Photo du COC : Jenna Muirhead-Gould

Des élèves en forme mentalement

Le concept de bonne forme va beaucoup plus loin que la force, la vitesse et l’endurance. La bonne forme englobe également l’esprit. Demandez à n’importe quel Olympien, et il vous dira que pour atteindre le succès sur le terrain de jeu et en dehors de celui-ci, il faut également être en forme mentalement.

Lorsque je pense au terme « santé psychologique », je pense à différentes choses, a commenté la médaillée d’or et d’argent olympique en ski acrobatique Jennifer Heil. Je pense à la bonne forme en général. Si je veux être forte sur le plan physique, qu’est-ce que je fais? Je vais au gymnase, je vais travailler fort, je vais soulever des poids, je vais courir, je vais faire toutes ces choses. Alors, lorsque je compare la santé psychologique à la bonne forme physique, je pense en général à ces mêmes choses. Si je veux devenir plus forte et que je veux avoir une bonne santé psychologique, cela signifie que je dois m’entraîner. Alors je dois également volontairement m’entraîner.

Le 12 février marquera la troisième journée annuelle Bell Cause pour la cause au Canada, et la santé mentale sera au premier plan dans les nouvelles. D’après les professionnels, une personne sur cinq expérimentera une forme de maladie mentale à un moment ou à un autre de sa vie. Malheureusement, en raison de la stigmatisation dont elles sont victimes, certaines de ces personnes n’essaieront pas de se faire soigner ou hésiteront à en parler à leurs proches, y compris les membres de leur famille et leurs amis.

Photo du COC : George Fadel

Brian Price, qui a survécu à la leucémie infantile, enseigne aux enfants l’importance de la persévérance et de ne jamais abandonner. Photo du COC : George Fadel

À titre de partenaire national de Bell Canada, le Comité olympique canadien a repris cette idée et a lancé le dernier module pédagogique de son Programme scolaire olympique canadien intitulé Tout donner – Sois un champion pour la vie articulé autour de la promotion de la santé psychologique.

Le barreur olympique Brian Price a appris très tôt dans la vie, en raison de circonstances difficiles, qu’il fallait avoir une bonne santé psychologique, et c’est ce qui l’a aidé à atteindre le sommet de son sport. À l’âge de sept ans, on a diagnostiqué à Price une leucémie infantile, et c’est pendant sa récupération qu’il a appris ce que cela signifie de surmonter l’adversité.

À travers son expérience, Price s’est rendu compte que ses principaux traits de caractère sont la détermination, la persévérance et le courage. Il les a mis en pratique tout au long de sa carrière qui l’a vu remporter des médailles d’or et d’argent olympiques ainsi que trois titres de championnat du monde.

« Au cours de ma carrière sportive, j’ai découvert, et vous en savez probablement 90 %, que dès qu’on arrive au niveau élite, tout est dans la tête, a indiqué Price. Lorsqu’on se place sur la ligne de départ pour affronter les embarcations du monde entier, si l’on jette un coup d’œil autour de nous, on peut voir que sur le plan physique, il n’y a presque pas de différences. Même si nous ne faisons pas les mêmes ajustements ou n’avons pas les mêmes protocoles, au bout du compte, en ce qui a trait au huit de pointe masculin, c’est entre les plus forts sur le plan mental – et qui sont capables de maintenir cette force — que cela se joue. »

Le programme éducatif vise également à enseigner aux élèves l’importance d’une attitude positive face aux défis, de l’établissement d’objectifs et d’une focalisation complète afin de mener une vie heureuse et bien remplie.

Photo du COC : George Fadel

Mark Oldershaw fait partie d’une équipe d’Olympiens qui prennent part au tout dernier Programme scolaire olympique canadien au sujet de l’importance de la santé mentale. Photo du COC : George Fadel

« Tous les Olympiens sont parvenus où ils sont parce qu’ils ont fait des efforts en vue de canaliser leurs pensées et leurs convictions tout en développant un esprit sain dans un corps sain, a affirmé Mark Oldershaw, médaillé de bronze olympique en canoë, qui est le cinquième membre de sa famille à avoir participé à des Jeux olympiques. Nous avons tous à un moment ou à un autre ressenti de la peur et de l’inquiétude ou même du découragement. Ce qui est bien dans l’apprentissage des compétences de santé psychologique est qu’on se rend compte que chaque personne est unique. Pour moi, cela a fait une énorme différence dans la réalisation de mes rêves et l’atteinte du bonheur, tant sur l’eau qu’en dehors de l’eau. »

Le modèle éducatif du Comité olympique canadien a adopté ce concept, l’a développé et l’a rendu accessible aux enfants partout au Canada. C’est une notion passionnante pour les éducateurs et les leaders a déclaré le leader de renommée internationale en sport et en amélioration de la vie, le Dr Terry Orlick (PhD) de l’Université d’Ottawa.

« Nous sommes très heureux de ce que ce module pédagogique peut apporter aux élèves canadiens, maintenant, au moment de l’adolescence et à l’âge adulte, ajouta-t-il. Nous apprendrons, nous vivrons et nous serons plus performants, que nous soyons des athlètes de haut niveau, des étudiants ou des enfants d’âge scolaire en acquérant et en mettant en pratique les compétences de vie positive. Nous nous sentirons mieux, nous contribuerons davantage, nous réduirons le stress inutile et nous amènerons la joie dans nos vies en apprenant les compétences menant à une bonne santé psychologique. C’est maintenant qu’il faut commencer cette initiative d’amélioration de la vie. »

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