Quelques-unes des étoiles montantes d’Équipe Canada qui ont attiré l’attention à Paris 2024

Alors que Paris 2024 tire à sa fin, le moment est déjà venu, croyez-le ou non, de nous tourner vers Los Angeles 2028.

Plus précisément, nous pensons aux athlètes canadiens qui en étaient à leurs premiers Jeux olympiques à Paris et qui semblent disposés à y aller d’un plus grand coup d’éclat encore dans quatre ans.

Soccer féminin

Le moins qu’on puisse dire, les Jeux de Paris ne se sont pas déroulés de la façon dont l’équipe nationale de soccer féminin l’aurait espéré. Cependant, le tournoi olympique a quand même permis à deux jeunes joueuses de montrer qu’elles ont l’étoffe pour être des éléments clés de la formation en vue du tournoi de LA 2028.

En fait, la défenseure de 21 ans Jade Rose est déjà en quelque sorte une joueuse clé puisqu’elle a disputé chacune des minutes de jeu des quatre matchs que le Canada a joués à ces Jeux olympiques. De son côté, la milieu de terrain de 20 ans Simi Awujo a fait partie du onze de départ à l’occasion du très important match des quarts de finale contre l’Allemagne.

Elles ont toutes deux affiché un calme impressionnant pour leur âge et tout semble indiquer qu’il ne s’agira pas de leur seule présence aux Jeux olympiques en carrière.

Mackenzie Barry de la Nouvelle-Zélande, au centre, lutte pour le ballon contre Quinn, à gauche, et Jade Rose du Canada lors du match de groupe A entre le Canada et la Nouvelle-Zélande au stade Geoffroy-Guichard pendant les Jeux olympiques d’été de 2024, le jeudi 25 juillet 2024, à Saint-Étienne, France. (AP Photo/Silvia Izquierdo)

Rugby à sept

Le parcours inattendu du Canada qui lui a valu la médaille d’argent en rugby à sept féminin est d’autant plus remarquable quand on réalise à quel point cette équipe est jeune. Sept des 12 membres de l’équipe sont âgées de moins de 25 ans et elles en étaient toutes à leurs premiers Jeux olympiques cette année.

Compte tenu des succès que l’équipe a déjà obtenus, il est difficile de qualifier ces joueuses d’étoiles « montantes »; parce qu’après tout, elles ont déjà accédé à un niveau supérieur. Et malgré leur jeune âge, plusieurs d’entre elles font partie de l’équipe depuis des années et ont déjà fait leurs preuves sur le terrain. 

Quand même, en raison de l’effet qu’elle a eu sur le terrain devant des auditoires qui ne la connaissaient peut-être pas avant, saluons de façon toute spéciale la Canadienne de 23 ans Piper Logan (quatre essais) et la joueuse de 21 ans Chloe Daniels (deux essais, cinq convertis).

Piper Logan du Canada porte le ballon contre la Nouvelle-Zélande lors du match de la médaille d’or en rugby à sept aux Jeux olympiques de Paris 2024, le lundi 29 juillet 2024. Photo par Darren Calabrese/COC

Escrime 

Bien que l’accent ait été mis sur la médaille de bronze historique d’Eleanor Harvey au fleuret individuel, elle n’a pas été la seule Canadienne à se retrouver en piste au Grand Palais. 

Yunjia Zhang, 16 ans, a fait belle figure aux côtés de Harvey dans l’épreuve de fleuret par équipes, le Canada venant alors près de décrocher une autre médaille de bronze. Une mention spéciale aussi à Jessica Guo qui, même si elle en était à ses deuxièmes Jeux olympiques, n’a encore que 19 ans.

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Yunjia Zhang et Eleanor Harvey du Canada en action lors du match pour la médaille de bronze en épée féminine par équipes contre le Japon aux Jeux olympiques de Paris 2024, le jeudi 1er août 2024. Photo par Mark Blinch/COC

Athlétisme

Plusieurs Canadiens ont attiré l’attention en route vers le podium en athlétisme à ces Jeux. Toutefois, il y en a aussi qui ont peut-être jeté les bases pour vivre de grands moments à leur tour dans le futur.

Plus tôt cette année, Christopher Morales-Williams, a réalisé le meilleur temps mondial à l’âge de 19 ans, soit 44,49 secondes, au 400 m masculin en salle. Cette marque n’a pas été homologuée en tant que record du monde pour une question technique, mais elle a fait naître l’espoir en vue de Paris.

Morales-Williams a fêté ses 20 ans à ses premiers Jeux olympiques en carrière et il a atteint les demi-finales du 400 m masculin. Il n’a pas disputé sa meilleure course (45,25) à l’issue d’une longue et épuisante saison universitaire, mais l’avenir semble quand même prometteur.

Un autre nouveau visage au sprint est celui d’Audrey Leduc, qui a réédité en avril dernier un record canadien du 100 m qui tenait depuis 36 ans. Elle a amélioré cette marque une nouvelle fois à l’occasion de sa vague de la première ronde à Paris. 

Savannah Sutherland en est une autre qui a célébré son anniversaire de naissance en France. L’athlète de 21 ans, qui en était à ses premiers Jeux olympiques, a atteint la finale du 400 m haies féminin, terminant septième d’une course où un nouveau record du monde a été établi. Elle a aussi été la coureuse la plus rapide du Canada en finale du relais 4×400 m féminin, avec un temps de 50,06 secondes.

Savannah Sutherland du Canada court lors de la demi-finale du 400 m haies féminin aux Jeux olympiques de Paris, le mardi 6 août 2024. LA PRESSE CANADIENNE/Adrian Wyld

Basketball masculin

Malgré la défaite subie en quarts de finale, le Canada a montré à sa première présence aux Jeux olympiques en 24 ans qu’il pouvait rivaliser avec les meilleurs.

Le Canada a aligné une formation plus jeune que la plupart des autres pays présents, dont le meneur de jeu était Shai Gilgeous-Alexander. Bien que SGA soit devenu une figure bien connue dans l’univers du basketball, ces Jeux ont aussi permis de faire connaissance avec des athlètes comme RJ Barrett et Andrew Nembhard.

Barrett, le fils de l’ancien athlète Rowan Barrett, a marqué des points et réalisé des paniers sur une base régulière pour le Canada. Nembhard, de son côté, s’est illustré contre l’Espagne dans le cadre du dernier match de la phase de groupes. En route vers une production de 18 points, il a inscrit des paniers clés qui ont aidé le Canada à décrocher la première place dans le groupe A.

Andrew Nembhard du Canada tire devant Juancho Hernangomez, à gauche, et Lorenzo Brown, de l’Espagne, lors d’un match de basketball masculin aux Jeux olympiques d’été 2024, le vendredi 2 août 2024, à Villeneuve-d’Ascq, France. (AP Photo/Mark J. Terrill, Pool)

Basketball féminin

Bien que l’équipe ait connu un tournoi difficile, le Canada a eu un aperçu des belles choses à venir du côté d’Aaliyah Edwards. La Canadienne de 22 ans a joué un rôle important à Paris, surtout au panier, s’emparant de 14 rebonds en trois matchs.

Syla Swords est devenue la plus jeune joueuse du Canada à disputer un tournoi olympique de basketball à l’âge de 18 ans. Elle a affiché une modeste moyenne de 3,3 points par match, mais elle a été un élément essentiel au sein de la rotation de joueuses du Canada, elle qui a eu droit à près de 21 minutes de jeu par rencontre en moyenne.

Aaliyah Edwards du Canada attrape un rebond pendant le match de basketball contre la France lors des Jeux olympiques de Paris 2024, le lundi 29 juillet 2024. Photo par Candice Ward/COC

Canoë de vitesse

Bien que Katie Vincent ait réalisé son rêve de remporter la médaille d’or olympique au C-1 200 m féminin, elle n’était pas la seule Canadienne en lice dans la finale. Sophia Jensen, une athlète de 22 ans qui en était à ses premiers Jeux olympiques, a fini sixième, à moins d’une seconde de sa coéquipière plus aguerrie. 

Vincent en était à sa deuxième médaille à Paris 2024. Sa première, une médaille de bronze au C-2 500 m, femme, a été récoltée aux côtés d’une autre étoile montante de 22 ans, Sloan Mackenzie.

Natation

Le Canada a encore une fois connu du succès aux Jeux dans la piscine, notamment grâce à des nageuses établies comme Summer McIntosh et Kylie Masse. Cependant, un certain nombre d’athlètes qui en étaient à leurs premiers Jeux olympiques ont fait sentir leur présence eux aussi. 

Peut-on vraiment qualifier le Canadien de 19 ans Ilya Kharun d’étoile « montante » étant donné qu’il a remporté deux médailles à Paris? Eh bien, oui, puisqu’il a seulement participé à sa première rencontre internationale d’importance il y a deux ans.

Julie Brousseau et Ella Jansen, qui ont toutes deux 18 ans, ont raté le podium de peu au sein de l’équipe du relais féminin 4×200 m libre.

Ilya Kharun du Canada pose après avoir remporté la médaille de bronze au 200 m papillon lors des Jeux olympiques de Paris 2024, le mercredi 31 juillet 2024. Photo par Candice Ward/COC

Lutte

La Canadienne de 24 ans Ana Godinez Gonzalez a fait très belle impression à ses premiers Jeux olympiques. En lice dans l’épreuve féminine des 62 kg style libre, elle a pris la cinquième place à Paris à la suite d’un parcours qui l’a menée jusqu’au match pour la médaille de bronze.

Gonzalez est la plus âgée des étoiles montantes que nous avons mentionnées ici. Toutefois, comme Carol Huynh et Daniel Igali nous l’ont montré par le passé, il y a de nombreux exemples de lutteurs canadiens qui ont accédé à leur premier podium olympique vers la fin de la vingtaine.