Eugenie Bouchard perd son rythme en finale à Hobart

Photo manchette : Eugenie Bouchard quittant le court central de Shenzhen, en Chine, le 5 janvier 2016. (Photo : EPA/WU HONG)

Le vent et la grande constance de son adversaire, Alizé Cornet, auront eu raison d’Eugenie Bouchard en finale du tournoi international de Hobart.

La 42^e raquette mondiale, Alizé Cornet de la France, l’a emporté au compte de 6-1, 6-2, samedi, pour décrocher son cinquième titre en carrière. Bouchard n’a jamais trouvé son rythme en plus de multiplier les fautes directes dans cette rencontre qui a duré une heure et sept minutes.

Visiblement frustrée par son jeu, elle a même lancé sa raquette du bout de ses bras en milieu de manche. « C’était difficile, a dit Bouchard avec son trophée de finaliste en main. Ça arrive parfois. Alizé a joué du bon tennis et mon jeu n’était pas au point.»

Avant cette rencontre, Bouchard avait eu le dessus à deux de ses trois duels en carrière contre Cornet.

Eugenie Bouchard passe maintenant aux Internationaux d’Australie où elle affrontera la Serbe Alexandra Krunic au premier tour.

Vendredi

Après trois manches et une raquette, Eugenie Bouchard obtient son billet pour la finale du tournoi international de Hobart.

L’athlète de 21 ans a défait la Slovaque Dominika Cibulkova en trois manches de 6-1,4-6, 6-4, vendredi en Australie.

« Ça faisait longtemps que je n’avais pas joué un tennis d’une aussi grande qualité », a dit Bouchard au sujet de sa première manche. Elle a d’ailleurs inscrit quatre de ses six as dans le premier tiers du match.

Les choses se sont compliquées par la suite. Eugenie Bouchard n’a pas été en mesure de gagner ses parties au service, offrant la manche à son adversaire et qualifiant son jeu d’« absolument dégoutant » avant de fracasser sa raquette sur le court. « La chose la plus importante pour moi est de rester constante », s’est-elle exprimée en conférence d’après-match.

Elle affrontera la Française Alizé Cornet samedi.

C’est aussi vendredi qu’a eu lieu le tirage au sort pour les Internationaux d’Australie. Alors que Milos Raonic a connu un tirage plutôt en sa faveur, jouant Lucas Pouille au premier tour et possiblement Stan Wawrinka en quarts de finale, Eugenie pourrait rencontrer un mur dès le son deuxième match. En battant la Serbe Alexandra Krunic au premier tour, la Canadienne croisera le fer avec la quatrième tête de série, la Polonaise Agnieszka Radwanska.

Vasek Pospisil affrontera le Français Gilles Simon au premier tour.

Jeudi

Le vent, la pluie et le temps auront donné du fil à retordre à Eugenie Bouchard au tournoi de Hobart. La Canadienne a tout de même réussi à atteindre les demi-finales, jeudi.

La principale intéressée n’en pouvait plus d’attendre…

Après une journée perturbée par des averses, Bouchard a finalement pu croiser le fer avec l’Italienne Camilla Giorgi à 22 h 30, après cinq heures de délai, jeudi soir. S’affrontant dans des températures avoisinant les 10 °C, c’est Eugenie Bouchard qui a été la plus constante durant les longs échanges. « Heureusement, j’ai été en mesure de trouver mon jeu. Il fait très froid ce soir », a dit la 47^e raquette mondiale dans une entrevue d’après-match.

 

Cette victoire marque la première fois qu’Eugenie atteindra une demi-finale depuis septembre 2014 quand elle avait défait la Danoise Caroline Wozniacki au tournoi de Wuhan, en Chine, pour ensuite perdre face à Petra Kvitova en finale.

Elle affrontera la Slovaque et troisième tête de série Dominika Cibulkova, vendredi. Leur dernière rencontre remonte au troisième tour du dernier Open des États-Unis. « Ce sera un match excitant. Elle a un jeu de qualité et j’ai joué un excellent match contre elle au U.S. Open, a dit celle qui l’avait emporté au compte de 7-6 (11), 4-6, 6-3. J’anticipe une autre bonne journée à Hobart. »

Mercredi

Eugenie Bouchard a eu raison de la Belge Alison Van Uytvanck en deux manches de 6-4 et 7-5 pour atteindre les quarts de finale du tournoi international de Hobart, en Tasmanie.

La Canadienne a connu des erreurs au service lors de la rencontre d’une heure et 46 minutes. « Je n’ai pas joué mon meilleur tennis aujourd’hui, mais ce sont des choses qui arrivent, a dit la 47^e joueuse mondiale dans une entrevue d’après-match. Certains jours, vous savez en vous levant que ce ne sera pas votre meilleure journée. Au moins, je suis contente d’être sortie gagnante de ce match. »

Sa prochaine adversaire sera l’Italienne et 2e tête de série Camila Giorgi. Elles s’étaient rencontrées pour la première fois à Strasbourg, en 2013, et Bouchard avait eu le dessus en deux manches.

Pospisil éliminé à Auckland

Vasek Pospisil s’est quant à lui fait montrer la porte de sortie du tournoi ASB Classic, mercredi, par son grand ami l’Américain Jack Sock par le compte de 6-2, 6-4. Pospisil, visiblement bousculé de jouer contre son partenaire de double, a été déjoué en seulement 71 minutes. Son pourcentage de première balle au service (59%) et ses retours plutôt faibles auront été en faveur de l’Américain.

Lundi

Avec les Internationaux d’Australie à la fin du mois, plusieurs joueuses de la WTA ont décidé de se retirer prématurément des tournois disputés cette semaine au pays des kangourous. Mais pas Eugenie Bouchard!

La Canadienne, qui pointe maintenant au 47^e rang mondial, a entamé la semaine du bon pied en remportant son match d’ouverture du tournoi international de Hobart, en Tasmanie. Elle n’a fait qu’une bouchée de l’Américaine Bethanie Mattek-Sands en deux manches de 6-2, 6-1.

Bouchard affrontera la Belge Alison Van Uytvanck au prochain tour.

Une première victoire pour Pospisil

Vasek Pospisil a pour sa part savouré sa première victoire de 2016. L’athlète de 25 ans a su se montrer patient et battre le meilleur serveur du circuit, le Croate Ivo Karlovic, en deux manches de 7-6 (4), 7-5 à Auckland, en Nouvelle-Zélande.

Son prochain match sera des plus intéressant, car il affrontera celui avec qui il a remporté le titre du double à Wimbledon en 2014, Jack Sock. Il s’agira de la première fois que les deux grands amis se rencontreront à titre d’adversaires sur un court. Il faut dire qu’ils connaissent très bien les forces et faiblesses de l’autre… À suivre!