Des rêves olympiques et paralympiques reçoivent un coup de pouce grâce aux bourses FACE 2023 de Petro-Canada

Les athlètes et les entraîneurs le savent, le travail d’équipe est ce qui permet de réaliser ses rêves – et les bourses FACE 2023 de Petro-Canada (Favoriser les athlètes et les entraîneurs à la conquête de l’excellence) ont pour but de les aider à y arriver.

Les espoirs olympiques et paralympiques sont animés par leurs aptitudes, leur ambition et le soutien indéfectible de leurs entraîneurs. Toutefois il y a un autre élément qui a une importante répercussion sur les athlètes de haut niveau, surtout ceux et celles qui sont en pleine ascension : le financement.

Depuis 1988, Petro-Canada a appuyé plus de 3 500 athlètes canadiens et leurs entraîneurs en offrant un soutien financier de plus de 13,5 millions $.

Cette année, 56 duos athlètes-entraîneurs ont reçu 10 000 $ chacun dans leur quête d’exceller sur la plus grande scène du sport. Voici un tour d’horizon de quelques-unes de leurs histoires, et comment les bourses FACE pourraient faire une grande différence dans leurs carrières.

Marie Al-Ahmadieh – Boxe

Cette Montréalaise de 18 ans a la boxe dans le sang.

Elle a commencé à enfiler les gants à l’âge de quatre ans, inspirée à le faire par son père. Maintenant, son frère Keoma et elle sont les récipiendaires de bourses FACE 2023 de Petro-Canada, et ils visent une participation aux Jeux olympiques.

« Mon père rêvait d’avoir des enfants qui aiment la boxe autant que lui, en espérant être leur entraîneur », affirme Marie.

Le père d’Al-Ahmadieh a effectivement été son entraîneur jusqu’à il y a deux ans environ. Maintenant, elle travaille avec Marie-Jeanne Parent, qui a remporté le bronze pour le Canada aux Jeux du Commonwealth 2018.

Ces deux-là ont d’abord fait connaissance à titre de coéquipières, Parent ayant alors pris soin d’Al-Ahmadieh comme d’une « petite sœur ». Elles ont éventuellement tissé de forts liens d’amitié, puis des rapports en tant qu’athlète et entraîneure, alors qu’Al-Ahmadieh a fait entièrement confiance à Parent.

« Notre amitié a beaucoup aidé parce que j’ai toujours senti qu’elle avait 100 % confiance dans les choses que je lui montrais, affirme Parent. Cette confiance m’a aidée à évoluer très vite en tant qu’entraîneure. »

La bourse FACE de Petro-Canada permettra à Al-Ahmadieh de participer aux prochaines compétitions à l’horaire, elle qui cherche à acquérir de l’expérience à l’échelle internationale.

« Je vais pouvoir me concentrer seulement sur la boxe, souligne Al-Ahmadieh. Je n’aurai pas à m’inquiéter autant du financement de mes voyages et des occasions de compétition qui sont essentielles à mon développement en tant qu’athlète. »

Jérémy Briand – Triathlon

À 28 ans, Briand a passé presque la moitié de sa vie à travailler avec son entraîneur, Luc Morin.

Ensemble, ils ont connu le succès. Briand est devenu champion national en 2019 et il évolue maintenant au sein du meilleur circuit international de triathlon. Cependant, ils ont un autre objectif en tête : une qualification pour les Jeux olympiques.

« La plus grande partie de ma carrière est derrière moi à ce stade-ci, note Briand. Ce qui avait toujours été mon but à long terme est maintenant devenu mon principal objectif à court terme : Paris 2024. »

Pour y arriver, il devra maximiser sa récolte de points aux prochaines épreuves des Coupes du monde et des Séries mondiales de triathlon. Sa bourse FACE de Petro-Canada lui permettra de prendre part à deux épreuves supplémentaires dans le cadre du processus de qualification olympique, des épreuves qu’il qualifie de « cruciales ».

Cela permettra aussi à Morin d’être sur place pour ces épreuves et d’offrir son soutien, un élément dont Briand a profité tout au long de sa carrière.

« Luc est une personne remarquable, affirme Briand. Un athlète doit avoir cette motivation intérieure. Luc est un catalyseur qui permet à de grandes choses d’arriver quand la motivation est là. »

Stephen Calkins – Natation

Après être venu près de se noyer durant son enfance, le père de Calkins a insisté pour que tous les membres de sa famille apprennent à nager.

Cela a porté ses fruits pour l’athlète de 24 ans de Calgary, qui a été nommé pour faire partie d’Équipe Canada en vue des Jeux panaméricains Santiago 2023. Toutefois, c’est là quelque chose qui est venu très près de ne pas se réaliser.

Calkins a, dans les faits, pris sa retraite de la natation en avril 2022, estimant que ça ne « cliquait » pas pour lui dans les compétitions importantes. Quelques jours plus tard seulement, l’entraîneur Mike Blondal a annoncé à Calkins qu’on lui demandait de pourvoir une place aux Jeux du Commonwealth.

Aux Jeux de Birmingham 2022, il a inscrit des records personnels dans chacune de ses épreuves et il a aidé le Canada à remporter deux médailles au relais.

Maintenant, il aspire à accéder au podium à Santiago 2023 et à se qualifier pour Paris 2024. Ça ne se serait peut-être jamais réalisé sans l’encadrement de son entraîneur.

« Sans Mike, j’aurais arrêté de nager il y a plusieurs années. J’ai eu de la difficulté à trouver un programme qui m’allait jusqu’à ce que je commence à m’entraîner avec Mike, affirme Calkins. Mike m’aide à repousser mes limites parce qu’il comprend mon style d’entraînement et il arrive à l’optimiser pour que nous puissions obtenir les meilleurs résultats possibles. »

Avec la bourse FACE de Petro-Canada qui l’a aidé à payer des frais de base comme le loyer et la nourriture, Calkins peut se concentrer sur les Jeux panaméricains en octobre.

Tae-Ku Park – Taekwondo

L’entraîneur de Park est là pour lui depuis le début; ce qui n’a rien de surprenant puisqu’après tout, c’est aussi son père.

« Je suis en quelque sorte né dans le taekwondo, affirme l’athlète de 22 ans. J’ai grandi dans notre académie, entouré de ma famille et j’ai appris à donner des coups de pied avant de marcher. J’ai commencé à l’apprendre à l’âge de trois ans et mon amour pour ce sport n’a jamais cessé de grandir. »

Tae-Ku, à l’instar de sa sœur Skylar et de son frère Braven, disputera les Jeux panaméricains de Santiago 2023 sous la supervision de leur père, Jae.

« Quand je travaille avec mon entraîneur, parfois j’ai l’impression que le travail n’est jamais fini parce qu’après l’entraînement, je me retrouve à la maison et le voilà qui est en face de moi à table pour le souper, souligne Tae-Ku. Les gens me demandent parfois comment je gère le fait que mon père est aussi mon entraîneur, mais je n’ai jamais connu autre chose et ça me convient parfaitement. »

Ces Jeux panaméricains seront les premiers jeux multisports d’importance pour Tae-Ku. Cependant, le père et le fils ont un objectif clair en tête: remporter une médaille d’or pour le Canada.

Pour y arriver, il aura besoin d’autres possibilités d’entraînement et d’affronter les meilleurs athlètes au monde. C’est à cet égard que la bourse FACE de Petro-Canada aura un impact significatif, estime Jae.

« Vivre et s’entraîner au Canada, ça veut dire qu’il y a peu d’occasions d’affronter les meilleurs athlètes dans la catégorie de poids de Tae-Ku, donc c’est crucial d’avoir des ressources, et donc des possibilités de s’entraîner et d’apprendre face au plus grand nombre possible d’athlètes de premier plan, pour gravir les échelons », déclare Jae.

Ava Kemp et Yohnatan Elizarov – Patinage artistique

C’est peut-être le début de quelque chose de formidable.

Kemp et Elizarov ont tous deux travaillé avec l’entraîneur Kevin Dawe pendant de nombreuses années. Aucun des deux n’avait cependant pris part à l’épreuve en couple avant 2021, quand Kemp et Elizarov ont commencé à patiner ensemble.

Le duo de Winnipeg s’est fait remarquer en février 2022, terminant au premier rang chez les couples dans la catégorie novice aux Championnats canadiens de patinage artistique. Un an plus tard, ils ont terminé deuxièmes aux championnats nationaux juniors et ils ont ensuite été le couple canadien le mieux classé aux Championnats du monde juniors de patinage artistique 2023.

« Quand j’ai commencé en couple, je n’avais pas d’attentes, je n’avais aucune idée du chemin que nous allions réussir à parcourir, déclare Elizarov, qui a 19 ans. Voilà que nous sommes la sixième équipe junior au monde. Je suis extraordinairement fier de notre sixième place parce qu’en seulement deux ans, nous avons réussi à rivaliser avec les meilleures équipes au monde! »

En route vers cet exploit, leur bourse FACE de Petro-Canada a aidé à payer les frais d’équipement pour s’entraîner, des costumes et des services de chorégraphie, ainsi que les dépenses liées aux déplacements et à l’entraînement.

Dawe estime que tout cela pourrait éventuellement permettre au duo de se qualifier pour les Jeux de Milano Cortina 2026. Il y a aussi des objectifs à court terme, incluant la participation à des épreuves du circuit Grand Prix junior et, éventuellement, la récolte d’une médaille en finale du Grand Prix junior.

Ils se concentrent aussi sur la nécessité de s’adapter pleinement au contexte de la compétition en couple, notamment en rehaussant le niveau de difficulté de leur programme.

« Un de nos objectifs à court terme, c’est d’améliorer nos aptitudes en matière de patinage et de trouver des façons d’établir une plus forte connexion avec la musique, affirme Kemp, 14 ans. Ce qu’il y a de bien avec la compétition en couple, ce sont toutes les figures spéciales et amusantes que nous exécutons. J’adore la sensation de voler à l’occasion d’une levée ou la sensation à l’atterrissage après un saut lancé. » 

Nicole et Megan McNamara – Volleyball de plage

C’est l’histoire d’une association très ancienne et d’une autre très récente.

Ces sœurs jumelles de 25 ans ont vu leur amour du volleyball de plage s’enflammer dans le cadre d’un voyage d’enfance au Mexique. Elles ont remporté l’argent aux Jeux olympiques de la jeunesse 2014 et ont été doubles championnes de la NCAA avec UCLA en 2018 et 2019.

La partie qu’elles préfèrent dans le cadre de la pratique de ce sport, c’est de voyager et de se retrouver sur de magnifiques plages pour y jouer côte à côte. Elles aspirent toutes deux à accéder au podium sur le circuit mondial de la FIVB cette année et à se qualifier pour Paris 2024.

Il y a toutefois quelqu’un de nouveau qui s’est amené pour les aider: Christian Redmann, qui a commencé à agir comme entraîneur en avril seulement. Il y a quand même déjà des liens qui sont en voie de se tisser.

« Les filles forment une équipe formidable et c’est très facile de s’entendre avec elles, dit-il. J’aime le désir qu’elles affichent de travailler fort et de surmonter les obstacles. Elles ont une attitude positive et elles sont prêtes à travailler fort. »

Avec la bourse FACE de Petro-Canada qui a donné un coup de pouce pour les déplacements et l’hébergement, Nicole et Megan peuvent se consacrer pleinement à la pratique de leur sport. À cet égard, elles sont toutes deux motivées par une déclaration de la légendaire joueuse de soccer Mia Hamm:

« Quelque part derrière l’athlète que tu es devenue, toutes ces heures d’entraînement et tous les entraîneurs qui t’ont poussée, il y a une petite fille qui est tombée en amour avec son sport et qui n’a plus jamais regardé derrière… joue pour elle. »

Samantha Secours – Skateboard

Secours compte profiter à fond de toutes les sources de soutien qu’on lui donnera afin de l’aider dans le processus de qualification olympique.

La Montréalaise de 21 ans compte participer à toutes les compétitions de World Skate cette année, ce qu’elle n’a pu faire l’an dernier en raison d’un manque de fonds. Elle participera aussi aux Jeux panaméricains de Santiago 2023.

Toutefois, la bourse FACE de Petro-Canada l’aidera à avoir l’esprit tranquille, ainsi qu’à avoir accès à de la physiothérapie et à d’importants camps d’entraînement.

Elle ne profitera pas seulement d’un soutien financier; elle profitera aussi des liens florissants avec son entraîneur Sean Hayes.

« Ça fait vraiment une grande différence pour moi parce qu’il est toujours là pour me dire ce que je peux améliorer, dit-elle. Aussi, c’est quelqu’un de drôle et d’agréable à côtoyer.

« J’ai tendance à me mettre dans un état d’esprit où je suis de mauvaise humeur quand je ne roule pas bien. Il est le seul qui peut réussir à me faire sourire et rire dans ces moments difficiles. Bien honnêtement, je ne sais pas comment j’y arriverais sans lui. »

Hayes, qui a aidé l’édition inaugurale de l’équipe canadienne de skateboard à Tokyo 2020 dans un rôle d’entraîneur, a commencé à travailler avec Secours il y a un an et demi. Il compte aider Secours à « bâtir sa remarquable histoire en tant qu’athlète » et à inspirer les autres planchistes en pleine ascension.

« Sam s’exprime par l’entremise du skateboard avec courage, détermination et style; elle a un énorme potentiel, déclare-t-il. Son attitude et sa détermination seront quelques-unes de ses forces gagnantes dans le cadre de son cheminement à venir. »

Jenna Sherrington – Biathlon

« Parfois, quand tu batailles pour gravir une colline, que tu as un goût de sang dans la bouche et que ta vision est trouble, tu as besoin de te souvenir que dans les faits, oui tu aimes ce que tu fais. »

Ce sont là les mots de Jenna Sherrington, qui est venue à bout de la maladie et d’une anxiété débilitante pour parvenir à disputer les Championnats du monde juniors de biathlon cette année. L’athlète de 21 ans de Canmore est fière de la 15e place qu’elle a décrochée dans l’épreuve individuelle, mais elle vise le podium l’an prochain ainsi qu’une place à Milano Cortina 2026 à plus long terme.

« Ce qu’il y a de bien avec le biathlon, c’est que c’est follement imprévisible, dit-elle. J’adore aussi le fait que ce soit un sport aussi difficile, ce n’est assurément pas pour les cœurs fragiles. Ça te met à l’épreuve physiquement et mentalement. » Elle a clairement la détermination requise et elle profite aussi de l’encadrement de l’entraîneur Justin Wadsworth, dont le travail en coulisses a aidé plusieurs biathlètes canadiens à obtenir certains des meilleurs résultats canadiens de l’histoire à des Jeux olympiques à Beijing 2022. Wadsworth est un ancien athlète en ski de fond, lui qui a participer à Lillehammer 1994, à Nagano 1998 et à Salt Lake City 2002.

« À titre d’athlète qui a participé à trois Jeux olympiques et qui n’a pas eu droit à de très bons entraîneurs, j’ai toujours voulu m’assurer que les athlètes des sports nordiques au Canada obtiennent le niveau d’encadrement auquel ils ont droit, affirme Wadsworth. Ma philosophie en tant qu’entraîneur part toujours du point de vue de l’athlète. »

Cette approche convient à Sherrington: « J’apprécie vraiment le dévouement dont il fait preuve pour faire de l’équipe nationale un milieu professionnel. […] On voit qu’il croit pleinement en chacun de ses athlètes. »

Yankun Zhao – Patinage de vitesse longue piste

Une des étoiles montantes du Canada en longue piste, Zhao a plusieurs sources d’inspiration à sa disposition.

Les liens de l’athlète de 19 ans avec ses coéquipiers l’aident à passer à travers les moments décourageants. Son entraîneur, Michael Ireland, qui a participé à quatre Jeux olympiques et qui a été détenteur de record du monde. Son idole, Clara Hughes, est un modèle de persévérance et d’endurance.

Et puis il y a sa mère, Xiuli Wang. Après avoir pris part à deux Jeux olympiques, elle a été l’entraîneure de Hughes et Cindy Klassen, deux des athlètes olympiques les plus décorées du sport canadien.

« Nous avons des rapports très sains et elle me donne un soutien inconditionnel dans mon cheminement comme athlète professionnellement, mentalement, et en tant que parent, affirme Zhao. Elle m’a toujours appuyé à fond au cours des plus pénibles séances d’entraînement et les compétitions qui se sont mal passées, ce qui m’a toujours encouragé à repousser mes limites. »

Ireland connaît très bien l’approche de Wang; elle était entraîneure quand il était un athlète avec Équipe Canada. Puisqu’il a été l’entraîneur de Zhao pour la première fois quand celui-ci avait 12 ans, Ireland a été aux premières loges pour assister à l’impressionnante ascension du patineur.

« Il a un sens de l’humour spécial qui a tendance à être contagieux, déclare Ireland. Il rebondit bien après ses échecs et il est très déterminé à continuer à s’améliorer. Il établit des objectifs ambitieux et ça peut être difficile de toujours les atteindre, mais ça lui permet d’entretenir sa motivation interne. »

Un de ces objectifs est de devenir, un de ces jours, un champion olympique. Il est en sur la bonne voie, lui qui est le champion national junior en titre et a représenté le Canada aux Championnats du monde juniors de patinage de vitesse 2023.

Il profitera de beaucoup d’appui dans son cheminement – à la maison, de la part de son entraîneur ainsi que grâce à sa bourse FACE de Petro-Canada.

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Voici tous les athlètes et entraîneurs qui ont reçu des bourses FACE de Petro-Canada en 2023 :