Dévoilement de l’équipe canadienne d’haltérophilie pour les Jeux de Tokyo 2020
TORONTO (18 juin 2021) – Vendredi, la Fédération haltérophile canadienne et le Comité olympique canadien ont annoncé la composition de l’équipe canadienne d’haltérophilie qui a été nommée en vue des Jeux olympiques de Tokyo 2020.
Les cinq athlètes (quatre femmes et un homme) ont obtenu leur qualification au sein d’Équipe Canada sur la base de leur classement mondial de l’IWF, qui tenait compte des résultats obtenus de novembre 2018 à la fin d’avril 2020, puis d’octobre 2020 à la fin de mai 2021. Il s’agira de la plus imposante équipe olympique canadienne d’haltérophilie depuis le groupe de cinq athlètes qui a participé aux Jeux de Beijing en 2008. Les quatre femmes au sein de l’équipe établissent aussi un record canadien à ce chapitre.
Maude Charron (Rimouski, QC) est l’athlète la mieux classée des quatre, occupant le troisième rang du classement mondial de l’IWF chez les 64 kg. Après avoir commencé à pratiquer l’haltérophilie en 2015, Charron a remporté l’or aux Jeux du Commonwealth en 2018 et plus récemment aux Championnats panaméricains en avril 2021 où elle a établi trois records continentaux dans sa catégorie de poids.
Quatrième aux Jeux panaméricains de Toronto en 2015, Kristel Ngarlem (Montréal, QC) s’est disloqué les épaules, ce qui l’a écarté d’une participation aux Championnats du monde quelques mois plus tard, l’empêchant ainsi de se qualifier pour les Jeux olympiques de Rio 2016. Elle s’est maintenue parmi le Top 10 des trois dernières éditions des Championnats du monde de l’IWF (2017 à 2019) et elle a établi une marque personnelle à la Coupe du monde de l’IWF 2020 à Rome, en soulevant 233 kg. Elle participera à ses premiers Jeux olympiques à Tokyo chez les 76 kg.
« Ma qualification pour les Jeux olympiques de Tokyo 2020 représente la résilience, la passion et la fierté pour tout le travail acharné dans lequel je me suis investie au cours des dernières années, souligne Ngarlem. Participer aux Jeux olympiques est la réalisation d’un rêve de jeune fille et j’ai vraiment hâte de vivre ce moment et d’avoir l’honneur de représenter le Canada. Je suis très emballée de participer à ces Jeux et c’est avec beaucoup de reconnaissance que je m’envolerai vers Tokyo cet été. »
Rachel Leblanc-Bazinet (Richelieu, QC), qui sera de l’épreuve féminine chez les 55 kg et Tali Darsigny (Saint-Hyacinthe, QC), chez les 59 kg sont encadrées par le père de Tali, Yvan Darsigny, un Olympien des Jeux de Los Angeles en 1984 et de Barcelone en 1992. « Après une année d’incertitude, je ressens finalement la réalité des Jeux, affirme Leblanc-Bazinet. Les sacrifices de l’équipe et les heures incalculables d’entraînement seront finalement mis au défi. Je suis vraiment très heureuse d’avoir été nommée au sein d’Équipe Canada. »
Boady Santavy (Sarnia, ON) sera le seul Canadien inscrit dans une épreuve masculine d’haltérophilie à Tokyo, arrivant aux Jeux au cinquième rang mondial de l’IWF chez les 96 kg. Il sera le deuxième Olympien de sa famille après son grand-père Bob qui a participé aux Jeux de Montréal en 1976 et qui a été nommé au sein de l’équipe aux Jeux de Mexico en 1968, avant d’être écarté de la compétition par une blessure.
L’haltérophilie atteindra la parité homme-femme pour la première fois aux Jeux olympiques à Tokyo cet été puisqu’il y aura sept épreuves chez les hommes et chez les femmes. Ce changement au programme a provoqué des ajustements dans les catégories de poids. Les catégories masculines, identifiées par leur limite maximale de poids, regrouperont les 61 kg, 67 kg, 73 kg, 81 kg, 96 kg, 109 kg et les plus de 109 kg. Chez les femmes, les catégories regrouperont les 49 kg, 55 kg, 59 kg, 64 kg, 76 kg, 87 kg et plus de 87 kg.
Christine Girard est l’haltérophile olympique canadienne la plus décorée de l’histoire avec une médaille d’or remportée aux Jeux de Londres en 2012 puis une médaille de bronze aux Jeux de Beijing en 2008, où elle est devenue la première Canadienne à monter sur un podium olympique en haltérophilie. Le premier podium olympique canadien en haltérophilie a été la médaille d’argent de Gerry Gratton aux Jeux d’Helsinki en 1952. Jacques Demers a remporté la deuxième médaille d’argent du Canada dans le sport, aux Jeux de Los Angeles en 1984.
« C’est très emballant de reconnaître les nominations de nos athlètes en haltérophilie, indique Marnie McBean, chef de mission d’Équipe Canada aux Jeux de Tokyo 2020. Ce sport est emblématique aux Jeux olympiques et avec ce nombre record de Canadiennes nommées au sein de cette équipe qui est l’héritage de Christine Girard et de ses succès, envoyant un message incroyable aux jeunes Canadiens de combien puissantes les femmes peuvent être. »
Les épreuves d’haltérophilie aux Jeux de Tokyo 2020 se dérouleront du 24 juillet au 4 août 2021 (Jour 1 à 12) au Forum international de Tokyo.
Voici le nom des athlètes et des entraîneurs nommés :
- Rachel Leblanc-Bazinet (Richelieu, QC) – Femmes 55 kg
- Tali Darsigny (Saint-Hyacinthe, QC) – Femmes 59 kg
- Maude Charron (Rimouski, QC) – Femmes 64 kg
- Kristel Ngarlem (Montréal, QC) – Femmes 76 kg
- Boady Santavy (Sarnia, ON) – Hommes 96 kg
- Dalas Santavy (Sarnia, ON) – Entraîneur
- Jean-Patrick Millette (Montréal, QC) – Entraîneur
- Yvan Darsigny (Saint-Hyacinthe, QC) – Entraîneur
Avant d’être confirmés comme membres d’Équipe Canada, tous les athlètes nommés sont soumis à l’approbation du comité de sélection de l’équipe du Comité olympique canadien quand toutes les nominations ont été reçues des organismes nationaux de sport.
Vous pouvez trouver une liste mise à jour de la formation d’Équipe Canada pour les Jeux de Tokyo en cliquant ici et pour suivre l’évolution des qualifications, veuillez cliquer ici.
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Craig Walker, président
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