Erik Read prêt pour ses débuts en Coupe du monde
Le Calgarien Erik Read est prêt à monter sur les planches en Coupe du monde pour Schladming, Autriche, mardi, plus de trente ans après que son père ait gravi la plus haute marche du podium au même endroit.
Le fils du Crazy Canuck Ken Read, âgé de 19 ans, a mérité son premier départ en prenant la tête du Groupe national de la relève lors d’une épreuve tenue à Westendorf, Autriche, la semaine dernière.
Le membre de l’Équipe provinciale de ski de l’Alberta Raymond James se prépare désormais à faire ses débuts en Coupe du monde, son premier départ se fera lors du célèbre slalom de soirée au site même où son père avait remporté la descente en 1978.
« J’éprouve une sensation de fierté, c’est certain. Il est excitant de voir la boucle se fermer, » de commenter Ken Read, 55 ans.
« Je réalise combien le chemin est long et que c’est une autre importante étape. La façon dont le groupe de la relève a été géré et entouré a été formidable à voir. Comme équipe, ils sont parvenus à se structurer et ils obtiennent de belles opportunités. »
Dans un effort d’hausser l’attention portée aux programmes de développement, Alpine Canada Alpin a créé un programme de Groupe de la relève l’an dernier afin d’offrir aux athlètes choisis la possibilité d’obtenir plus d’occasions de courses contre leurs pairs au Canda et la chance de s’entraîner avec les athlètes de l’Équipe canadienne de ski alpin.
Read est prêt à devenir le quatrième skieur du Groupe de la relève à faire le saut en Coupe du monde cette saison. En effet, Victoria Stevens du Mont-Tremblant, QC, a foulé son premier terrain de Coupe du monde lors du slalom géant d’ouverture de la saison à Söelden, Autriche, en octobre dernier. Un mois plus tard, c’était au tour de Madison Irwin, une skieuse de Toronto, de se lancer en slalom à Aspen, Colorado. Au début du mois, Sasha Zaitsoff, Nelson, CB, obtenait la chance de prendre son premier départ sur la célèbre piste d’Adelboden, en Suisse, aussi en slalom.
« Cela signifie que le système fonctionne, » a souligné Kip Harrington, entraîneur-chef du Groupe de la relève. « Les jeunes athlètes ont besoin d’une expérience de compétition en Coupe du monde. Nous devons leur offrir cet environnement, les foules et le bruit.
« Cela éveille la flamme en eux. Ils doivent voir de leurs propres yeux que la Coupe du monde n’est pas une réalité aussi éloignée que l’on pourrait penser. »
Harrington a déclaré qu’Erik Read avait obtenu son premier départ en finissant devant trois autres jeunes coureurs également en lice pour ce laissez-passer.
« Il est un skieur très habile et très intelligent, » a précisé Harrington en parlant de Read, 19 ans. « Il comprend vraiment ce qu’il fait et ce qu’il doit faire. Il a la capacité de faire plus qu’il ne le réalise, il n’est encore qu’à la surface.
« En ce moment, il se présente définitivement comme le meilleur en ski technique. Il a du talent, mais il est encore trop tôt pour voir ce qu’il en fera plus tard. »
Ken Read, ancien Président d’ACA et Directeur actuel des Sports d’hiver du programme À nous le podium, a mentionné avoir reçu un courriel de son fils lui annonçant que ses débuts seraient « toute une expérience. »
« Il était tellement excité et un peu nerveux, » d’ajouter Ken Read. « Ce n’est pas seulement à propos de la course, mais la chance de pouvoir s’entraîner avec les plus vieux. Il aura une équipe puissante autour de lui. Il ne se sent pas seul dans cette aventure. »
Read senior a précisé que Schladming lui remémore plusieurs souvenirs chers qui dépassent sa victoire en descente en 1978 devant son coéquipier Dave Murray.
« À mon époque, Schladming était surtout axée sur la descente et en ces temps modernes, l’attention est portée sur cet incroyable slalom, » de dire Ken Read. « À Schladming, vous vous sentez au cœur du ski de compétition en ressentant que vous pénétrez le berceau du sport. »