Comment l’entraîneur canadien César Henderson garde son calme
Les yeux rivés sur ses plongeuses qui s’apprêtent à monter sur le tremplin de la piscine olympique de Londres, l’entraîneur de l’équipe canadienne de plongeon synchronisé est nerveux, avec raison.
C’est à ce moment que la balle entre en jeu.
Henderson est l’entraîneur de Jennifer Abel et Émilie Heymans, les premières médaillées canadiennes des Jeux olympiques de Londres à l’épreuve de plongeon synchronisé au tremplin de 3 m.
« Cela me distrait de la compétition, explique Henderson qui a l’habitude de tenir une balle de baseball entre les plongeons. L’épreuve à la plate-forme se déroule rapidement, mais le plongeon synchronisé et le tremplin sont plus lents et je n’ai rien à faire. »
L’homme de 52 ans originaire de la République dominicaine entraîne des plongeurs canadiens prometteurs. Henderson, lui-même un Olympien, a représenté son pays aux Jeux de 1980 à Moscou et aux Jeux de 1984 à Los Angeles.
Pendant une compétition, il ne regarde jamais les juges.
« Je concentre toute mon attention sur les filles… Elles sont déjà bonnes en solo, ce qui nous laisse davantage de temps pour le plongeon synchronisé. »
Abel et Heymans plongeront à nouveau à l’épreuve individuelle du tremplin de 3 m, le 3 août.