Rétrospective: Le tennis, une histoire de style
Le tennis est un sport spectaculaire, et le style vestimentaire des meilleurs joueurs l’est tout autant.
Un retour dans le passé s’impose pour voir de quelle façon ces uniformes ont marqué l’histoire du sport :
Années 20
L’élégance à tout prix, parce qu’on s’entend que le côté fonctionnel n’était pas maximisé avec ces gros pulls et ces longues jupes. René Lacoste est intervenu au bon moment en créant le fameux polo de tennis en 1929 qui est rapidement devenu un morceau intemporel.
Années 40
Les choix vestimentaires de cette décennie témoignent d’un changement progressif, à commencer par Katharine Hepburn qui a osé un bermuda taille haute assez court.
Années 50
Le blanc « classique Wimbledon » et le flirt étaient au rendez-vous dans cette photo du magazine Vogue en 1954.
Années 70
Le Suédois Björn Borg est devenu l’icône de cette décennie lorsqu’il a remporté le premier de ses cinq Wimbledon consécutifs à partir de 1976. Son style était tellement populaire qu’il a ensuite sorti sa propre ligne de sous-vêtements. Talentueux, ce Borg!
Années 80
Un seul regard à la chevelure de John McEnroe et de Chris Evert pour savoir qu’il s’agit des années 80.
Années 90
Par où commencer? Le magenta était la couleur de prédilection dans cette décennie qu’on hésite à qualifier d’horrifiante ou d’amusante dans la mode vestimentaire. Mention spéciale aux cuissards roses et shorts en denim de l’icône Andre Agassi (à droite).
1991 : Andre Agassi
Années 2000
La meilleure façon de décrire le style du nouveau millénaire serait probablement avec le mot « éclaté ». Les sœurs Williams et Maria Sharapova font partie de ceux qui ont osé porter les créations excentriques des grands designers . Succès ou ratés, à vous de juger.
Aujourd’hui
Les joueurs d’aujourd’hui optent pour des tissus très techniques et des coupes plus athlétiques. On en rira peut-être dans 10 ans mais pour l’instant, on aime bien !
Nous n’avons probablement pas fini d’être impressionné par ces joueurs professionnels mais n’oublions pas de rester concentré d’abord et avant tout sur l’essentiel : le jeu.