Sarah Pavan
Biographie
Sarah Pavan veut faire partie de l’Équipe olympique canadienne depuis qu’elle est assez grande pour comprendre la signification du mot « olympique ». En 2019, sa partenaire Melissa Humana-Paredes et elle ont écrit une page d’histoire en devenant les premières Canadiennes à remporter un championnat du monde en volleyball de plage. Cette victoire a assuré leur place aux Jeux de Tokyo 2020, bien qu’elles allaient aussi conclure leur parcours au premier rang du classement olympique de la FIVB. À Tokyo, Pavan et Humana-Paredes ont atteint les quarts de finale, égalisant le meilleur résultat olympique du Canada en volleyball de plage féminin.
À l’âge de 16 ans, elle s’est jointe à l’équipe nationale de volleyball et est devenu la plus jeune joueuse de l’histoire de l’équipe. Elle a aussi joué pour l’équipe de l’Université du Nebraska avec qui elle a remporté le titre de la NCAA en 2006 en plus d’avoir fait partie de la première équipe d’étoiles nationale universitaire américaine à quatre reprises et d’avoir reçu la Coupe Honda de l’athlète féminine universitaire de l’année en 2007. Quand l’équipe canadienne a échoué dans sa tentative de qualification pour les Jeux olympiques de 2012 à Londres, elle a décidé de risquer le tout pour le tout et de tenter sa chance en volleyball de plage parce que si elle n’essayait pas de réaliser son rêve olympique à Rio 2016, elle savait qu’elle le regretterait toute sa vie.
En 2013, elle a envoyé un courriel à Heather Bansley pour demander des suggestions de coéquipières potentielles. Heather, dont l’ancienne partenaire avait pris sa retraite en raison d’une blessure au genou, s’est offerte. Après deux ans d’apprentissage d’une discipline complètement différente qui n’a en commun avec le volleyball que le nom et quelques techniques de base, elles ont percé sur la scène internationale en 2015, en montant pour la première fois sur le podium en mai à l’Open de Prague du Circuit mondial. Les deux joueuses ont ensuite procuré au Canada sa première médaille de la Série majeure féminine de la FIVB à Poreč (Croatie), où elles ont terminé deuxièmes. Elles ont ensuite terminé troisièmes au tournoi de Gstaad (Suisse) de la Série majeure et du Grand Chelem de Yokohama (Japon). Sarah et Heather ont aussi réussi le meilleur résultat féminin du Canada aux Championnats du monde en se classant cinquièmes. À leurs premiers Jeux olympiques à Rio en 2016, elles ont atteint les quarts de finale avant de choisir de prendre une autre direction.
Pavan a fait équipe avec Humana-Paredes en 2017 et elles ont pris le deuxième rang à leur première étape du Circuit mondial de la FIVB, un tournoi 4-étoiles à Rio. Elles sont montées sur le podium trois autres fois en 2017, notamment en remportant le tournoi 5-étoiles de Porec et en prenant le quatrième rang aux Championnats du monde. Elles ont poursuivi sur cette lancée en 2018, devenant les premières championnes du tournoi de volleyball de plage aux Jeux du Commonwealth. Elles ont aussi accumulé trois autres podiums sur le circuit mondial de la FIVB, notamment leur victoire au tournoi 5-étoiles de Gstaad. En plus de leur titre mondial, leur saison 2019 a été marquée par trois autres podiums sur le circuit mondial, notamment une victoire au tournoi 5-étoiles de Vienne.
Puisqu’il n’y a pas eu de tournoi du circuit mondial en 2020 en raison de la pandémie de COVID-19, Pavan et Humana-Paredes ont démarré la saison 2021 avec une finale au tournoi 4-étoiles de la Coupe Katara.
À propos de Sarah
Débuts : Elle a commencé à jouer au volleyball à l’âge de 10 ans et au volleyball de plage à l’âge de 26 ans…Ses deux parents ont joué et été entraîneurs de volleyball quand elle était jeune… Autres intérêts : Elle a obtenu son baccalauréat ès sciences en biochimie de l’Université du Nebraska en 2008… Elle travaille à l’obtention d’un certificat en administration de l’Université Queen’s… Elle aime la lecture (en voyage, elle apporte toujours son Kindle), écrire des blogues et vlogger pour partager ses expériences, explorer la cuisine locale pour assouvir sa grande passion pour la nourriture, jouer à des jeux de société et faire des mots croisés… Elle est ambassadrice des organismes Right to Play et Rapides et radieuses… De tout et de rien : Sa mère Cindy et sa soeur Rebecca faisaient chacune partie de l’équipe nationale de volleyball intérieur… Sa mère devait participer aux Jeux de Moscou en 1980 jusqu’à ce que le Canada boycotte ces Jeux… On la surnomme « SP » ou « Pav ». Sa source d’inspiration est le chemin inusité de l’Américain Karch Kiraly, médaillé d’or olympique en volleyball et en volleyball de plage… Déclaration favorite : « Vous pouvez m’aimer ou me haïr, c’est un ou l’autre. Ça toujours été le cas. Haïssez mon jeu. Ma faim. Haïssez mes tirs en suspension. Mon style. Haïssez que je sois un vétéran. Un champion. Vous pouvez haïr tout cela. De tout votre coeur. Et haïssez que je sois aussi aimé pour chacune de ces choses. » – Kobe Bryant…
Faits saillants olympiques
Jeux | Sport | Épreuve | Rang |
---|---|---|---|
Rio 2016 | Volleyball de plage | Femmes | 5 |
Tokyo 2020 | Volleyball de plage | Femmes | 5 |
Palmarès international
Jeux olympiques : 2020 - 5e (Humana-Paredes); 2016 - 5e (Bansley)
Jeux du Commonwealth : 2018 - OR (Humana-Paredes)
Championnats du monde de la FIVB : 2019 - OR (Humana-Paredes); 2017 - 4e (Humana-Paredes); 2015 – 5e (Bansley); 2013 – 17e (Bansley)
Finales du Circuit mondial de la FIVB : 2019 - 5e (Humana-Paredes); 2018 - 7e (Humana-Parades); 2017 - 4e (Humana-Paredes); 2015 - 4e (Bansley)
Championnats continentaux de la NORCECA : 2018 - 5e (Humana-Paredes)