L’équipe canadienne de rugby à sept féminin pave la voie pour les générations futures

Pour la première fois de l’histoire des Jeux olympiques, des épreuves de rugby à sept seront présentées. Si la compétition promet d’être captivante et spectaculaire, l’équipe canadienne féminine y sera certainement pour quelque chose.

Considérée comme l’une des puissances mondiales en rugby à sept, la formation féminine qui représentera l’unifolié à Rio est en grande partie responsable de la montée en popularité de ce sport aux quatre coins du globe, et pour cause. Au tournoi olympique, ce sera en effet une équipe unique qui portera les couleurs de la feuille d’érable.

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Depuis quelques années, le rugby gagne de plus en plus d’adeptes en Amérique du Nord. « C’est un sport extrêmement rapide et excitant, » a mentionné l’entraîneur-chef de l’équipe canadienne John Tait lors d’une conférence de presse en marge du tournoi olympique de Rio. « Une erreur, une mauvaise décision et le rythme d’un affrontement change complètement, ce qui rend l’issue du match imprévisible ». Visiblement fier de ses protégées, Tait soutient également que la formation canadienne fait office de pionnière pour le rugby à sept sur la scène internationale. « La plupart de nos tournois sont à l’étranger et c’est vraiment excitant de voir l’engouement des partisans du monde entier autour de l’équipe canadienne ».

Menées par la capitaine Jen Kish, les joueuses canadiennes pointent au troisième rang du classement mondial. En raison de leurs plus récentes performances, les attentes seront élevées envers Équipe Canada. « Les gens ont raison d’avoir des attentes élevées envers nous puisque nous mettons nous-mêmes la barre très haute pour Rio », a avoué Kish. « Être présente aux Jeux olympiques avec mes coéquipières et représenter le Canada est une véritable bénédiction et un honneur pour nous ».

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Expérimentées et unies, les représentantes de l’unifolié souhaiteront vraisemblablement tirer profit de leur expérience en tant qu’équipe. « C’est très spécial et excitant d’être à Rio avec les filles », a confié Ghislaine Landry. « Certaines d’entre nous jouent ensemble depuis 2005, la chimie est donc confortablement installée au sein du groupe et cette cohésion nous sera certainement profitable ».

À l’aube du tout premier tournoi olympique de rugby à sept, force est d’admettre que l’équipe canadienne pave la voie pour les générations à venir.

« On voit de plus en plus de jeunes filles pratiquer le rugby à la grandeur du pays, mentionne la pilier et joueuse à l’aile Karen Paquin. Je suis honorée de faire partie de l’équipe qui pave la voie pour elles. Ces jeunes filles sont des athlètes et ce qu’elles peuvent accomplir avec leurs corps est fantastique.»

À Rio, les partisans pourront encourager l’unifolié le samedi 6 août alors que les joueuses canadiennes s’opposeront au Japon en matinée et au Brésil en fin d’après-midi. Elles concluront la ronde préliminaire le lendemain contre l’Angleterre.