#noussommeslhiver : la saison qui définit le Canada

L’hiver, ça nous connaît.

Et quand l’hiver arrive, il n’y a pas de retour en arrière. Nous nous encabanons pour survivre, mais aussi pour que la vie continue malgré tout. Et nous y arrivons très bien. Certains prennent grand plaisir à la saison des frimas. Qui n’a pas déjà pensé, sourire en coin, « tu peux faire mieux que ça » en sortant dans un froid mordant qui coupe la respiration.

La campagne #noussommeslhiver est la plus importante de l’histoire olympique canadienne. Les histoires sont révélatrices, fascinantes et parfois audacieuses. Le réalisateur canadien Henry Lu a filmé dix-sept athlètes dont les champions olympiques Meaghan Mikkelson, Denny Morrison et Charles et François Hamelin dans deux messages télévisés de 60 secondes et quatre de 30 secondes.

Sept mini-documentaires dressent le portrait d’espoirs des Jeux de Sotchi comme Mark McMorris, Justine Dufour-Lapointe et Mikaël Kingsbury.

Mais l’hiver a aussi du bon. Les premières aventures sportives des enfants ont souvent lieu entre les pentes et la patinoire. Les moments passés en ski, en planche à neige ou en patin inspirent de nombreux amoureux du froid qui ont du talent à revendre.

Dans son mini-documentaire #noussommeslhiver, la skieuse de demi-lune Roz Groenewoud raconte avoir toujours passé beaucoup de temps dehors. « J’aime quand il ne fait pas beau en compétition. Je crois que ça me donne un avantage sur mes adversaires parce que je sais que le mauvais temps les déstabilisera, mais pas moi. »

Même la vie quotidienne au Canada nous oblige à nous endurcir et à faire preuve de résilience. Nous sommes parfois obligés de brancher nos voitures pour qu’elles démarrent le lendemain. Sans blague! On rit moins le lendemain matin quand il faut gratter la couche de glace d’une épaisseur d’un pouce qui recouvre le pare-brise de la voiture et conduire à une main gelée parce qu’on est assis sur l’autre pour la garder au chaud.

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La bobeuse Kaillie Humphries voit la conduite de son bolide d’un tout autre oeil. Sans compter qu’elle a besoin de ses deux mains. « Le bobsleigh n’est pas un sport pour les âmes sensibles. Il fait -40 degrés, nos cils gèlent et il faut déplacer de l’équipement très lourd. On passe de longues heures dehors dans le froid ou sous la pluie, » explique-t-elle dans son documentaire #noussommeslhiver.

La campagne #noussommeslhiver prend racine dans notre expérience commune des mois d’hiver. On peut choisir de la voir comme un geste de bravade.

La campagne fait corps avec nos athlètes. « L’essence de la campagne est née des conversations que nous avons eues avec nos athlètes. En entrevue, ils nous ont tous dit la même chose : l’hiver les définit et définit l’identité de notre pays. Notre but est d’inspirer les Canadiens en leur montrant la passion et la détermination de nos athlètes qui s’entraînent en vue des Jeux olympiques. Nous voulons que les Canadiens apprennent à connaître nos athlètes et leur histoire inspirante, » explique Derek Kent, chef du marketing du Comité olympique canadien.

« QUAND JE PENSE AUX AUTRES PAYS, JE PENSE « FROID ». QUAND JE PENSE AU CANADA, JE PENSE À L’HIVER. C’EST NOTRE SAISON. » – BRIAN STEMMLE

Nous parions que les vidéos #noussommeslhiver vous toucheront profondément. Tout le monde a un rapport unique avec l’hiver. Pour Meaghan Mikkelson, il s’agit d’un sentiment de grande fierté. « Quand on sort dans le froid et dans la neige par -50 avec le facteur vent, on doit se battre contre les éléments. Je suis fière d’être capable d’y arriver et je crois que c’est ça être Canadien. »

La campagne sera diffusée en grande première sur les ondes de CBC pendant la Classique hivernale de la LNH au jour de l’an (13 h HNE et 10 h HNP). Le vidéo s’appelle À la croisée des chemins et le reste de la campagne sera présenté sur www.olympique.ca/noussommeslhiver-2/

Faites-nous part de vos impressions de la campagne #noussommeslhiver : @OlympiqueCanada ou @CDNOlympicTeam

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