Mise au jeu : Équipe Canada affronte la Norvège en lever de rideau
Trois jours seulement après leur arrivée à Sotchi, et une poignée d’entraînement ensemble, l’équipe masculine de hockey jouera son premier match du tournoi olympique contre la Norvège jeudi.
Les joueurs n’ont pas tardé à se remettre au travail et les entraînements des derniers jours ont pu sembler vifs, mais le rythme n’est pas assez rapide au goût de Mike Babcock. « C’est beaucoup moins rapide ici parce que les joueurs ne connaissent ni les exercices ni les autres joueurs. Normalement, l’entraînement ne devrait pas durer plus que 40 minutes. Je n’aime pas perdre de temps, mais nous devons nous organiser », a-t-il dit après l’entraînement de mercredi.
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Les joueurs ont travaillé des situations de matchs et ont porté une attention particulière aux équipes spéciales avec toute l’intensité qu’on connaît à Babcock. Quand on traverse l’océan uniquement pour fournir un effort physique aussi intense, il n’y a pas une minute à perdre. Par exemple, l’entraînement de lundi soir était prévu en partie pour garder les joueurs éveillés assez longtemps pour accélérer leur acclimatation.
Selon Jonathan Toews, s’ajuster à un décalage horaire aussi important demande une bonne dose de volonté. Sa stratégie est de « mener une vie normale, essayer de ne pas faire de sieste, rester éveillé aussi tard que possible, ne pas se lever tôt. » Espérons que son coloc Patrick Sharp a la même stratégie. Lundi, Sharp disait en riant que l’aspect le plus difficile du tournoi était de faire chambre commune avec le capitaine des Blackhawk.
Le mot d’ordre de l’équipe est de miser sur la simplicité. Même si on ne compte plus les joueurs talentueux qui la composent, l’équipe dispose de peu de temps pour se préparer à un tournoi international. Les objectifs doivent être fixés dès les premiers instants. « Notre plan de match est très simple. Nous devons amener tout le monde à le suivre pour ne pas qu’ils aient à penser. Nous ne voulons pas que les joueurs pensent, nous voulons qu’ils jouent », disait Babcock hier.
Le Canada est dans le même groupe que la Norvège, que l’Autriche qu’ils affrontent vendredi et bien sûr, que la Finlande, son adversaire de dimanche. Le Canada commence le tournoi au cinquième rang. L’Autriche et la Slovénie remplacent l’Allemagne et le Bélarus qui étaient du tournoi en 2010.
Le premier match sera scruté à la loupe. « Le match de demain sera un bon test pour nous. Ce sera le temps de trouver nos jambes, raffiner notre système et améliorer nos relations de travail. Tous les joueurs sont des gars intelligents qui ont été choisis pour leur capacité à jouer avec différents joueurs », dit Toews.
Jeudi, le Canada affrontera un adversaire qui lui a rarement donné du fil à retordre. En quatre rencontres olympiques, Le Canada a obtenu une fiche de 37-3 contre la Norvège. Aucun pays ne sera éliminé pendant la ronde préliminaire. Même si le Canada ne connaît pas un bon début de tournoi, il lui restera encore une chance de décrocher une médaille en jouant un match de qualification (un luxe qui a bien servi au Canada en 2010).
Le héros des Jeux olympiques de Vancouver et capitaine de l’équipe des Jeux de Sotchi, Sidney Crosby, est du même avis que son entraîneur. « Pendant un tournoi aussi court, il faut être prêt à tout et surtout, à s’ajuster. Quand les trios fonctionnent, c’est normalement un bon signe », disait le capitaine plus tôt cette semaine. Jusqu’à maintenant, Crosby a surtout fait équipe avec
Jeff Carter et Chris Kunitz.
On sait déjà que Carey Price sera le gardien partant du Canada contre la Norvège. Roberto Luongo aura sa chance vendredi contre l’Autriche.
Les mégastars canadiennes du hockey entreprendront leur parcours pour défendre leur médaille d’or olympique jeudi à midi HNE / 9 h HNP.