2020).»
Malgré tout, Bouchard n’entend pas jouer le rôle du figurant à Rio et il souhaite bien faire. «Je pense qu’un top 20-15 est réalisable (50 cyclistes prendront part à l’épreuve). N’importe quoi à l’intérieur de ça je serai amplement satisfait. Aussi je ne m’impose pas de limite, je sais que je peux réaliser une importante performance et j’espère être en mesure d’y arriver.»
Si Léandre Bouchard est confiant de réussir une bonne performance lors de sa course, prévue le dimanche 21 août, ce n’est pas sans fondement. «J’ai pris part à l’épreuve test en octobre dernier, je sais donc quel type d’équipement je dois utiliser pour ma compétition.» Savoir ce qui l’attend et connaitre le parcours est un avantage flagrant dans ce type d’épreuves.
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Les caractéristiques de ce parcours semblent d’ailleurs adaptées pour le cycliste québécois, si on se fie à sa propre évaluation. «C’est un parcours qui m’avantagera, je me sens à l’aise dans ce parcours et le degré d’inclinaison des montées avantage un peu plus mon grand gabarit. À l’événement test, j’avais terminé 13e, une bonne performance pour moi.»
Le Québécois aura la chance d’évoluer lors de la dernière journée de compétition de ces Jeux olympiques, alors que toute l’attention sera portée sur ces dernières épreuves. Sa course aura lieu dimanche le 21 août sur le coup de 12h30.